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MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.

HL
Sigurd et Reginn se rendirent dans ia bruyère de Gnita, et y découvrirent ie sentier sur iequei Fafnir se giissait pour
descendre vers ia rivière.
On sait que, dans ies idées antiques, ies dragons étaient d'une nature teilement enflammée
qu'ils avaient à craindre d'être consumés par leurs propres ardeurs.
Sigurd tit ià un grand trou, où ii se blottit. Fafnir, en se glissant du haut de son trésor, lança son venin, et passa par
dessus la tète de Sigurd : celui-ci lui donna un coup d'épée dans le cœur.
Qu'on veuille bien maintenant jeter les yeux sur
l'angle supérieur des faces A et B. Rien manque-t-il
à la scène. Ce guerrier dont la tête est entourée de
la cotte de mailles et qui perce le dragon n'est-il pas
en effet caché dans une fosse? Telle est, du moins,
l'explication naturelle de l'espèce de niche arrondie
au dessus de la tête et du fourreau de l'épée. Le
souille du dragon est lui-même indiqué par la langue
tirée contre le héros h
i Je crois devoir rapprocher de cette première scène du tun. On voit à Bourges !a vertu miiitaire de i'adresse repré-
drame ie chapiteau suivant, dessiné dans ia cathédrale d'Au- sentée dans une attitude presque sembiabie; mais ie guerrier



est protégé par un iong boucher dont la présence expiique ia de maiiies. Ii s'agit donc d'un héros : mais dans un héros
supériorité que i'inteiiigence donne à ia faiblesse sur la force, i'attitude choquerait ia vue si elie n'était un souvenir. Ii ne
ci, au contraire, ie combattant n'a d'autre défense que sa cotte me paraît pas douteux qu'ii s'agisse à Autun de Siegfried.
 
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