e n Egypte; Syrie; &c: 51
fants que les personues âgées > (ont sujettes'
à l'ophthalmie. De sorte que j'oicrois bien pa-
rier que le quart du monde qu'il y a dans cet^
te ville est , ou aveugle , ou tourmenté du mal
d'yeux. Larailon naturelle qu'on m'en rendit
eil, que les parties subtiles de la chaux dont
les maisons lont bâties y étant emportées par
le vent comme une poussiere fort menue, s'at-
tachent tellement aux yeux y. que non- seule^
ment elles y causent cet accident,.mais qu'in-
sensiblement, se mêlant avec le sart g elles
sont cause que ce mal devient héréditaire y
comme il paroît par les enfants qui l'appor-
tent avec eux en naissant. Quelques expérien-
ces que j'en fis me firent ajouter soy â cette
rail on qu'on m'en avoir donnée. Car il m'est
arrivéplus d'une fois, qu'après avoir été assez
long-tèms parles rues, dans le tems qu'il fai-
soit du vent , je sentois un si grand mal aux
yeux y qu'a peine les pouvois-je ouvrir, je
n'ay pu en imaginer d'autre ration, &z peut-
être ausii en est-ce la véritable. Pour me sou-
venir de cette singularité, je de sii n ai un aveu-
gle juif y qui me parut être un des plus remar-
quables de cette sorte de gens.
J'ay au sii vu aller par les rues beaucoup de SamtsdE-
ce-s-dévots , qui chez les Egyptiens pasient fSf?t9k
pour de saints hommes. Ils sont quelquefois
tout nuds x ou bien ils ont ieulement autour
du
fants que les personues âgées > (ont sujettes'
à l'ophthalmie. De sorte que j'oicrois bien pa-
rier que le quart du monde qu'il y a dans cet^
te ville est , ou aveugle , ou tourmenté du mal
d'yeux. Larailon naturelle qu'on m'en rendit
eil, que les parties subtiles de la chaux dont
les maisons lont bâties y étant emportées par
le vent comme une poussiere fort menue, s'at-
tachent tellement aux yeux y. que non- seule^
ment elles y causent cet accident,.mais qu'in-
sensiblement, se mêlant avec le sart g elles
sont cause que ce mal devient héréditaire y
comme il paroît par les enfants qui l'appor-
tent avec eux en naissant. Quelques expérien-
ces que j'en fis me firent ajouter soy â cette
rail on qu'on m'en avoir donnée. Car il m'est
arrivéplus d'une fois, qu'après avoir été assez
long-tèms parles rues, dans le tems qu'il fai-
soit du vent , je sentois un si grand mal aux
yeux y qu'a peine les pouvois-je ouvrir, je
n'ay pu en imaginer d'autre ration, &z peut-
être ausii en est-ce la véritable. Pour me sou-
venir de cette singularité, je de sii n ai un aveu-
gle juif y qui me parut être un des plus remar-
quables de cette sorte de gens.
J'ay au sii vu aller par les rues beaucoup de SamtsdE-
ce-s-dévots , qui chez les Egyptiens pasient fSf?t9k
pour de saints hommes. Ils sont quelquefois
tout nuds x ou bien ils ont ieulement autour
du