N° 18 — 1878
BUREAUX, 8, RUE FAVART.
4 Mai.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A I.A GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE SAMEDI MATIN
Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de ia Curiosité.
PARIS ET DÉPARTEMENTS :
Un an. ....... . 12 fr. | Six mois. ... 8 fr
MOUVEMENT DES ARTS
Collection Faure
Voici les prix obtenus par les principaux
tableaux: les Gaulois, de Corot (mise à prix j
20.300 fr.), 13.100 fr.; les Bûcheronnes, du
même (mise à prix 30.000 fr.), 13.500fr.; Ylta-
lienne, du même, 8.000 fr.; le Braconnier, de
Diaz, 14.600 ir.; le Bon Bock, de Manet (Salon
de 1873), 10.000 fr. (chiffre égal à la mise à
prix) ; le Bal de l’Opcra, du même, 6.000 fr.;
les Dômes de Boldini, 8.000 fr.; le Piano, du
même, 13.000 fr.
Total des quarante-deux toiles vendues,
209.000 fr.
Collection de M. Ivan Tourguéneff
Me Charles Pillet, commissaire-priseur.
Tableaux modernes
Le matin, par Corot, 1.500 fr. ; la Plage, par
Courbet, 430 fr, ; le Soir, paysage, par Daubiguy,
2.250 fr. ; Paysage par le même, 1.420 fr.; Inté-
rieur de forêt, par Diaz, 2,250 fr. ; Chemins dans
un bois, par le même, 1.000 fr. ; Femmes turques
dans un paysage, par le même, 1.220 fr. ; les Ge-
nêts, par Cliintreuil, 490 fr. ; les Cabanes, de Jules
Dupré, 3.030 fr. ; Pâturage, par Jacque, 3.600 fr.;
la Bergerie, par le même, 2.200 fr. ; Fruits, par
Jeannin, 450 fr. ; les Chaumières, par Georges Mi-
chel, 530 fr. ; une Aiguière en argent et son pla-
teau posés sur une table couverte d’un tapis vert,
par Vollon, 650 fr.
Tableaux anciens
La Mare, par Cornélis Decker, avec figures d’A-
drien Van Ostade, 1.520 fr. ; Paysage, par Van der
Neer, 2.800 fr. ; Paysage-marine, de Salomon
Ruysdael, 2.420 fr.; le Départ, de David Téniers,
3.100 fr.
Avec la collection de M. Ivan Tourguéneff
a été vendue la collection d’un autre amateur,
formée d’une vingtaine de tableaux seulement,
presque tous de l’école ancienne. Nous cite-
rons :
Port de mer, par J. Breughel, dit de Velours,
820 fr.; Vue de Rhenen, d’Albert Guyp, 1.000 fr.;
le Forgeron, par le même, 4.520 fr.; Château fort,
de Van Goyen, 510 fr.; Paysage-marine, site hol-
landais, eftet de clair de lune, par Van der Neer,
810 fr.; les Deux Musiciens, de Peters Codde,
1.100 fr.; les Dunes de Scheveningen, par Vander
Poel, 1.000 fr.; l’Auberge, par Salomon Ruysdael,
j 820 fr.; le Cours d’eau par Jacques Ruysdael, 4.860 fr.
les Joueurs de cartes, de Van Brekelenkamp, 660 f,;
! l’Abreuvoir, de Philippe Wouwerman, 3.300 fr.;
Bords de l’Oise, par Daubigny, 2.155 fr.
Le total des adjudications de ces ventes s’est
j élevé à 69.708 fr.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
Exposition Universelle
L’ouverture de l’Exposition a été célébrée
le 1er mai avec un éclat exceptionnel: cette
solennité a été une véritable fête nationale,
la plus belle, la plus spontanée, que l’on eût
! jamais vue à Paris.
Les sections artistiques n’étaient pas ouver-
tes au public le premier jour, mais dès le
lendemain, plusieurs salhs, notamment ' elles
de l’Angleterre, s’offraient aux regards des
visiteurs, et l’impression générale était excel-
lente.
Nousnousbornons aujourd’hui à ce s quelques
lignes pour constater le fait matériel de l’ou-
verture, et l’effet produit dès l’abord, effet
qui permet de présager un succès sans précé-
dent à l’Exposition, quand même la paix de
BUREAUX, 8, RUE FAVART.
4 Mai.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A I.A GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE SAMEDI MATIN
Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de ia Curiosité.
PARIS ET DÉPARTEMENTS :
Un an. ....... . 12 fr. | Six mois. ... 8 fr
MOUVEMENT DES ARTS
Collection Faure
Voici les prix obtenus par les principaux
tableaux: les Gaulois, de Corot (mise à prix j
20.300 fr.), 13.100 fr.; les Bûcheronnes, du
même (mise à prix 30.000 fr.), 13.500fr.; Ylta-
lienne, du même, 8.000 fr.; le Braconnier, de
Diaz, 14.600 ir.; le Bon Bock, de Manet (Salon
de 1873), 10.000 fr. (chiffre égal à la mise à
prix) ; le Bal de l’Opcra, du même, 6.000 fr.;
les Dômes de Boldini, 8.000 fr.; le Piano, du
même, 13.000 fr.
Total des quarante-deux toiles vendues,
209.000 fr.
Collection de M. Ivan Tourguéneff
Me Charles Pillet, commissaire-priseur.
Tableaux modernes
Le matin, par Corot, 1.500 fr. ; la Plage, par
Courbet, 430 fr, ; le Soir, paysage, par Daubiguy,
2.250 fr. ; Paysage par le même, 1.420 fr.; Inté-
rieur de forêt, par Diaz, 2,250 fr. ; Chemins dans
un bois, par le même, 1.000 fr. ; Femmes turques
dans un paysage, par le même, 1.220 fr. ; les Ge-
nêts, par Cliintreuil, 490 fr. ; les Cabanes, de Jules
Dupré, 3.030 fr. ; Pâturage, par Jacque, 3.600 fr.;
la Bergerie, par le même, 2.200 fr. ; Fruits, par
Jeannin, 450 fr. ; les Chaumières, par Georges Mi-
chel, 530 fr. ; une Aiguière en argent et son pla-
teau posés sur une table couverte d’un tapis vert,
par Vollon, 650 fr.
Tableaux anciens
La Mare, par Cornélis Decker, avec figures d’A-
drien Van Ostade, 1.520 fr. ; Paysage, par Van der
Neer, 2.800 fr. ; Paysage-marine, de Salomon
Ruysdael, 2.420 fr.; le Départ, de David Téniers,
3.100 fr.
Avec la collection de M. Ivan Tourguéneff
a été vendue la collection d’un autre amateur,
formée d’une vingtaine de tableaux seulement,
presque tous de l’école ancienne. Nous cite-
rons :
Port de mer, par J. Breughel, dit de Velours,
820 fr.; Vue de Rhenen, d’Albert Guyp, 1.000 fr.;
le Forgeron, par le même, 4.520 fr.; Château fort,
de Van Goyen, 510 fr.; Paysage-marine, site hol-
landais, eftet de clair de lune, par Van der Neer,
810 fr.; les Deux Musiciens, de Peters Codde,
1.100 fr.; les Dunes de Scheveningen, par Vander
Poel, 1.000 fr.; l’Auberge, par Salomon Ruysdael,
j 820 fr.; le Cours d’eau par Jacques Ruysdael, 4.860 fr.
les Joueurs de cartes, de Van Brekelenkamp, 660 f,;
! l’Abreuvoir, de Philippe Wouwerman, 3.300 fr.;
Bords de l’Oise, par Daubigny, 2.155 fr.
Le total des adjudications de ces ventes s’est
j élevé à 69.708 fr.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
Exposition Universelle
L’ouverture de l’Exposition a été célébrée
le 1er mai avec un éclat exceptionnel: cette
solennité a été une véritable fête nationale,
la plus belle, la plus spontanée, que l’on eût
! jamais vue à Paris.
Les sections artistiques n’étaient pas ouver-
tes au public le premier jour, mais dès le
lendemain, plusieurs salhs, notamment ' elles
de l’Angleterre, s’offraient aux regards des
visiteurs, et l’impression générale était excel-
lente.
Nousnousbornons aujourd’hui à ce s quelques
lignes pour constater le fait matériel de l’ou-
verture, et l’effet produit dès l’abord, effet
qui permet de présager un succès sans précé-
dent à l’Exposition, quand même la paix de