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- 402 —

ou dans le voisinage de laquelle étaient échelonnés les cen-
tres antiques.

La voie de Carthage à Girta marche parallèlement à cette
ligne, de chaque côté de laquelle le faciès du pays est bien
différent.

A l'est, est la vallée du Khallecl dominée par les ruines
d'ElGolea. Dougga, Aïn Hedja et Téboursouk.

Couverte de broussailles dans sa partie inférieure, elle
ne contenait, en dehors du municipe d'Agbia et de Sustri,
que des exploitations agricoles rares et sans importance.
Sur son sol à peine revêtu d'une légère couche de terre
végétale, les oliviers devaient être la culture à peu près
exclusive. Deux villages s'y élevaient seulement là où est
actuellement la mosquée de Sidi ech Gheïdi et le bir Tersas.

La partie supérieure de la vallée du Khalled était au
contraire d'une grande fertilité. Sur son humus noir,
humide, léger, parcouru par plusieurs ruisselets où l'eau
coule abondante même en plein été, s'élevaient de nombreux
groupes d'habitations auprès des puits qui alimentent encore
aujourd'hui les douars du voisinage.

Si les pressoirs que l'on rencontre au pied des montagnes
voisines nous indiquent que celles-ci étaient couvertes
d'oliviers, c'étaient sans aucun doute les céréales que l'on
récoltait dans la plaine.

Le culte que l'on rendait dans ce pays à la déesse des
moissons nous est une preuve de l'intensité de son dévelop-
pement agricole.

On sait qu'à Agbia il y avait un temple dédié à Gérés (1).
A Musti, un sanctuaire de cette déesse possédait un collège
de prêtres et de patrons (2). Enfin, j'ai trouvé aussi à Hr
Belda un texte (n° 405) indiquant que cette riche plaine
était dominée par un temple de Gérés, bâti sur le piton du
Djebel Alia.

(1) V. C. 1. L. Suppl. T. VIII, N° 1558.

(2) V. C. I. Z,., T. VIII, 15585, 155S9 et 15590.
 
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