Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1906-1907

DOI Heft:
No 2 (1906)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.27144#0023
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
6* ANNÉE. N° 3

PARAISSANT TOUS LES MOIS

NOVEMBRE i$o6

BULLETIN
DES MUSÉES ROYAUX
DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS
(Antiquités, Industries d'Art, Art monumental et décoratif. Armes et Armures, Ethnographie)
A BRUXELLES
ABONNEMENTS :
Pour ta Belgique.5 francs. ] Pour l'Étranger.6 fr. 50.
Le numéro : 50 centimes.

NOS RECHERCHES ET NOS FOUILLES
DURANT LE DEUXIÈME SEMESTRE
DE 1905 '. UMcj
XPLORATION D'UN ABRI ET D'UNE
GROTTE A LA «ROCHE PERCÉE » PRÈS
DE NISMES (PROVINCE DE NAMUK). — Le massif
rocheux qui porte ce nom est situé à 1,200 mètres
au S.-S.-E. du village de Nismes. Nous y avons
fouillé aux points suivants :
zz) En une sorte d'abri ayant servi de lieu de
sépulture à l'époque néolithique. Malheureusement
cette sépulture avait été saccagée antérieurement
par des vandales qui n'avaient pas même pris la
peine de recueillir tous les ossements humains.
Nous avons retrouvé, en effet, dans les déblais,
bon nombre de ceux-ci, avec deux éclats de silex ;
^ En une grotte ouverte dans le banc ouest de
l'escarpement, à une altitude de 10 mètres environ
au-dessus du thalweg du vallon secondaire qui vient
déboucher dans la vallée de l'Eau-Noire.
Cette grotte nous a fourni un nouvel exemple de
remplissagepar des limons venus du plateau recou-
vrant à travers une diaclase montante. Le dépôt ne
comprenait qu'une couche unique d'une épaisseur
de o"'go à o"*qo de limon rougeâtre avec blocs
anguleux de calcaire et nombreux ossements pres-
que tous brisés méthodiquement.
Les animaux dont les troglodytes de la « Roche
Percées faisaient leur nourriture, appartiennent
aux espèces suivantes : A/e^zzy ^7-z77zz^7zzH^, Æ%z-
7zocg7W fzc/^or^z'zzzzy, Ayzzzzy czz^zzYzz^, Z?oy ^zT77Z7^-

i Voir A'LA/A aVs' AA/vAs*. n° i, octobre i$o6, p. 3.

ZZZM, gAz^Azy, AjwzzZ .S^zVæzZ, CzZZZM
et &Y.M.S' (ce dernier très rare).
Deux silex taillés ne présentant pas de carac-
tères spéciaux et un assez beau poinçon en os sont
les seuls objets d'industrie rencontrés dans la
grotte même et il n'a été recueilli, dans les fouilles
de la terrasse, qu'un petit silex insignibant et un
instrument (sorte de racloir) en quartzite gedinien.
Ici, comme à Pétigny, nous n'avons remarqué que
des traces assez vagues de foyer.
EXPLORATION DE DEUX « MARCHETS »
A PETIGNY. — On entend par le mot zzzzzz^g/,
dans la province de Namur, un amoncellement
quelconque de pierres. Le cultivateur qui crée un
nouveau champ ou améliore son terrain rassemble
à l'écart les pierres qui empêchent ou gênent la
culture. Il fait ainsi un marchet.
Mais, à côté de ces z7zzz7*c^gA zzzozfgzvzey, on ren-
contre également des amas de pierres fort anciens,
de forme toujours plus ou moins circulaire et de lar-
geur et de hauteur variées, indistincts des autres pour
un œil peu exercé : ce sont des zzzozzzzzzzczzA zzzzAyzzey.
Les uns recouvrent une tombe à inhumation.
D'autres renferment une sépulture à incinération.
Les deux modes se rencontrent aussi dans le même
marchet. En outre, certains marchets ont été éle-
vés sur des emplacements de cabanes ou de huttes
en torchis, et d'autres recouvrent simplement un
foyer, ou seulement le lieu d'un repas. Les empla-
cements dont il s'agit ici ayant dû, à la suite de
certains événements, être soustraits à tout usage
postérieur, sont devenus z'&y ^zzcz-zz.
L'antiquité des marchets ne parait pas devoir
 
Annotationen