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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 2.1876

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Octobre
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Guiffrey, Jules: Actes d'état civil d'artistes français, [2]: tirés des archives nationales, publiés pour la première fois
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https://doi.org/10.11588/diglit.26386#0049
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i876.

BULLETIN

DE LA SOCIÉTÉ

OCTOBRE.

DE L’HISTOIRE DE L’ART FRANÇAIS

Sommaire : Actes d’état civil d’artistes français, tirés des Archives nationales
et publiés pour la première fois par M. J. J. Guiffrey.

ACTES D’ÉTAT CIVIL

D’ARTISTES FRANÇAIS

*

TIRÉS DES ARCHIVES NATIONALES,

PUBLIÉS POUR LA PREMIÈRE FOIS.

On a reconnu, trop tard malheureusement, qu’il était indispensable,
pour écrire l’histoire des artistes français, de commencer par préciser
les dates de leur naissance et de leur mort, et de recourir pour cela
aux actes d’état civil. Il n’y a guère plus de vingt-cinq ou trente ans
que M. Léon de Laborde a mis le premier en pratique cette méthode
véritablement scientifique en dépouillant, pour sa Renaissance des
Arts à la cour de France, et pour l’étude des artistes de Fontainebleau,
les registres de baptêmes ou de décès de la petite paroisse d’Avon.
L’exemple a porté ses fruits. Les anciennes Archives de l’Art français
ont donné successivement les différents actes que les hasards de leurs
recherches avaient fait tomber entre les mains de leurs collaborateurs.
Mais le chercheur qui a rendu les plus grands services dans cet ordre
d’idées est incontestablement M. J al, et il n’est que juste de reconnaître
que, sans lui, nous serions à jamais privés d’une masse immense de
documents du plus haut intérêt. Malheureusement l’énorme travail
dont le Dictionnaire critique est le résultat n’a pas été poursuivi
d’après un plan arrêté d’avance, d’après une méthode assez rigou-
reuse. Au lieu de dépouiller, du premier au dernier, tous les registres
des diverses paroisses de Paris, ou même seulement ceux des paroisses
où il avait chance de rencontrer le plus grand nombre d’artistes, il
s’est préoccupé surtout d’aller aux noms les plus connus, recueillant
sur son passage quelques renseignements offerts par le hasard, mais
sans jamais épuiser une série tout entière. C’est ce qui a permis à
M. Herluison de publier, après lui, une aussi grande masse d’actes im-
portants, grâce aux recherches antérieures de M. Hardouin. Je ne
parle que pour mémoire du recueil imprimé par M. Eug. Piot qui fait
double emploi avec celui de M. Herluison et qui, venant après lui,
était au moins superflu.

BUL. ART FR.

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