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allongees, executees au moyen de touches plus horizontales et plus profondes de la vrille. La tete de
la statuę de Varsovie est donc plus ancienne. De meme, la technique d'execution du devant de la
chevelure, avec une forte presence du clair-obscur au milieu des boucles moins regulieres et pas
toujours rondes, connaTt des analogies entre autres dans le portrait de Domitien d'Ostie55 et dans
d'autres sculptures de la periode flavienne evoluee et tardive. Le modele des yeux, avec la paupiere
superieure au relief important, le coin de Poeil fore, le globe piat et le passage efface entre la paupiere
inferieure et la joue, s'avere identique a celui des portraits flaviens.

Cependant, le caractere peu plastique du visage fait qu'il est difficile de conclure a l'appartenance
de cette realisation a la periode flavienne. Cette caracteristique distingue la sculpture de Varsovie aussi
bien des oeuvres flaviennes que de celles de l'epoque de Trajan, elle est par contrę typique des
Antonins. On peut chercher une explication de ce phenomene dans le caractere sommaire de la
sculpture et dans les nettoyages modernes qui ont fait disparaTtre une partie de la surface antique sur
les joues, le menton, la bouche et le front. Peut-etre faudrait-il envisager d'avancer legerement la date
d'execution de la statuę de Varsovie car, en effet, il y a lieu de penser que 1'auteur de la copie n'assimilait
qu'avec un certain retard les tendances lancees par les meilleurs ateliers de sculpture.

On trouve un autre argument confirmant la datation proposee de la sculpture (fin du ler ou debut du
lle siecle de n.ere) dans le parellele qui existe entre la technique d'execution du pelage, plus graphique
que plastique, de 1'animal d'Hermes et celle de la toison du belier d'Anaglypha Traiani, aujourd'hui a la
Curie au Forum Romain56. Ces techniques, sans etre vraiment identiques sont quand-meme tres
proches.

Ala lumiere de ce qui precede, il semble tout a fait legitime de voir dans le groupe sculpte de Varsovie
une transposition romaine (Umbildung) de 1'iconographie classique de Dionysos assis en representation
de Mercure assis. Le modele date de la deuxieme moitie du Ve siecle av.n.ere alors que la copie romaine
a ete executee a la fin du ler ou au debut du lle de n.ere.

Traduit par Katarzyna Bartkiewicz

55. Daltrop, Hausmann, Wegner, op. cit., p. 104, pl. 24, a-b,

56. G.M. Koeppel, "Die historischen Reliefs der romischen Kaiserzeit", IV, BJb 186, 1986, p. 21 sq., n° 2, fig. 3, 4, p. 25, n°3, fig. 5.

Anna Kozak
KUNSTLERBILDNISSE VON HANS THOMA

Eine sehr interessante Thematik in der Geschichte des deutschen Realismus sind die urn 1870 im
Leibl-Kreis entstandenen Kunstlerbildnisse, die von Eberhard Ruhmer ais spezifische malerische
Kategorie fur diese Gruppierung herausgestellt wurde1. Dieser Wissenschaftler bezeichnete dies ais
"ein Genre, das nirgends so angelegentlich gepflegt wurde, wie von diesen Malern, dereń geistige
Inzucht sich darin am liebenswurdigsten manifestiert"2. In einem diesem Thema gewidmeten Beitrag
behandelte er die Grunde, die zur Entstehung solcher Darstellungen gefuhrt hatten: "Kunstler ohne

1. E. Ruhmer, "Kunstlerbildnisse des Leibl-Kreises", D/e Kunst, 57 (1959), S. 121-125.

2. E. Ruhmer, Der Leibl-Kreis und die Reine Malerei, Rosenheim, 1984, S. 41.

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