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La caricature: revue morale, judiciaire, littéraire, artistique, fashionable et scénique — 1835 (Nr. 217-251)

DOI Heft:
Numéro 225 (26 Février 1835) Planches 468,469
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https://doi.org/10.11588/diglit.26559#0055

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POLITIQUE, MORALE, LITTÉRAIRE ET SCÉNIQUE.

Numéro 225.

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Tout ce qui concerne la rédaetiméth être adrè9sé, franco,
à M. Louis Desnoykrs (Derville), Rédacteur en chef, au
Bureau de Ja Caricature, galerie Véro-Dodat. — Tout
ce qui a rapport aux dessins doit être adressé à M.
Ch Pjiilipon.

flASTIS AT MDBSDO KOSKSi

26 FÉVRIER 1835.

Les réclamations, abonnemens et envois d’argent doiren
être adressés, franco, à M. Ch. PniLiPON, directeur
du journal, au bureau de la Caricature, galerie Véro-
Dodat, au-dessus du grand Magasin de Lithographie
d’AudERT, ? • f,{ .. ;t, y, .v . .v v,

ÀTXS.

Nous rappellerons a nos abonnés que le moyen d'éviter tout retard
dans la réception du journal, c’est de ne pas attendre le dernier mo-
ment pour renouveler leur souscription. .;

On souscrit chez tous les libraires et directeurs des postes, ou bieh
en adressant franco à M. Hubert, galerie Véro-Dodat, le prix dé
F abonnement par un bon sur la poste. $

Apportant la plus grande attention à Texécution et au départ de
nos bandes, nous invitons les souscripteurs de la Caricature qui ne
recevraient pas les numéros auxquels ils ont droit, à faire légalement
constater cette absence, afin de nous donner les moyens d’exercer nos
poursuites contre qui de droit. / ■ '

—»-•—— .....

MISE EN' ACTION

DU FAMEUX PAMPHLET DE..... DE M. DE RŒDÉRER,

EX-PROPAGATEUR DE LA GUILLOTINE,

Avec la manière de s’en servir,

AUJOURD’HUI PAIR DE FRANCE, INTIME AMI DE LOUIS-PHILIPPE ET PROPAGATEUR
DE LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE ,

Toujours avec la manière de s’en servir. ->

La scène se passait samedi dernier, dans le petit bal que les prin-
cipicules ont donné aux citoyens et citoyennes d’un an à dix ans, afin
qne se vérifiât aussi complètement que possible ce mot récent de la
pensée immuable, à savoir que : Tout marche dans le gouvernement.

Les moutards et moutardes étaient au nombre de deux cents. Deux
cents brioches de plâtre peint avaient donc été préparées et disposées
splendidement en amphitéâtre, comme les citoyens romains dans leurs
vastes cirques. Ces provisions s’élevaient au fond de la salle de bal,
pour rafraîchir cette jeunesse ardente, concuremment avec deux gran-
des fenêtres qu’on avait laissées tout large ouvertes.

L’éclairage se composait également d’une chandelle à chaque coin
de l’appartement, d’un quinquet au milieu, et d’une lune superbe au
dehors. Les enfans, comme on voit, ont été traités absolument de la

même manière que les grandes personnes. Cela fait bien l’éloge dtt
l’esprit d’égalité de l’Ampbytrion de céans.

Mme Adélaïde, qui aime beaucouples eniàns, a daigné assister à ce
petit ba| dont elle a fait les délices, bien plus que les brioches de carton
peint, et l’ornement, non moins que la lune.

Pour que la fête conservât son caractère exclusivement enfantin,
c’était le prince Rosolin qu’on avait chargé d’en faire les honneurs
avec son grand sabra et ses petits frères.

Leurs précepteurs avaient eu soin de préparer, à chacun d’eux, une
petite pacotille de mots heureux, afin d’égayer la fête et de fournir aux
Débats du lendemain trois articles de fond, deux feuilletons et quaran-
te-six entre-filets sur la grâce, l’amabilité et la précocité des jeunes-
princes, dont «les charmantes réparties sont de nature à inspirer de si
grandes espérances pour l’avenir de la patrie >, et des recueils d’Ana.
Les charmantes réparties du prince Rosolin ont été ce soir là en latin,
ce qui n’a pas peu contribué à en augmenter le piquant.

Les petits princes étaient en costume de guerriers, travestissement
qu’autorisaient suffisamment les licences du carnaval.

Quant à l’orchestre, il était le même qu’aux autres bals; c’est-à-dire
qu’il était composé, comme il vous en souvient, d’un orgue de Barba-
rie pour les solos, et d’une meute de chats et de chiens que des domes-
tiques , excellens musiciens, frappaient à grands coups de bâton pur
les faire japer et miauler en mesure, en guise d’acconapagnemens;
C’était ravissant comme toujours.

Enfin , sa majesté, dit-on, a daigné paraître sur le coup de minuit
accompagné de M. de Montalivet, afin d’augmenter pr le charme de
sa présence ,1a douce gaité qui présidait, ajoute-t-on, à la fête. C’est à c«
moment que se rapporteraient lesfragmens de la conversation suivante:

Le Roi entrant, suivi de M. de Mouton-civet et cFun autre groom
« Amis, arrêtons-nous un moment ici. Regardons en arrière. Voyez:

» Tout marche dans le gouvernement ; le contentement est partout ;

.» les familles se cherchent, s’invitent, se mêlent dans les amusemens
» les . plus gais et les plus animée ,• l’antique palais des rois de France
» les réunit comme une seule famille; là, elles voient des modèles par-
» faits de vertus domestiques.
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