DOI issue:
No 115 (Juillet 1895)
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.19283#0026
BULLETIN DE L'ART POUR TOUS
N° 115
tout cas sans équivoque, les choses à leur
place. »
Comme on le voit, le programme de l'auteur
est vaste et ouvre plus d'une perspective inté-
ressante. Hâtons-nous de dire qu'il est rempli à
la satisfaction complète du lecteur.
Après un rapide coup d'œil sur les origines de
l'art du vitrail, M. Merson nous en fait parcourir
les évolutions successives à partir du xie siècle,
époque où il fixe l'exécution du plus ancien
vitrail à figures.
Les spécimens du xne siècle sont assez rares ;
nous en trouvons là néanmoins quelques beaux
exemples, depuis le vitrail incolore de Bonlieu,
les fragments de la cathédrale de Châlons-sur-
Marne, le Suger de Saint-Denis, la Vierge du
Mans, Y Arbre de Jessé de l'église de Varennes, et
surtout le Jésus-Christ de la cathédrale de
Chartres (fig. 7) si harmonieux, si merveilleux
de décoration, dont Lassus disait : « Son éclat
est tel qu'il fait pâlir tous les vitraux dont le
xme siècle a enrichi cette admirable cathédrale.»
Mais ce n'est pas seulement à Chartres que le
xiiic siècle a semé les produits de ses habiles
verriers ; on reconnaît leurs mains à Orbais, à
Saint-Urbain, de Troyes, à Lyon, à Semur, à
Poitiers, à Reims, à Chartres (fig. 36), à Saint-
Martin-sous-Bois, à Soissons, à Sens, à Angers,
à la Sainte-Chapelle de Paris, à Bourges, avec
ses vitraux à personnages, ses roses (fig. 58) et
ses incomparables grisailles (fig. 43).
Au xivc siècle, la faveur des verrières reli-
gieuses, si active et si générale en France au
xme, s'est considérablement refroidie et les
exemples se font rares. Grâce à ses inces-
santes recherches, l'auteur a pu cependant re-
trouver les traces d'un assez grand nombre de
spécimens, et en les comparant aux produits du
siècle précédent, il constate queleverrier, comme
dessinateur, a fait d'incontestables progrès ; il
s'étudie à modeler les formes; il s'essaye, comme
le dit Levieil, à tâter le clair-obscur. Et cependant,
à mesure que ces progrès se réalisent, la puis-
sance de l'effet décroît, diminue. Pourquoi ?
« C'est que le verrier ne sait pas régler l'emploi
des couleurs claires : il donne trop d'importance
au blanc et au jaune, qui deviennent les couleurs
fondamentales de l'ornementation et envahissent
de plus en plus les verrières. » Aussi ces vitraux,
d'un art plus avancé cependant, gagnent-ils, à être
examinés de près, ce qu'ils perdent à être vus de
loin et jugés d'un coup d'œil.
Au xv° siècle, suivant l'exemple que leur
donnent les architectes, les verriers s'écartent
de plus en plus de la régularité symétrique de
leurs devanciers. D'autre part, les procédés
matériels se sont améliorés, des colorations
nouvelles ont enrichi la palette du peintre et
l'application très perfectionnée du « doublage »
donne aux tons une intensité rare. Les verrières
d'Eymoutiers, deSaint-Lô, de Bourges, montrent
avec quel art les artistes^du xve siècle savaient
tendre des étoffes damassées derrière leurs
personnages. Mais ces personnages ne repré-
sentent plus les sujets symboliques ou de théo-
logie, les compositions légendaires si en crédit
aux époques antérieures. Ils rappellent mainte-
nant un fait historique ou une anecdote locale,
le nom d'un seigneur ou d'un donateur, comme
le vitrail de la cathédrale du Mans, où nous
voyons, priant agenouillés, Louis II d'Anjou et
Yolande d'Aragon, sa femme (fig. 71).
(A suivre.) L. R.
Concours
Résultat
Union centrale des Arts décoratifs.
Le Jury chargé de juger leconcours ouvert par
YUnion centrale des Arts décoratifs en vue de
l'Exposition de 1900, sur le programme : Un ca-
binet d'amateur, a rendu son jugement.
Le premier prix, d'une valeur de 5,000 francs,
a été attribué au projet n° 12, qui a pour auteurs
MM. Georges Rémon et Eugène Morand.
Il n'a pas été décerné de second prix.
La première prime a été attribuée à la compo-
sition de M. Alexandre Sandier(n° 5).
Une mention avec médaille est décernée au
projet n° 8 de M. de Perthes fils.
Beaux-Arts
Achats de l'État aux deux Salons. —
L'État vient de compléter ses achats aux deux
Salons du Champ de Mars et des Champs-Ely-
sées par les acquisitions suivantes :
champ de mars
Peinture
Mlle d'Anéthan : Ruth glane dans le champ de
Boo
M. Iwill : Nuit grise.
M. Jean Chevallier : Dans le port de La Rochelle
(marine d'automne).
M. Chudant: Avril (Franche-Comté).
M. Emile Barau : Vue prise de la butte de Chd-
lons-sur-Vesle.
M. Coltet : Au pays de la mer. Enterrement.
M. Guignard : le Calme (aquarelle sur toile).
M. Richon-Brunet : Près de la mer.
M. Baud-Bovy : la Fin d'un jour.
M. Georges Claude : Funérailles de Pierre le
Vénérable.
M. François Lafont : A Constantinople, sous le
règne de ïimpératrice Eudoxie.
M. Blanche : Petite Fille au chapeau de paille.
M. Rossert: Derniers Jours d'automne.
M. Tournés : la Première Communiante.
M. Rosset-Granger: l'Espérance.
M. Saintin : Après l'orage; baie de Saint-
Brieuc.
Objets d'art
M. Desbois : Baguier aux sirènes (élain).
MM. Grandhomme et Garnier : Léda, émail
d'après M. Gustave Moreau.
champs-elysées
Peinture
M. Sorolla y Baslida : Retour de la pêche; ha-
lage de la barque.
Mme Dubourg : Panier de fleurs.
M. Lomont : Lied.
M. Baschet : Portrait de M. Ambroise Tho-
mas.
M. Sabatté : Ma grand'mère.
Mme Duhem : la Promenade des sœurs.
M. Barillot : Embarquement de bestiaux dans le
marais poitevin.
Mmc Ilortense Richard : A l'église, en Poitou
(miniature).
M. Hareux: les Bords de la Romanche; temps
orageux.
M. Monginot : Pèches; nature morte.
M. Abel Boyé : l'Aveugle.
M. Georges Laugée : les Glaneuses.
M. Carl-Roza : Derniers Rayons d'automne ;
bords de la Seine.
M. Dameron : Antibes et Nice; vue du cap en
novembre.
M. Ravannes : Marée basse à Grandcamp.
M. Marsac : Journée d'automne en Provence.
M. Bourgonnier: Vision d'automne.
M. Adler : Au faubourg Saint-Denis.
M. Gumery : la Glace.
M. Quost : la Prairie de Cour celle-sous-
Jouarre.
M. Taupin : le Mue\\in.
Mlle Juana Romani: Primavera.
Sculpture et objets d'art
M. Dagonnet : Eve (statue marbre).
M. Lemarquier : Tête d'homme de Lifou (Nou-
velle-Calédonie); bronze, cire perdue.
M. Chevré: le Réveil de Flore (statue plâtre).
M. Varenne : Christ au tombeau (marbre).
M. Th. Barrau : Suzanne (statue marbre).
M. Virion : Poule et Couleuvre (groupe plâtre).
M. Gaulard : Enlèvement de Déjanire (sar-
doine).
M. Ilildebrand : Esméralda (camée cornaline à
deux couches).
M. Georges Bareau : Pour le drapeau (groupe
plâtre).
M. Bartlelt: Grenouille, en bronze vert.
Architecture
M. Henri Guédy : Danse macabre (relevé de
peintures murales à Kermaria).
M. Laffillée : Peintures murales du xve siècle
dans la cathédrale d'Amiens.
-O-
Prix décernés par l'Académie des
Beaux-Arts : Prix Houllevigue. — L'Acadé-
mie attribue ce prix d'une valeur de 5,000 francs,
décerné, pour la première fois, cette année, et
destiné à récompenser l'auteur d'une œuvre
remarquable produite, dans le cours des quatre
dernières années, en peinture, sculpture, archi-
tecture, gravure ou composition musicale ou
d'une œuvre sur l'art ou l'histoire de la gravure,
publiée dans le même délai, à M. Nénot,
architecte, pour sa construction de la nouvelle
Sorbonne.
Prix Bri^ard. — Ce prix, d'une valeur de
3,000 francs, destiné à récompenser l'auteur
d'un tableau à l'huile admis à l'Exposition des
beaux-arts de Paris, et représentant une marine,
est, vu l'insuffisance des sujets soumis au con-
cours, ajourné à l'année prochaine.
Prix Henri Lehmann. — L'Académie décerne
ce prix d'une valeur de 3,000 francs, fondé pour
l'encouragement de bonnes études classiques en
faveur d'un peintre, à M"e Elisabeth Sonrel pour
son aquarelle exposée au Salon des Champs-
Elysées : le Sommeil de la Vierge.
Prix Maxime David. — Ce prix, d'une valeur
de 400 francs, à décerner à la meilleure des
miniatures présentées aux Expositions natio-
nales des beaux-arts, est attribué à Mlle Chau-
chefoin, pour ses deux miniatures exposées au
Salon des Champs-Elysées.
Prix Eugène Piot. — Comme pour le prix
Brizard, l'insuffisance des œuvres soumises au
concours force à remettre à l'année prochaine
N° 115
tout cas sans équivoque, les choses à leur
place. »
Comme on le voit, le programme de l'auteur
est vaste et ouvre plus d'une perspective inté-
ressante. Hâtons-nous de dire qu'il est rempli à
la satisfaction complète du lecteur.
Après un rapide coup d'œil sur les origines de
l'art du vitrail, M. Merson nous en fait parcourir
les évolutions successives à partir du xie siècle,
époque où il fixe l'exécution du plus ancien
vitrail à figures.
Les spécimens du xne siècle sont assez rares ;
nous en trouvons là néanmoins quelques beaux
exemples, depuis le vitrail incolore de Bonlieu,
les fragments de la cathédrale de Châlons-sur-
Marne, le Suger de Saint-Denis, la Vierge du
Mans, Y Arbre de Jessé de l'église de Varennes, et
surtout le Jésus-Christ de la cathédrale de
Chartres (fig. 7) si harmonieux, si merveilleux
de décoration, dont Lassus disait : « Son éclat
est tel qu'il fait pâlir tous les vitraux dont le
xme siècle a enrichi cette admirable cathédrale.»
Mais ce n'est pas seulement à Chartres que le
xiiic siècle a semé les produits de ses habiles
verriers ; on reconnaît leurs mains à Orbais, à
Saint-Urbain, de Troyes, à Lyon, à Semur, à
Poitiers, à Reims, à Chartres (fig. 36), à Saint-
Martin-sous-Bois, à Soissons, à Sens, à Angers,
à la Sainte-Chapelle de Paris, à Bourges, avec
ses vitraux à personnages, ses roses (fig. 58) et
ses incomparables grisailles (fig. 43).
Au xivc siècle, la faveur des verrières reli-
gieuses, si active et si générale en France au
xme, s'est considérablement refroidie et les
exemples se font rares. Grâce à ses inces-
santes recherches, l'auteur a pu cependant re-
trouver les traces d'un assez grand nombre de
spécimens, et en les comparant aux produits du
siècle précédent, il constate queleverrier, comme
dessinateur, a fait d'incontestables progrès ; il
s'étudie à modeler les formes; il s'essaye, comme
le dit Levieil, à tâter le clair-obscur. Et cependant,
à mesure que ces progrès se réalisent, la puis-
sance de l'effet décroît, diminue. Pourquoi ?
« C'est que le verrier ne sait pas régler l'emploi
des couleurs claires : il donne trop d'importance
au blanc et au jaune, qui deviennent les couleurs
fondamentales de l'ornementation et envahissent
de plus en plus les verrières. » Aussi ces vitraux,
d'un art plus avancé cependant, gagnent-ils, à être
examinés de près, ce qu'ils perdent à être vus de
loin et jugés d'un coup d'œil.
Au xv° siècle, suivant l'exemple que leur
donnent les architectes, les verriers s'écartent
de plus en plus de la régularité symétrique de
leurs devanciers. D'autre part, les procédés
matériels se sont améliorés, des colorations
nouvelles ont enrichi la palette du peintre et
l'application très perfectionnée du « doublage »
donne aux tons une intensité rare. Les verrières
d'Eymoutiers, deSaint-Lô, de Bourges, montrent
avec quel art les artistes^du xve siècle savaient
tendre des étoffes damassées derrière leurs
personnages. Mais ces personnages ne repré-
sentent plus les sujets symboliques ou de théo-
logie, les compositions légendaires si en crédit
aux époques antérieures. Ils rappellent mainte-
nant un fait historique ou une anecdote locale,
le nom d'un seigneur ou d'un donateur, comme
le vitrail de la cathédrale du Mans, où nous
voyons, priant agenouillés, Louis II d'Anjou et
Yolande d'Aragon, sa femme (fig. 71).
(A suivre.) L. R.
Concours
Résultat
Union centrale des Arts décoratifs.
Le Jury chargé de juger leconcours ouvert par
YUnion centrale des Arts décoratifs en vue de
l'Exposition de 1900, sur le programme : Un ca-
binet d'amateur, a rendu son jugement.
Le premier prix, d'une valeur de 5,000 francs,
a été attribué au projet n° 12, qui a pour auteurs
MM. Georges Rémon et Eugène Morand.
Il n'a pas été décerné de second prix.
La première prime a été attribuée à la compo-
sition de M. Alexandre Sandier(n° 5).
Une mention avec médaille est décernée au
projet n° 8 de M. de Perthes fils.
Beaux-Arts
Achats de l'État aux deux Salons. —
L'État vient de compléter ses achats aux deux
Salons du Champ de Mars et des Champs-Ely-
sées par les acquisitions suivantes :
champ de mars
Peinture
Mlle d'Anéthan : Ruth glane dans le champ de
Boo
M. Iwill : Nuit grise.
M. Jean Chevallier : Dans le port de La Rochelle
(marine d'automne).
M. Chudant: Avril (Franche-Comté).
M. Emile Barau : Vue prise de la butte de Chd-
lons-sur-Vesle.
M. Coltet : Au pays de la mer. Enterrement.
M. Guignard : le Calme (aquarelle sur toile).
M. Richon-Brunet : Près de la mer.
M. Baud-Bovy : la Fin d'un jour.
M. Georges Claude : Funérailles de Pierre le
Vénérable.
M. François Lafont : A Constantinople, sous le
règne de ïimpératrice Eudoxie.
M. Blanche : Petite Fille au chapeau de paille.
M. Rossert: Derniers Jours d'automne.
M. Tournés : la Première Communiante.
M. Rosset-Granger: l'Espérance.
M. Saintin : Après l'orage; baie de Saint-
Brieuc.
Objets d'art
M. Desbois : Baguier aux sirènes (élain).
MM. Grandhomme et Garnier : Léda, émail
d'après M. Gustave Moreau.
champs-elysées
Peinture
M. Sorolla y Baslida : Retour de la pêche; ha-
lage de la barque.
Mme Dubourg : Panier de fleurs.
M. Lomont : Lied.
M. Baschet : Portrait de M. Ambroise Tho-
mas.
M. Sabatté : Ma grand'mère.
Mme Duhem : la Promenade des sœurs.
M. Barillot : Embarquement de bestiaux dans le
marais poitevin.
Mmc Ilortense Richard : A l'église, en Poitou
(miniature).
M. Hareux: les Bords de la Romanche; temps
orageux.
M. Monginot : Pèches; nature morte.
M. Abel Boyé : l'Aveugle.
M. Georges Laugée : les Glaneuses.
M. Carl-Roza : Derniers Rayons d'automne ;
bords de la Seine.
M. Dameron : Antibes et Nice; vue du cap en
novembre.
M. Ravannes : Marée basse à Grandcamp.
M. Marsac : Journée d'automne en Provence.
M. Bourgonnier: Vision d'automne.
M. Adler : Au faubourg Saint-Denis.
M. Gumery : la Glace.
M. Quost : la Prairie de Cour celle-sous-
Jouarre.
M. Taupin : le Mue\\in.
Mlle Juana Romani: Primavera.
Sculpture et objets d'art
M. Dagonnet : Eve (statue marbre).
M. Lemarquier : Tête d'homme de Lifou (Nou-
velle-Calédonie); bronze, cire perdue.
M. Chevré: le Réveil de Flore (statue plâtre).
M. Varenne : Christ au tombeau (marbre).
M. Th. Barrau : Suzanne (statue marbre).
M. Virion : Poule et Couleuvre (groupe plâtre).
M. Gaulard : Enlèvement de Déjanire (sar-
doine).
M. Ilildebrand : Esméralda (camée cornaline à
deux couches).
M. Georges Bareau : Pour le drapeau (groupe
plâtre).
M. Bartlelt: Grenouille, en bronze vert.
Architecture
M. Henri Guédy : Danse macabre (relevé de
peintures murales à Kermaria).
M. Laffillée : Peintures murales du xve siècle
dans la cathédrale d'Amiens.
-O-
Prix décernés par l'Académie des
Beaux-Arts : Prix Houllevigue. — L'Acadé-
mie attribue ce prix d'une valeur de 5,000 francs,
décerné, pour la première fois, cette année, et
destiné à récompenser l'auteur d'une œuvre
remarquable produite, dans le cours des quatre
dernières années, en peinture, sculpture, archi-
tecture, gravure ou composition musicale ou
d'une œuvre sur l'art ou l'histoire de la gravure,
publiée dans le même délai, à M. Nénot,
architecte, pour sa construction de la nouvelle
Sorbonne.
Prix Bri^ard. — Ce prix, d'une valeur de
3,000 francs, destiné à récompenser l'auteur
d'un tableau à l'huile admis à l'Exposition des
beaux-arts de Paris, et représentant une marine,
est, vu l'insuffisance des sujets soumis au con-
cours, ajourné à l'année prochaine.
Prix Henri Lehmann. — L'Académie décerne
ce prix d'une valeur de 3,000 francs, fondé pour
l'encouragement de bonnes études classiques en
faveur d'un peintre, à M"e Elisabeth Sonrel pour
son aquarelle exposée au Salon des Champs-
Elysées : le Sommeil de la Vierge.
Prix Maxime David. — Ce prix, d'une valeur
de 400 francs, à décerner à la meilleure des
miniatures présentées aux Expositions natio-
nales des beaux-arts, est attribué à Mlle Chau-
chefoin, pour ses deux miniatures exposées au
Salon des Champs-Elysées.
Prix Eugène Piot. — Comme pour le prix
Brizard, l'insuffisance des œuvres soumises au
concours force à remettre à l'année prochaine