136
ANATOMIE PHILOSOPHIQUE
suffisamment démontré, et par les recherches physiologiques,
et par des observations pathologiques, par l'anatomie comparée
des animaux et des races humaines, que les parties antérieures
du cerveau sont les agens de l'intelligence, les parties postérieu-
res, les agens des instincts et des sentimens, tandis que les par-
ties moyennes appartiennent aux qualités pratiques.
En dehors de cela, les facultés élémentaires ne peuvent être
encore localisées que par une hypothèse scientifique, c'est-à-
dire soumise à la vérification et à la confirmation de l'expé-
rience directe. Nous n'entrerons pas dans le détail de cette con-
struction, que les observateurs futurs devront toujours avoir
comme guide de leurs recherches, nous nous contenterons d'en
indiquer le principe, qui repose sur l'observation psychologique
des relations de continuité ou de simultanéité qui existent entre
les diverses facultés mises en jeu dans tout acte cérébral. Il est
permis alors de supposer, jusqu'à la démonstration expérimen-
tale, que les organes correspondans ont des rapports analogues
de voisinage et de contiguïté.
Ici donc, comme partout ailleurs, et plus que partout ailleurs,
la physiologie aura précédé l'anatomie.
a — 0 —a
ANATOMIE PHILOSOPHIQUE
suffisamment démontré, et par les recherches physiologiques,
et par des observations pathologiques, par l'anatomie comparée
des animaux et des races humaines, que les parties antérieures
du cerveau sont les agens de l'intelligence, les parties postérieu-
res, les agens des instincts et des sentimens, tandis que les par-
ties moyennes appartiennent aux qualités pratiques.
En dehors de cela, les facultés élémentaires ne peuvent être
encore localisées que par une hypothèse scientifique, c'est-à-
dire soumise à la vérification et à la confirmation de l'expé-
rience directe. Nous n'entrerons pas dans le détail de cette con-
struction, que les observateurs futurs devront toujours avoir
comme guide de leurs recherches, nous nous contenterons d'en
indiquer le principe, qui repose sur l'observation psychologique
des relations de continuité ou de simultanéité qui existent entre
les diverses facultés mises en jeu dans tout acte cérébral. Il est
permis alors de supposer, jusqu'à la démonstration expérimen-
tale, que les organes correspondans ont des rapports analogues
de voisinage et de contiguïté.
Ici donc, comme partout ailleurs, et plus que partout ailleurs,
la physiologie aura précédé l'anatomie.
a — 0 —a