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La chronique des arts et de la curiosité — 1878

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Nr. 13 (30 Mars)
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98

LA CHRONIQUE DES ARTS

COLLECTION SAINT-RÉMY
Me Charles Pillet, commissaire-priseur

Tableaux et dessins

Vue prise à Wiudsor-CasRe, par Bonington,
1.320 fr.; vue d’Italie, par Corot, 1.420 fr.; les
Bords de l’Oise à Auvers, par Daubigny, 2.720 fr.;
par Diaz : les Trois Amis : un tout jeune enfant,
vêtu d’une robe blanche serrée par une ceinture
en filigrane d’argent, joue avec un agneau qu’il
entoure d’une guirlande de fleurs; un chien est
couché à ses pieds, 2.600 fr.; Rêverie, 2.100 fr.;
la Confidence, 1.100 fr.; l’Enfant et la Chèvre,
1.310 fr.; le Cours d’eau, 1.210 fr.; Femme turque
et ses enfans, 1.320 fr.; Diane chasseresse, 4.000 fr.;
le Sentier, de Th. Rousseau, 5.000 fr.; l’Abreuvoir,
par le même, 3.450 fr.; Plage à marée basse, par
Eug. Isabey;1.100 fr.; le Zouave à la tranchée,
aquarelle, par Pils, 500 fr.; Marine, aquarelle de
Ziem, 400 fr.; la prise de Cambrai, par Van der
Meulen, 640 fr.; Je Moulin à vent, de Van Goyen,
485 fr.; Portrait de la Camargo, étude au pastel,
par La Tour, 260 fr.

Objets d’art

Portrait d’homme de l’école française au seizième
siècle, miniature à l’huile, 500 fr.; deux autres
miniatures à l’huile, portrait de Alexandre Farnèse,
duc de Parme (15901, 310 fr.; portrait de jeune
fille, École espagnole du seizième siècle, 380 fr.;
Mme qe Montespan, miniature ovale sur vélin,
avec cadre du temps de Louis XIV, 390 fr.; vitrail
suisse, représentant un guerrier s’appuyant d’une
main sur une épée à deux mains et de l’autre
sur un large écusson armorié: dans le haut, scène
de chasse à l’ours ; dans le bas, la date de 1554,
avec les noms de Philippe Adam Von Grosviller,
580 fr.; un autre vitrail à figure de guerrier debout,
avec écusson armorié, 710 fr.; deux petits vitraux
représentant chacun une châtelaine près d’un
écusson armorié et portant la date, l’un de 1520 et
l’autre de 1524, 1.600 fr.; faïences italiennes de la
fabrique de Pesaro : un plat rond à décor, à reflets
métalliques mordorés et bleu nacré : au centre,
saint François recevant les stigmates, 660 fr.; un
autre, avec une femme debout tenant un cœur
percé de flèches et surmonté d’une couronne, 525 fr.;
deux vases, 995 fr.; une cruche en grès de Flan-
dre, 305 fr., etc.

Cette vente a produit 92.487 fr.

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CONCOURS ET EXPOSITIONS

Prix de Sèvres de 1878

JUGEMENT DE LA SECONDE ÉPREUVE

L’exposition publique aura lieu les 5, 6, 7
et 8 avril, de 10 ai heures, à l’Ecole des
beaux-arts (entrée par le quai). Le jugement
sera rendu le 6.

Les sujets du concours sont :

1° Un objet en céramique destiné à être
donné en récompense aux exposants du
groupe des beaux-arts.

2° Une coupe en porcelaine destinée à être
donnée en récompense aux exposants des
classes de l’agriculture et des animaux vivants.

Huit artistes ont été admis à la seconde
épreuve ; ce sont, pour le premier sujet :
MM. E. Charrier, E. Couty, Mayeux, Sandier.

Et pour le second sujet : MM. P. Avisse,
Allaux, Clerc, E. Couty.

Le concours semestriel de peinture à l’Ecole
des beaux-arts s’est terminé par les récom-
penses suivantes : Premières médailles :
MM. Doucet, élève de M. Lefebvre ; Roger
Lionnel, élève de M. Cabanel. — Mention :
M. Lame, élève de M. Cabanel.

La Société lorraine des Amis des Arts ou-
vrira, le 15 mai prochain, sa vingt-deuxième
exposition à Nancy.

Les œuvres d’art devront être adressées, avant
le 1er mai, à M. Carpentier, rue Ilalévy, G.

Pour plus amples renseignements, s’adresser
à M. Cournault, président de la Société à
Nancy.

LE LEGS DE LA COMTESSE DUCHATEL

Nous compléterons, en les rectifiant sur cer-
tains points, les renseignements que nous
avons donnés en dernière heure dans Je précé-
dent numéro de la Chronique. Ce n’est pas
l’ensemble de sa collection de tableaux que
Mme la comtesse Ducliàtel a légué au Louvre,
mais seulement les cinq tableaux qui en font
la célébrité européenne, tableaux qui mis en
vente eussent atteint des prix énormes et que
notre Musée eût très-probablement dû laisser
échapper. Ces cinq tableaux, que tout Je
monde connaît au moins de réputation et
que l’on a pu voir exposés aux Alsaciens-
Lorrains, représentent en effet une valeur
de cinq ou six cent mille francs. Ce sont
l’Œdipe, d’Ingres, peint en 1808, la Source, du
même, de 1859, deux volets splendides, par
Antonio Moro, enfin, la Vierge entourée de
Saints, de Memling, qui est admise unanime-
ment comme l’une des œuvres les mieux con-
servées, les pins importantes et les plus ma-
gnifiquement belles du peintre delà Châsse de
sainte Ursule. Ce dernier tableau peut être
mis en parallèle avec Y Adoration des Mages,
de l’hôpital de Bruges.

Nous n’avons pas besoin de rappeler à nos
lecteurs que ces tableaux ont été l’objet, dans
la Gazette des Beaux-A-ts (t. XII, lre période,
p. 5 et 247), d’une étude approfondie, signée
par notre éminent collaborateur, M. le vicomte
Henri Delaborde, conservateur du Cabinet des
Estampes. Les trois principaux ont été l’oc-
casion de gravures qui comptent certainement
parmi les meilleures de la Gazette. La Source et
le Memling ont été gravés par Flameng,
l’Œdipe, par Gaillard (t. XXIII, Jre période,

p. 202).
 
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