DOI Heft:
No 2 (1906)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.27144#0029
DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS
15
%/72S<?2? t//2 C272i??2/272 /2;72<?2'7'2;.
Vleughels écrivait au duc d'Antin : « Nos trois
pensionnaires peintres, qui sontles sieurs Natoire,
Deiobel et Jeanrat, vont travailler à faire des des-
sus de portes. s> C'est bien là un signe du temps.
« Ledessus de porte, n'est-ce pas l'idéal même de
Natoire ? Nous l'y verrons revenir bien des fois,
appropriant ses compositions aux formes décou-
pées des encadrements et n'ayant souvent d'autre
préoccupation apparente que de faire chanter une
note rose au milieu des blancheurs d'un salon clair
et de ses dorures. »
En 1728, Natoire quittait Rome pourrntreerà
Paris. Mais là, l'Académie ne s'empressa pas de
lui ouvrir ses portes. Il ne fut académicien que le
31 décembre 1734, un an à peu près après Bou-
cher.
En 1735, tous deux furent nommés professeurs
adjoints et en 1737, enfin, premiers professeurs
titulaires.
Pour sa réception à l'Académie, Natoire pro-
duisit un tableau représentant Fb'/zz/y 7/2072/7772/2272/ ri
F72/C22272 2/cA' 227*7722:.? 7^0727* A72C2: (au Louvre aujour-
d'hui), sujet banal au goût du jour, et que Natoire
a traité d'assez médiocre façon, du reste.
CH. KATOtRE, LE FEST2X DE I.A DÉESSE.
C'est à cette époque que Natoire s'occupa de la
décoration de l'un des plafonds de l'hôtel Soubise,
devenu depuis le Dépôt des archives nationales.
L'architecture de ce salon avait été confiée à
l'architecte Boffrand et Natoire entreprit d'en dé-
corer les huit tympans en retombée de voûte, en y
retraçant les scènes principales de l'histoire de
Psyché.
U le fit avec un réel succès : l'habile groupement
des figures, le coloris un peu chaud, une certaine
saveur dans la composition, tout, sauf peut-être le
dessin toujours assez faible chez Natoire, concourt
à faire de cet ensemble décoratif une des œuvres
les mieux réussies de l'artiste.
M. Ch.-L. Cardon, membre de notre Comité de
la peinture décorative et collectionneur aimable, a
bien voulu nous prêter une série de dessins repré-
sentant l'ensemble et les détails de la décoration
exécutée pour ce salon de l'hôtel Soubise par
Natoire. Il y a joint une étude originale de l'artiste
ayant pour sujet : raw'g <272 c/b/ ^227*
/'22 772 0 727'.
De tout cela, y compris /c ^b^/2'72 & A2 Z/c'cMc,
qui vient d'entrer dans nos collections, nous avons
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Vleughels écrivait au duc d'Antin : « Nos trois
pensionnaires peintres, qui sontles sieurs Natoire,
Deiobel et Jeanrat, vont travailler à faire des des-
sus de portes. s> C'est bien là un signe du temps.
« Ledessus de porte, n'est-ce pas l'idéal même de
Natoire ? Nous l'y verrons revenir bien des fois,
appropriant ses compositions aux formes décou-
pées des encadrements et n'ayant souvent d'autre
préoccupation apparente que de faire chanter une
note rose au milieu des blancheurs d'un salon clair
et de ses dorures. »
En 1728, Natoire quittait Rome pourrntreerà
Paris. Mais là, l'Académie ne s'empressa pas de
lui ouvrir ses portes. Il ne fut académicien que le
31 décembre 1734, un an à peu près après Bou-
cher.
En 1735, tous deux furent nommés professeurs
adjoints et en 1737, enfin, premiers professeurs
titulaires.
Pour sa réception à l'Académie, Natoire pro-
duisit un tableau représentant Fb'/zz/y 7/2072/7772/2272/ ri
F72/C22272 2/cA' 227*7722:.? 7^0727* A72C2: (au Louvre aujour-
d'hui), sujet banal au goût du jour, et que Natoire
a traité d'assez médiocre façon, du reste.
CH. KATOtRE, LE FEST2X DE I.A DÉESSE.
C'est à cette époque que Natoire s'occupa de la
décoration de l'un des plafonds de l'hôtel Soubise,
devenu depuis le Dépôt des archives nationales.
L'architecture de ce salon avait été confiée à
l'architecte Boffrand et Natoire entreprit d'en dé-
corer les huit tympans en retombée de voûte, en y
retraçant les scènes principales de l'histoire de
Psyché.
U le fit avec un réel succès : l'habile groupement
des figures, le coloris un peu chaud, une certaine
saveur dans la composition, tout, sauf peut-être le
dessin toujours assez faible chez Natoire, concourt
à faire de cet ensemble décoratif une des œuvres
les mieux réussies de l'artiste.
M. Ch.-L. Cardon, membre de notre Comité de
la peinture décorative et collectionneur aimable, a
bien voulu nous prêter une série de dessins repré-
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exécutée pour ce salon de l'hôtel Soubise par
Natoire. Il y a joint une étude originale de l'artiste
ayant pour sujet : raw'g <272 c/b/ ^227*
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De tout cela, y compris /c ^b^/2'72 & A2 Z/c'cMc,
qui vient d'entrer dans nos collections, nous avons