en Egypte, Syrie, $0
Il étoit environ sîx heures après-midy, lors-
que nous sorcîmes de la ville ôc nous arri-
vâmes le soir à Jnjaaron nous pasTâmes la nuit.
Le lendemain 8. Avril à la pointe du jour nous
nous mîmes en chemin par la pluye , comme
nous avions fait en partant d'Alep. Nous pas-
samés par quelques villages ruinez , &: par
un vieux bâtiment abbatu, où la pluye nous
quitta. Après-midy nous vinmes au Bourg sbgnM*
Siagmant3d.xi% environs duquel on rencontre en-
core quelques viei lies ruines : nous nous y
reposâmes &; nous prîmes quelque rafraîchis-
sement, ayant toujours marché depuis Alep
par un fort mauvais chemin & fort pierreux.
Enfuite nous vinmes â un endroit où il y avok
de Peau , auprès de laquelle un Aga s'étoit
arrêté, 8c avok fait dreiler ses Tentes. Il avoit
avec lui environ quatre cents personnes.Com-
me le Soleil le couchoit nous arrivâmes à
ÀdarVane x qui est un village fort pauvre y ôc
qui ne confissie qu'en quelques petites mai-
sons qui ne sont que de roseau, & comme en
y arrivant nous fûmes surpris par une grosle
pluye , nous nous logeâmes le mieux que nous
Marsan-
pum
es
dan
s ces chaumines x parce que nous
n'avions point de Tentes avec nous. Je me
fourray donc, pour ainsl dire , dans l'une de
ces huttes, au milieu de laquelle je trouvay
àu feu Js mais qui causoit une telle fumée qu-e
Il étoit environ sîx heures après-midy, lors-
que nous sorcîmes de la ville ôc nous arri-
vâmes le soir à Jnjaaron nous pasTâmes la nuit.
Le lendemain 8. Avril à la pointe du jour nous
nous mîmes en chemin par la pluye , comme
nous avions fait en partant d'Alep. Nous pas-
samés par quelques villages ruinez , &: par
un vieux bâtiment abbatu, où la pluye nous
quitta. Après-midy nous vinmes au Bourg sbgnM*
Siagmant3d.xi% environs duquel on rencontre en-
core quelques viei lies ruines : nous nous y
reposâmes &; nous prîmes quelque rafraîchis-
sement, ayant toujours marché depuis Alep
par un fort mauvais chemin & fort pierreux.
Enfuite nous vinmes â un endroit où il y avok
de Peau , auprès de laquelle un Aga s'étoit
arrêté, 8c avok fait dreiler ses Tentes. Il avoit
avec lui environ quatre cents personnes.Com-
me le Soleil le couchoit nous arrivâmes à
ÀdarVane x qui est un village fort pauvre y ôc
qui ne confissie qu'en quelques petites mai-
sons qui ne sont que de roseau, & comme en
y arrivant nous fûmes surpris par une grosle
pluye , nous nous logeâmes le mieux que nous
Marsan-
pum
es
dan
s ces chaumines x parce que nous
n'avions point de Tentes avec nous. Je me
fourray donc, pour ainsl dire , dans l'une de
ces huttes, au milieu de laquelle je trouvay
àu feu Js mais qui causoit une telle fumée qu-e