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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 2.1876

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Janvier
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Catherinot, Nicolas: Traité de la peinture
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https://doi.org/10.11588/diglit.26386#0012
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La Revue universelle des arts a réimprimé, il est vrai, le texte com-
plet du Traité de Peinture de Catherinot (t. X, p. 178-190 et t. XI,
p. 271-285); mais, s’il est devenu moins rare par ce fait, il n’est pas
beaucoup plus connu, grâce à l’insuffisance des tables qui terminent
chaque tome et à l’absence complète d’une table générale pour les
vingt-trois volumes de la collection. Cette table indispensable avait
pourtant été annoncée et même promise par l’éditeur de la Revue; on
rendrait un grand service à tous les travailleurs en publiant une table
même sommaire de cette publication où d’excellentes choses sont
enfouies, et où il est très-malaisé de retrouver ce qu’on cherche.

Je n’ai pas entrepris de remettre de l’ordre dans le chaos du sieur
Catherinot. C’était une tâche trop difficile. Je suis dans mes citations
l’ordre des pages.

P. 1 : Messieur Contius et Mercier, Antecesseurs de Bourges, sçavoient
peindre..,

Moy-même, en 1675 et 1676, estant à Paris, estois fort soigneux d’aller à
l’Académie des Peintres, sous les auspices du R. P. Lubin, ermite de S. Au-
gustin de la communauté de Bourges, qui a esté Provincial et qui maintenant
est assistant de son général à Rome.

P. 2 : M. de Marolles, abbé de Villeloin, a écrit vingt-quatre livres des
peintres, sculpteurs, graveurs et architectes R II en fait plusieurs classes, la
première est depuis le commencement du monde jusqu’à l’empire des Grecs;
la seconde depuis Alexandre jusqu’à Auguste; la troisième depuis Auguste
jusqu’à l’inondation des Gots dans l’Italie; la quatrième depuis ces Gots
jusqu’au xiiig siècle; la cinquième depuis le xive siècle jusqu’à 1450, la
sixième depuis 1450 jusqu’en i5oo, etc.

P. 5 : Si les portraits des ancestres appartiennent à l’aisné, à l’exclusion
des cadets? Ouy, et l’on a ainsi jugé dans notre Présidial de Bourges, sur
mes conclusions, pour la famille de Messieurs Gibieuf. Ainsi les manuscrits
du père sont seuls à l’aisné, jugé par arrest pour M. Corbin, avocat à Paris,
originaire du Berry.

P. 6 : Lasne burine joliment, Nanteuil parfaitement...

1. Cet ouvrage de l’abbé de Marolles paraît aujourd’hui perdu. Il n’a pro-
bablement jamais été imprimé. L’auteur en parle en ces termes en tête de
son catalogue de 1666 : « Attendant que je puisse mettre au jour un plus
grand ouvrage que j’ay composé sur ce sujet, où je feray mention de plus de
huit mille personnes de diverses nations qui ont excellé ou qui du moins se
sont acquis de la réputation en l’art de Portraiture, de Peinture et de Sculp-
ture. J’y comprendray aussi l’Histoire des sçavans architectes, des meilleurs
maistres d’écriture et de ceux qui ont travaillé avec le plus de succès en bro-
derie, en orfévrie, en menuiserie, en miniature, en Peinture sur le verre, en
émaux, ou qui se sont signalez par leurs admirables ouvrages en fonte et en
poterie. j> Quel malheur que l’abbé de Marolles n’ait pas imprimé cet ouvrage
au lieu de perdre son temps et ses revenus à’la publication de ses traductions
d’auteurs latins! Son manuscrit est-il bien définitivement perdu: Ce serait
une perte irréparable pour l’histoire de l’art français, surtout des artistes du
xviie siècle.
 
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