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La chronique des arts et de la curiosité — 1878

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Nr. 5 (2 Février)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26617#0043
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ET DE LA CURIOSITÉ

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Dupré, 69, rue Ampère. — Geoffroy Dechaume,
13, quai d’Anjou. — Adolphe Geoffroy, 6, rue
Linnée. ^

MM. Émile de Girardin. -Lemaire. 1, rue
Saint-Claude (Marais). — Ernest Maindron, 8,
rue Jean-de-Beauvais. — Eugène Mesplès, 17,
quai d’Anjou. — Paul Mantz. —AntonyMéray,
31, rue de Sèvres. — Paul Meurice. — Nadar,
51, rue d’Anjou-Saint-Honoré. — Camille Pel-
letan. —Paul de Saint-Victor. — Steinheil, 152,
rue de Vaugirard. —Adolphe Steinheil, 152,
rue de Vaugirard. — Auguste Vacquerie. —
Pierre Véron.

Les noms suivis d’adresses sont ceux des
membres spécialement chargés de recueillir
les adhésions et de fournir aux propriétaires
des œuvres qu’il s’agit d’exposer, tous les ren-
seignements nécessaires.

Le Cercle artistique de la rue Saint-Arnaud
a ouvert son exposition, qui durera jusqu’au
25 février.

- Citons parmi les principaux exposants les
noms suivants :

Peinture : MM. Bastien Lepage, Bernier,
Bonnat, Briguiboul, Brillouin, Caraud, Ben-
jamin Constant, Cot, Desbrosse, de Dramard,
Tony Faivre, Ferrier, de la Foulhouze, Fran-
çais, Renner, Jadin fils, de Joughe, Jundt,
Landelle, Jean-Paul Laurens, Lavieille, Le-
matte, Hector Leroux, Luminais, Pasini, Vey-
rassat, etc., etc.

Sculpture : MM. Aizelin, Robert David
d’Angers, Aimé Millet, Oliva, Vasselot, etc.

Les œuvres les plus importantes de l’Expo-
sition sont incontestablement : Une chasse au
fauc m, de M. Pasini, tableau d’une exécution
et d'un charme exquis qui fait penser à Fro-
mentin ; le Portrait de Mlle V. K., par M. Bas-
tien Lepage, dans une manière toute diffé-
rente de celle que le jeune peintre avait
adoptée jusqu’à ce jour, et une puissante étude
d’animaux par M. Van Marke.

■--

NOUVELLES

**, Pendant l’année 1877, la bibliothèque
de l’Ecole des beaux-arts a été fréquentée par
7.907 lecteurs. Ce chiffre se décompose comme
suit :

Architectes, 2.323 ;

Peintres, 3.700;

Sculpteurs, 717 ;

Graveurs, 26 ;

Amateurs, 1.141.

En 1876, le nombre des lecteurs ne s’était
élevé qu’à 6.725, soit 1.182 de moins qu’en
1877 ; en 1875, à 5.763 seulement.

Depuis sa fondation, en 1864, la Biblio-
thèque a reçu en tout 63.746 lecteurs. C’est un
chiffre qui se passe de commentaires.

Le Musée de Cluny ouvrira prochaine-
ment au public une salle nouvelle, qui a été
installée dans les constructions récemment éle-

vées au-dessus de la salle dite des Voitures.
Elle sera ouverte dans quinze jours. Elle est
consacrée à la collection de céramique persane
et orientale,formée parles soins deM. duSom-
inerard, et dont notre collaborateur M. Marius
Vachon a récemment signalé dans la Gazette
toute l’importance. Cette collection, toute nou-
velle à Paris, est vraiment admirable, et nous
pouvons lui prédire un grand succès de pu-
blic.

On pourra voir également dans diverses
salles plusieurs monuments de haute valeur
récemment acquis.

On travaille au remaniement du catalogue
du musée, qui laissait beaucoup à désirer. Le
nouveau catalogue sera prêt pour l’Exposition.

*** If Athenœum annonce que les fouilles de
Kouyunjik, près de Ninive, interrompues par
la mort prématurée de M. Georges Smith, du
British Muséum, vont être reprises par M. Ras-
sam, déjà connu par ses nombreux travaux
snr les antiquités assyriennes.

NÉCROLOGIE

- Les journaux de Strasbourg annoncent la
mort d’un dessinateur alsacien bien connu,
M. Théophile Schuler, l’auteur des Schliiteurs
et des Bûcherons aes Vosges. Il illustra presque
toutes les œuvres d’Erckmann-Chatrian, plu-
sieurs ouvrages de Jules Verne, les Châtiments,
de Victor Hugo, et un grand nombre des pu-
blications pour l’enfance dont la maison Hetzel
s’est fait une spécialité.

Le 14 de ce mois est morte, à Londres,
Mme Dury-Palliser, qui a écrit an livre sur la
dentelle, divers travaux sur des expositions
rétrospectives et a traduit l’Histoire de la céra-
mique-et l’Histoire du mobilier, de Albert Jac-
quemart.

ACQUISITIONS DU LOUVRE

Nous avons parlé dans notre dernier numéro
d’un portrait d’Ingres, récemment entré au
Louvre. Voici, à ce sujet, quelques renseigne-
ments complémentaires.

C’est le portrait de M. Bocbet, ami du pein-
tre. Il est représenté, jeune encore, en costume
d’élégant de 1811, habit marron à collet de
velours, haute cravate blanche, pantalon gris
bleu sur lequel se détachent des breloques
finement ciselées. Les gants sont verts; de la
main droite il tient une badine et le chapeau
est placé sous le bras gauche. Tout ce costume
e>t curieusement et magistralement rendu. La
tète, qui regarde le spectateur, est peinte de
cette façon serrée et affirmé*, qui caractérise
surtout la première manière dumaître. Elle est
admirablement étudiée.

MM. Bocbet fils, qui tenaient beaucoup à ce
 
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