DOI Heft:
Nr. 11 (12 Mars)
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82
LA CHRONIQUE DES ARTS
Watteau : 110. — 2355. Le Petit Fumeur, par
Meissonier : 100.
Collection d'un Amateur
MM. P. Chevallier et B. Lasquin
1. Peintures. — Berck Heyde. La Grande Place de
Harlem : 880. — 2. Boilly. L'Innocent: 2.200; —
3. Les Petites Coquettes: 3.555. — 5. Coypel. Le
Triomphe d'Ampliitrite : 1.600. — 7. M/le Gérard.
Portrait présumé de Grétry : 1.480. — 11 .Juliard.
Le Repos des Bergers: 600. —12. Krauss (d'après).
La Gaieté sans embarras : 405. — 13. Lacroix. En-
trée d'un port de mer: 200. — 14. — Lancret
(Genre de). L'Oiseau apprivoisé : 360. — 16. Le-
prince (Gustave). La fête des Loges et 17, Leprince
(Xavier). Le Carnaval sur les boulevards de Paris:
2,320.— 18. Leprince (J.B.). Guerrier tartare : 600.
— 19. Loo (Miehel Van). Portrait de femme : 365.
— 20. Moreau (Attribué à Louis). Les Amants : 390.
— 23. Iienou. La Sultane : 1.250. — 25. Swebach
des Fontaines, La Halte et 26. Bestiaux au pâtu-
rage : 1.580. — 29. — Teniers (Attribué à). Taba-
gie : 1.320.
Gouaches et dessins. — 29. Boilly. Les Tondeurs
de chiens du Pont-Neuf: 290; — 30. La Première
Dent: 730; — 31. La Dernière Dent: 520. — 33.
Charlier. Baigneuse: 505. — 37. — Hubert.Robert.
Terrasses du Monte-Pincio, à Rome : 200; — 38.
Fontaine au bas d'une terrasse : 260. — 39. Mallet.
Piège d'amour: 1.500; — 40. Confidences: 980;
— 41. Le Café : 720.
Gravures en couleurs. — 43. Debucourt. Prome-
nade de la galerie du Palais-Royal : 510; — La
promenade publique: 400; — 46. Les Dons, im-
prudents; Le Retour à la vertu : 510. —47. Janinet,
d'après Lawreince. La.Lettre. L'Aveu difficile: 320.
Meubles anciens. — 49. Meuble à deux corps du
temps de la Renaissance, en bois sculpté et in-
crusté de plaquettes de marbre noir: 1.4to. —
50. Meuble de la Renaissance à deux corps, en
bois sculpté : 1.450. — 54. Commode du temps de
Louis XVI, en bois de placage et marqueterie :
1.340. — 68. Chaise à porteurs de l'époque Louis
XV, tendue de cuif : 900. — 60. Meuble de salon
en noyé sculpté, recouvert en tapisserie de l'épo-
que Louis XV et composé d'un canapé et de six
fauteuils: 6.900. — 65. Deux candélabres du
temps de Louis XVI, à trois lumières en bronze
doré, ' supportés par des statuettes de femmes :
1.300 .
78. Bronze de Barye. Lionne dévorant une
gazelle : 325. — 80. Les Enfants au nid, d'après
Pïgalle, deux épreuves anciennes : 1.480. — 89.
Marbre rouge. Statuette d'enfant couché sur une
tortue, signé B. Gampigli : 700. — 90. Marbre
blanc. Buste de jeune paysane, dans la manière
de Houdon : 1.020. — 93. Sucrier ovale du temps
de Louis XVI, argent fondu et ciselé : 1.305. —
94. Deux flambeaux époque Louis XIV, en argent
ciselé : 1.480. — 107-108. Deux assiettes envieux
Rouen, à décor polychrome. Au centre, une cor-
beille de fleurs : 590. — 123. Deux figurines d'an-
cienne porcelaine de Saxe, décorées en couleur
et rehaussées d'or, Flore et Cérès : 1.120.—
124. Deux figurines en vieux Saxe : Enfants chi-
nois dansant et coiffés de feuillages : 1.250. —
213. Tapisserie d'Aubusson du temps de Louis XV,
représentant les récréations des bergers : 2.200.—
214 et 216. Suite de trois tapisseries du temps de
Louis XVI, à sujets de médaillons, à personnages
et bordures à draperies et rinceaux : 2.120.
La vente a produit 83.500 francs.
Dans la vente dos aquarelles du peintre Ed-
mond Debon, faite le 17 février à l'hôtel Drouot,
les prix d'adjudication ont varié selon l'impor-
tance des œuvres depuis 100 jusqu'à 325 francs,
Dans la vente des tableaux de M. Trouillebert.
les prix ont varié de 100 à 610 francs.
CONCOURS & EXPOSITIONS
L'exposition des œuvres de Ferdinand
Gaillard vient d'être ouverle à l'Ecole des
Beaux-Arts, quai Malaquais. Cette exposition
est des plus intéressantes, car elle nous fait
connaître, sous toutes ses faces, le talent du
grand artiste qui vient de mourir ; elle com-
prend des peintures, parmi lesquelles le Por->
trait de Mgr de Ségur, le Portrait de M.
Rochaïd-Dadlia, ceux de « Ma Tante » et de
l'Abbé Rogerson, une grande quantité de des-
sins, calques des peintures de Pompeïet études
pour les portraits et les gravures d'après les
maîtres; enfin, la série complète des planches
de l'œuvre avec tous leurs états différents.
Nous souhaitons que cette exposition trouve
auprès des artistes et des amateurs le succès
dont elle est digne.
Nous avons annoncé que l'Union Cen-
trale des Arts décoratifs ouvrirait cette an-
née sa neuvième exposition.
Elle aura lieu au palais de l'Industrie, du
1er août au 25 novembre.
Les expositions les plus récentes, celles de
1880, 188^, 188A, avaient été conçues d'après
un plan volontairement restreint, ou du moins
spécialisé. Elles consistaient à réunir, près
des matières premières que façonne la main
de l'homme, les produits sévères ou charmants
qu'il en tire. On a pu voir ainsi, dans des en-
sembles méthodiques, les conquêtes des arts
du métal, les tissus, le bois, le papier, la terre,
et le verre utilisés et embellis.
L'exposition de 1887 sera récapitulative et
comme le résumé de l'œuvre antérieure de
l'Union Centrale.
L'Union fait appel, non à un art spécial,
mais à tous les arts de l'ornement, quelles que
soient les matières qu'ils utilisent, quels que
soient le style, la couleur, les formes de créa-
tions qu'ils inventent ou qu'ils décorent.
Le règlement n'interdit pas l'envoi des œu-
vres qui ont déjà figuré au palais des Champs-
Elysées. Ces ouvrages de la veille seront
comme des points de repère qui permettront
de mesurer le progrès accompli.
LA CHRONIQUE DES ARTS
Watteau : 110. — 2355. Le Petit Fumeur, par
Meissonier : 100.
Collection d'un Amateur
MM. P. Chevallier et B. Lasquin
1. Peintures. — Berck Heyde. La Grande Place de
Harlem : 880. — 2. Boilly. L'Innocent: 2.200; —
3. Les Petites Coquettes: 3.555. — 5. Coypel. Le
Triomphe d'Ampliitrite : 1.600. — 7. M/le Gérard.
Portrait présumé de Grétry : 1.480. — 11 .Juliard.
Le Repos des Bergers: 600. —12. Krauss (d'après).
La Gaieté sans embarras : 405. — 13. Lacroix. En-
trée d'un port de mer: 200. — 14. — Lancret
(Genre de). L'Oiseau apprivoisé : 360. — 16. Le-
prince (Gustave). La fête des Loges et 17, Leprince
(Xavier). Le Carnaval sur les boulevards de Paris:
2,320.— 18. Leprince (J.B.). Guerrier tartare : 600.
— 19. Loo (Miehel Van). Portrait de femme : 365.
— 20. Moreau (Attribué à Louis). Les Amants : 390.
— 23. Iienou. La Sultane : 1.250. — 25. Swebach
des Fontaines, La Halte et 26. Bestiaux au pâtu-
rage : 1.580. — 29. — Teniers (Attribué à). Taba-
gie : 1.320.
Gouaches et dessins. — 29. Boilly. Les Tondeurs
de chiens du Pont-Neuf: 290; — 30. La Première
Dent: 730; — 31. La Dernière Dent: 520. — 33.
Charlier. Baigneuse: 505. — 37. — Hubert.Robert.
Terrasses du Monte-Pincio, à Rome : 200; — 38.
Fontaine au bas d'une terrasse : 260. — 39. Mallet.
Piège d'amour: 1.500; — 40. Confidences: 980;
— 41. Le Café : 720.
Gravures en couleurs. — 43. Debucourt. Prome-
nade de la galerie du Palais-Royal : 510; — La
promenade publique: 400; — 46. Les Dons, im-
prudents; Le Retour à la vertu : 510. —47. Janinet,
d'après Lawreince. La.Lettre. L'Aveu difficile: 320.
Meubles anciens. — 49. Meuble à deux corps du
temps de la Renaissance, en bois sculpté et in-
crusté de plaquettes de marbre noir: 1.4to. —
50. Meuble de la Renaissance à deux corps, en
bois sculpté : 1.450. — 54. Commode du temps de
Louis XVI, en bois de placage et marqueterie :
1.340. — 68. Chaise à porteurs de l'époque Louis
XV, tendue de cuif : 900. — 60. Meuble de salon
en noyé sculpté, recouvert en tapisserie de l'épo-
que Louis XV et composé d'un canapé et de six
fauteuils: 6.900. — 65. Deux candélabres du
temps de Louis XVI, à trois lumières en bronze
doré, ' supportés par des statuettes de femmes :
1.300 .
78. Bronze de Barye. Lionne dévorant une
gazelle : 325. — 80. Les Enfants au nid, d'après
Pïgalle, deux épreuves anciennes : 1.480. — 89.
Marbre rouge. Statuette d'enfant couché sur une
tortue, signé B. Gampigli : 700. — 90. Marbre
blanc. Buste de jeune paysane, dans la manière
de Houdon : 1.020. — 93. Sucrier ovale du temps
de Louis XVI, argent fondu et ciselé : 1.305. —
94. Deux flambeaux époque Louis XIV, en argent
ciselé : 1.480. — 107-108. Deux assiettes envieux
Rouen, à décor polychrome. Au centre, une cor-
beille de fleurs : 590. — 123. Deux figurines d'an-
cienne porcelaine de Saxe, décorées en couleur
et rehaussées d'or, Flore et Cérès : 1.120.—
124. Deux figurines en vieux Saxe : Enfants chi-
nois dansant et coiffés de feuillages : 1.250. —
213. Tapisserie d'Aubusson du temps de Louis XV,
représentant les récréations des bergers : 2.200.—
214 et 216. Suite de trois tapisseries du temps de
Louis XVI, à sujets de médaillons, à personnages
et bordures à draperies et rinceaux : 2.120.
La vente a produit 83.500 francs.
Dans la vente dos aquarelles du peintre Ed-
mond Debon, faite le 17 février à l'hôtel Drouot,
les prix d'adjudication ont varié selon l'impor-
tance des œuvres depuis 100 jusqu'à 325 francs,
Dans la vente des tableaux de M. Trouillebert.
les prix ont varié de 100 à 610 francs.
CONCOURS & EXPOSITIONS
L'exposition des œuvres de Ferdinand
Gaillard vient d'être ouverle à l'Ecole des
Beaux-Arts, quai Malaquais. Cette exposition
est des plus intéressantes, car elle nous fait
connaître, sous toutes ses faces, le talent du
grand artiste qui vient de mourir ; elle com-
prend des peintures, parmi lesquelles le Por->
trait de Mgr de Ségur, le Portrait de M.
Rochaïd-Dadlia, ceux de « Ma Tante » et de
l'Abbé Rogerson, une grande quantité de des-
sins, calques des peintures de Pompeïet études
pour les portraits et les gravures d'après les
maîtres; enfin, la série complète des planches
de l'œuvre avec tous leurs états différents.
Nous souhaitons que cette exposition trouve
auprès des artistes et des amateurs le succès
dont elle est digne.
Nous avons annoncé que l'Union Cen-
trale des Arts décoratifs ouvrirait cette an-
née sa neuvième exposition.
Elle aura lieu au palais de l'Industrie, du
1er août au 25 novembre.
Les expositions les plus récentes, celles de
1880, 188^, 188A, avaient été conçues d'après
un plan volontairement restreint, ou du moins
spécialisé. Elles consistaient à réunir, près
des matières premières que façonne la main
de l'homme, les produits sévères ou charmants
qu'il en tire. On a pu voir ainsi, dans des en-
sembles méthodiques, les conquêtes des arts
du métal, les tissus, le bois, le papier, la terre,
et le verre utilisés et embellis.
L'exposition de 1887 sera récapitulative et
comme le résumé de l'œuvre antérieure de
l'Union Centrale.
L'Union fait appel, non à un art spécial,
mais à tous les arts de l'ornement, quelles que
soient les matières qu'ils utilisent, quels que
soient le style, la couleur, les formes de créa-
tions qu'ils inventent ou qu'ils décorent.
Le règlement n'interdit pas l'envoi des œu-
vres qui ont déjà figuré au palais des Champs-
Elysées. Ces ouvrages de la veille seront
comme des points de repère qui permettront
de mesurer le progrès accompli.