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Le charivari — 13.1844

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Avril (No. 92-121)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17365#0358
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= DROGUE DOGUE,

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^een 25 leçons. ?EÛel

e colère.

nm- les Trois p0ftK

ue du Croissant, 16,

LUNDI l«r AVRIL 1844.

—Celte maison offre
rient ; par ce moyen
on trouvera les pre-
irix bien inférieurs à
ibre de 15 à 75 fi>. •
5 fr. ; Gilets en ton!

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tes :

E SAM, dont la
liers jouis de juin.

AMPAGKE DE

î, ancien inspecteur m

« m. mûm a

es les Messager!»1

flU de la rédaction et de l'ateistration, à Paris,

*1c »» CHOMANT, 16 (BOTBL COLBERT).

TREIZIÈME ANNÉE. — K« 92.

acjue jour un nouveau dessin en lithographie.

ou GR.ÎVOBES,- ET VIGNETTES SUR dois.

La collection complète de la nouvelle série, du ter jan-

,. 15 fr. is ^mmm^SIS^^^^^^^'4'^fl^^0^ volume......................... »

W X.".-..........•30 36 t^^^^^^^^S4*48^^^^^^^»^^5^^ on numéro isolé avec lithographie...... » 80 c.

-®g8^- "^^^^^s^^f^k ''Sê^^ï^M^^X ^R^HWrltflS on reçoit en paiement des alionncmens, lesman-

, &ËSËÊê&rf*jfflÊA JP. 'MM^P^rJ^^^, ^^^HiOlWl - dais i'i vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effets

On Abonne, pour la France et 1 Etranger, aux bu- W^ÊSÊSt^ ffl) M' ^^SFr^, sur I,, maisons do Banque de Paris. - Tout ce qui

s d!1 journal, chez Je* Correspond*», les Li- ?-^^^^m^,'^^^im^Êà^m'^^h^^^ oinc-rne le tournai doit Pire adresse (franco) auW-

,e9, les Directeurs de poste et, sans aucune aug. #PSH^PPI^P^^ e eu - I s eUres non affranchies seront rigou-

(,m«n de prix, chez les Directeurs de» messageries; «^JT^.^?*?^^^ iuhlui.

me olr l" Belgique, ches Jules Géruset, lifcrairt. r*. ^ferS^-^ reusemenl refusées.

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ONSiEtJK. le duc Barfhe, M. le ba-
ron Mérilhou, M. Fulchiron,
M. de Ressigeae ont été reçus au-
jourd'hui par le roi.

M. le duc de Broglie, M. Sé-
guier, M. Sauzet, M. de Salvan-
dy, M. Lacave-Laplagne, M. Ro-
mieu,M. de Rambuteau et M. Ga-
briel Delessert oateu l'honneur de dîner avec LL. MM.

s'est

SEUL,

e la France.

obtiem ^>vn^A
; acquis '^JkZ
, 21, et

France. "__.—-r

4Ms *h'anc

ne les hôPWLife
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tfne réception louchante et pleine d'affabilité a eu
lieu avant-hier 30 au Carrousel.

M.'le lieutenant général Jacquerninot, comman-
dant supérieur des gardes nationales de la Seine,
avait invité trois cents gardes nationaux à venir lui
rendre visite au Carrousel. Les soldats citoyens se
sont empressés de répondre à son invitation.

Quand les invités sont arrivés daris la cour d'hon-
neur, le général Jacquerninot a fait avec eux une
promenade d'une heure sur cette magnifique place,
au bruit des tambours et aux accords de la musique ;
après quoi il les a priés d'accepter l'hospitalité dans
les dépendances du Château. Soixante ont été dirigés
sur l'aile du quai, trente sur l'aile de la rue de Rivo-
li, cinquante ont été installés au Louvre, cinquante
à l'état-major, chez M. Jacquerninot même; trente
ont été invités à aller jouir de l'imposant spectacle
de la chambre des pairs, et trente autres ont eu pour
lot une séance de la chambre des députés. Le surplus
a été casé à l'Hôtel-de-Ville.

Les gardes nationaux, confus autant que touchés
d'une hospitalité si bienveillante, voulaient prendre
congé de leur chef et retourner dans leurs foyers
respectifs; mais M. Jacquerninot n'y a poinlconsenti;
il a insisté pour les retenir vingt-quatre heures, et ne
leur a permis de se retirer qu'après ces vingt-quatre
heures expirées.
Au moment où ils partaient à dix heures du ma

n face le passas^ aej
comme la me'K*ris,
moustaches'tf*;all-<
suite en to tes ,m
le qulhian u^ tlcl *,

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ranchir-) ,

mouvoir. Cette petite fête a laissé une si agréable im
Pression que ceux des gardes nationaux invités qui
avaient négligé de s'y rendre se sont dit: « Pour
nous châtier de n'avoir pas répondu à l'appel de M.
-■acqtieminot, nous ne manquerons pas d'aller

enfermer durant quelques heures dans la prison des
haricots. »

Le duc de Nemours est sorti aujourd'hui pour aller
passer un régiment en revue. Aucune acclamation
ne s'est fait entendre sur son passage, et cependant
l'escorte, qui aurait bien pu charger ou saisir les cu-
rieux pour les punir de cet oubli ou de cette impoli-
tesse, a poursuivi paisiblement son chemin par res-
pect pour l'indépendance des opinions. L'opposition
osera-t-elle dire encore que nous ne jouissons pas
de la plus complète liberté ?

Du reste ce silence se manifeste partout, chaque
fois que la cour se promène, et chaque fois le cortège
et la police montrent la même tolérance. Ce dédain
pour un mutisme si général prouve bien la grande
confiance qu'a le gouvernement*Cn i'arnour una-
nime.

IINVILtE.

l'auteur a su rendre*
s ceux dont les iourpi»
antre autre sa publie su «
, trouve l'Htstotrei; '
André-des-Arts,30,tt
t-Catherinc, n bis.

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facteurs; sa forme Pûg
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e combinaison des a?^,,

^SïmT^ tin>Iuer 3*> ^ nouveaux invités venaient les rém-
éré, obtient placer; car Je général Jacquerninot s'est promis de
1 renouveler tous les jours cette fête de famille.

Aussi chaque garde national, en quittant ce théâ-
tre d une si large et si gracieuse hospitalité, semblait
se dire: « Je reviendrai. »
, C'est ainsi que se resserrent par des attentions mu-
^FXX^^i' l , liens d'estime ^ d'affection qui doiventu-
^ursSeséc^cmen^ n,r les représentons de la Cité aux représentons du

nues, maux ue <,)ior
lu.fharmac on ru

Franco et oi-!ii_---<:

nous

puis un notaire et un agent de change, qui parais-
saient avoir étudié avec succès l'art de lever le pied.

Les soirées de Mme Decazes donnent beaucoup d'a-
nimation au quartier. Aussi Mme la grande référen-
daire est bénie par tous les habitons.

À propos de bals, aucun journal n'a encore racon-
té que les Tuileries ont eu aussi leur bal de chiens.
Il va sans dire qu'à cette occasion on avait modifié
la consigne qui défend aux factionnaires délaisser
franchir la grille aux caniches.

M. Montalivet a fait servir à ses hôtes un ambigu
et des rafraîchissemens. Sous l'influence sans doute
des émanations d"e bienfaisance du lieu, les chiens
n'ont pas voulu des mets de M. Montalivet et les ont
laissés pour les pauvres.

Le dîner du Château avait commencé hier sous de
forts joyeux auspices. Le chef des cuisines inaugu-
rait, sur la table royàle,un nouveau gâteau de sa com-
position, dont la pâte forméedequarante ou cinquante
ingrédiens de premier choix, est chauffée jusqu'à ré-
duction des quatre cinquièmes. « Quel nom donne-
rons-nous à ce nouvel entremets? » a demandé M.
Montalivet. Chacun a proposé son titre. M. Lacave-
Laplagne, interrogé à son tour, a répondu : « Ma foi,
puisque ce gâteau se réduit peu à peu et arrive à
rien, il faut l'appeler budget. »

Et tout le monde d'applaudir à l'heureux esprit
d'à-propos qui avait su établir un si ingénieux et si
véridique rapprochement.

Le nom proposé par M. le ministre des finances a
été adopté à l'unanimité. Nous aurons donc désor-
mais le gâteau-Budget.

A la cour on l'a jugé de très bon goût ; toutefois
M. Sauzet disait, en sortant, que dans le public on le
trouverait peut-être un peu salé.

Mais un inci(lent,heureusement peu grave, a attris-
té la fin du dîner. M. Romieu n'avait presque rien
pris depuis le commencement du repas, et il était fa-
cile de voir qu'il se sentait indisposé. Au dessert il a
perdu connaissance. Tout le monde était inquiet;
mais le médecin du palais, accouru sur-le-champ, a
déclaré que c'était une simple faiblesse, et que le ma-
lade en serait quitte pour faire dièle pendant quel-
ques jours. Alors M. Montalivet, avec cette char-
mante courtoisie qu'on admire en lui, s'est empressé
de réinviter M. Romieu pour le lendemain.

La polka a fait son apparition à la dernière soirée
de Mm« Decazes. Plusieurs cavaliers s'y sont fait
admirer. Nous citerons entre autres MM. Barthe et
Mérilhou, ^qui tournaient avec beaucoup de grâce,

Les journaux de l'opposition attaquent tous les
jours avec une insigne mauvaise foi l'utile institu-
tion de la censure, qu'ils accusent d'être tyrannique,
tracassière, impitoyable, etc. Certes, la censure se
défend assez par ses actes, et elle est protégée surtout
en ce moment par le souvenir du service éminent
qu'elle vient de rendre à la société et à la cause de
l'ordre en prohibant un vaudeville où M. Ar
Bourgeois avait eu l'audace de faire figurer
peur de la garde nationale. On ne sait vrai
où s'arrêterait la désorganisation sociale ;
ne veillait sans cesse pour réprimer de tel.

Toutefois, nous constatons avec un
l'hommage éclatant que deux auteurs qui
peut-être le droit d'être partiaux contre la ceii
viennent de lui rendre avec un empressement qui les
honore.

Ces deux auteurs sont M. Félix Pyat, à qui la cen-
sure a confisqué ia Révolution d'autrefois, une Cons-
piration d'autrefois, Ançp et les Deux Serruriers
(cette dernière pièce dans les departemens) ; — et M.
Alexandre Dumas, que la censure vient de dépouiller
d'une Conspiration sous le Régent, qui allait être
jouée au Théâtre-Français.

Ces deux messieurs ont fait parvenir à la censure
la lettre suivante :

« Messieurs les censeurs,

» Indignés des calomnies qu'on répand journelle-
» ment sur votre compte, nous venons spontanément
» déclarer qu'en vous bornant à mettre le véto sur
» nos œuvres, vous vous êtes montrés pleins d'in-
» dulgence et de mansuétude. Vous n'auriez encore
» été que justes en les faisant brûler sur la place de
» Grève par la main du bourreau.

« Nous aimons à vous rendre ce témoignage. En
» foi de quoi nous avons signé.

» ALEX ANDRE DUMAS, FÉLIX PYAT. »

Voilà une belle et noble réponse faite par des nom-
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