N° 19 — 1878
BUREAUX, 8, RUE FAVART.
il Mai.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE SAMEDI MATIN
Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
Un an
PARIS ET DÉPARTEMENTS :
12 fr. | Six mois. ,
8 F
CONCOURS ET EXPOSITIONS
L’Académie des Beaux-Arts, dans sa séance
du 27 avril, a décerné le prix d’architecture
Duc à M. François Boitte, auteur du tombeau
du général de Lamoricière.
Voici les noms des dix élèves de l’École des
beaux-arts qui ont été admis à rentrer en loges
pour le grand prix de Rome (sculpture) après
jugement du second essai :
1° Edmond Grasset, élève de M. Dumont; —
2° Alfred Bouchet, élève du même; — 3° Au-
guste Suchetet, élève de M. Cavelier;— 4° Do-
minique Labattut, élève de M. Joulfroy ; —
5° Camille Lefebvre, élève de M. Cavelier; —
6° Jean Mombur, élève de MM. Dumont et
Bonnassieux; — 7° Paul Puech, élève de
MM. Falguière et Dumont; — 8° Pierre-Au-
guste Pœne, élève de M. Dumont; — 9° Dar-
befeuille, élève de M. Cavelier; — 10° Léon
Fagel, élève de M. Cavelier.
L’entrée en loges a eu lieu le 6 mai.
La sortie est fixée au 29 juillet.
L’exposition du concours durera trois jours
à partir du 3! juillet.
Le jugement sera rendu le samedi 3 août.
La direction des beaux-arts vient d’auto-
riser le transport à Strasbourg du tableau la
Lapidation de saint Etienne, de M. Wencker,
prix de Rome, qui se trouve à l’Exposition
universelle. M. Wencker est Strasbourgeois.
Son tableau arrivera à Strasbourg pour l’expo-
sition de la Société des beaux-arts qui s’ou-
vrira dans cette ville le 2o mai.
Nous croyons savoir qu’un petit nombre
seulement des artistes invités ont répondu
jusqu’à ce jour à l’appel du comité strasbour-
geois, ce qui est d’autant plus regrettable
que la ville de Strasbourg d;spose de sommes
assez considérables, destinées à la reconsti-
tution de son musée de peinture, et semble
désireuse d’acquérir un certain nombre de
tableaux.
L’exposition de la Société des amis des arts
de Strasbourg devant ouvrir le 23, les inté-
ressés n'ont que le temps de remettre leurs
toiles à M. Pottier, rue Gaillon, 16, qui est
chajgé de leur expédition.
NOTES LATÉRALES
A PROPOS DE L’EXPOSITION
L’Exposition rétrospective est fort en relard
au Trocadéro ; mais dn comprendra qu’elle ne
peut avancer promptement, à U façon dont les
architectes du palais en usent avec elle.
Comme il y aura là quelques valeurs, et que
les exposants n’ont qu’un intérêt purement
moral à les montrer au public, ceux qui diri-
gent cette exposition attendent qu’on leur
fasse àes portes pour défendre les valeurs dont
ils auront la garde. Tant qu’ils n’auront pas de
portes, solides, fermant bien, ils ne mettront
rien dans les salles du Trocadéro.
Autre chose : Avant le 1ur mai, ils avaient
placé leurs vitrines, divisé leurs salles par des
cloisons en briques, recouvertes de toile peinte,
bordées de plinthes en bois. Les architectes
ont trouvé bon, pour donner un plus beau
passage au cortège inaugurateur, de faire en-
lever les cloisons, et fourrer les vhrines en tas
dans des recoins. L’économie et la rapidité de
l’installation, on le voit, ne gagnerontpas pré-
cisément à cette petite opération.
Les architectes tiennent à leur palais, mais
ils semblent ne pas plus se soucier de l’expo-
sition rétrospective que d’une pomme
BUREAUX, 8, RUE FAVART.
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8 F
CONCOURS ET EXPOSITIONS
L’Académie des Beaux-Arts, dans sa séance
du 27 avril, a décerné le prix d’architecture
Duc à M. François Boitte, auteur du tombeau
du général de Lamoricière.
Voici les noms des dix élèves de l’École des
beaux-arts qui ont été admis à rentrer en loges
pour le grand prix de Rome (sculpture) après
jugement du second essai :
1° Edmond Grasset, élève de M. Dumont; —
2° Alfred Bouchet, élève du même; — 3° Au-
guste Suchetet, élève de M. Cavelier;— 4° Do-
minique Labattut, élève de M. Joulfroy ; —
5° Camille Lefebvre, élève de M. Cavelier; —
6° Jean Mombur, élève de MM. Dumont et
Bonnassieux; — 7° Paul Puech, élève de
MM. Falguière et Dumont; — 8° Pierre-Au-
guste Pœne, élève de M. Dumont; — 9° Dar-
befeuille, élève de M. Cavelier; — 10° Léon
Fagel, élève de M. Cavelier.
L’entrée en loges a eu lieu le 6 mai.
La sortie est fixée au 29 juillet.
L’exposition du concours durera trois jours
à partir du 3! juillet.
Le jugement sera rendu le samedi 3 août.
La direction des beaux-arts vient d’auto-
riser le transport à Strasbourg du tableau la
Lapidation de saint Etienne, de M. Wencker,
prix de Rome, qui se trouve à l’Exposition
universelle. M. Wencker est Strasbourgeois.
Son tableau arrivera à Strasbourg pour l’expo-
sition de la Société des beaux-arts qui s’ou-
vrira dans cette ville le 2o mai.
Nous croyons savoir qu’un petit nombre
seulement des artistes invités ont répondu
jusqu’à ce jour à l’appel du comité strasbour-
geois, ce qui est d’autant plus regrettable
que la ville de Strasbourg d;spose de sommes
assez considérables, destinées à la reconsti-
tution de son musée de peinture, et semble
désireuse d’acquérir un certain nombre de
tableaux.
L’exposition de la Société des amis des arts
de Strasbourg devant ouvrir le 23, les inté-
ressés n'ont que le temps de remettre leurs
toiles à M. Pottier, rue Gaillon, 16, qui est
chajgé de leur expédition.
NOTES LATÉRALES
A PROPOS DE L’EXPOSITION
L’Exposition rétrospective est fort en relard
au Trocadéro ; mais dn comprendra qu’elle ne
peut avancer promptement, à U façon dont les
architectes du palais en usent avec elle.
Comme il y aura là quelques valeurs, et que
les exposants n’ont qu’un intérêt purement
moral à les montrer au public, ceux qui diri-
gent cette exposition attendent qu’on leur
fasse àes portes pour défendre les valeurs dont
ils auront la garde. Tant qu’ils n’auront pas de
portes, solides, fermant bien, ils ne mettront
rien dans les salles du Trocadéro.
Autre chose : Avant le 1ur mai, ils avaient
placé leurs vitrines, divisé leurs salles par des
cloisons en briques, recouvertes de toile peinte,
bordées de plinthes en bois. Les architectes
ont trouvé bon, pour donner un plus beau
passage au cortège inaugurateur, de faire en-
lever les cloisons, et fourrer les vhrines en tas
dans des recoins. L’économie et la rapidité de
l’installation, on le voit, ne gagnerontpas pré-
cisément à cette petite opération.
Les architectes tiennent à leur palais, mais
ils semblent ne pas plus se soucier de l’expo-
sition rétrospective que d’une pomme