Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]: Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français (2.1876)

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et la copie collationnée est donnée à l’imprimerie jusqu’à la fin de 166g.

Le volume qui se composera de 26 à 27 feuilles environ, ce qui sera
décidé par la nécessité de terminer par une année complète, est donc aux
trois quarts, et la fin, comme du reste toute la suite, se trouve en état d’être
menée plus rapidement et plus régulièrement que le commencement de l’im-
pression, grâce aux facilités plus grandes qui nous sont maintenant accor-
dées pour la collation des registres originaux. Il y a plus de copie qu’il n’en
entrera dans ce premier volume. Toute la fin du second registre qui va jus-
qu’en 1681 est copiée, et la transcription du troisième registre, qui passera
tout entier dans le second volume, est terminée. Sans anticiper sur l’avenir
vous pouvez être assuré que le premier volume des Procès-verbaux de
l’Académie afférent à l’exercice 1874-1875 sera terminé et vous sera distribué
dans deux mois, ou trois au plus tard.

En un sens, nous sommes en quelque sorte plus avancés pour l’exercice
1876. Le volume des Documents, dont nous vous apportons les feuilles tirées,
touche presque à sa fin ; les 22 premières feuilles sont imprimées et pour la suite
il y a déjà un certain nombre de placards qui se mettent dans le moment en
pages. Dans un mois et demi il sera terminé, et il vous sera par conséquent
distribué dans les premiers mois de l’exercice. C’est votre décision de con-
fondre en un seul exercice les années 1874 et 1875 qui a permis à votre
Comité de mettre au pair la publication des volumes de Documents et de
gagner pour l’avenir une avance qu’il est maintenant facile de conserver.
Aussitôt que le volume de 1876 sera terminé, on mettra immédiatement à
l’impression le volume de Documents pour 1877 qui, comme celui-ci, se trou-
vera en état d’être distribué l’année prochaine au commencement de l’exer-
cice. Les matériaux en sont déjà réunis et disposés. Je ne saurais par consé-
quent trop engager ceux de vous qui auraient des pièces à communiquer à
les donner le plus tôt possible pour qu’elles puissent y être comprises et ne
pas venir assez tard pour être forcément renvoyées au volume qui le suivra.

Je reviens au volume de 1876 pour vous donner rapidement une idée de
ce qui le compose. Il commence par un dépouillement, dû à l’obligeance de
M. Ulysse Robert, d’un fonds de quittances provenant principalement de
l’ancienne Chambre des Comptes, et qu’il a eu à mettre en ordre pour la
Bibliothèque nationale. Les quittances d’artistes qu’il y a rencontrées et qui,
avec l’insertion de quelques pièces similaires, ne vont pas à moins de 252,
s’étendent de 1535 à 1711. Vous y verrez les noms de Jean Goujon, de Phi-
libert Delorme, de Pilon, même de Bernard Palissy, et nous n’avons pas
hésité à reproduire en fac-similé les signatures, que l’on ne connaissait pas
encore, de celui-ci et de ses deux fils. Nous devons ensuite à M. Charles
Grandmaison des documents nouveaux sur les Justes, à M. Guiffrey des
documents sur lés graveurs en médailles Alexandre Olivier et Guillaume
Dupré. Si l’histoire artistique de la numismatique reçoit ainsi de nou-
veaux éclaircissements, celle de la céramique en trouvera aussi dans l’article
de M. Milet sur Antoine Cléricy. C’est aussi quelque chose de très-nouveau
que le travail de M. Guiffrey sur la Maîtrise de Saint-Germain-des-Prés et
celui du même auteur sur la biographie des Lenain. Vous savez de quelles
obscurités elle était encore entourée; l’ensemble de pièces que vous lirez
en éclaircira au moins quelques-unes. Relativement à l’histoire des archi-
tectes, M. Lot est revenu sur les Gabriel avec des pièces nouvelles qui