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Le charivari — 14.1845

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Novembre (No. 305-334)
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O'T-îOBAfiiBVAJtl.

mois, son bloc tragique ]^?^%|cQmitf9^^3U goût
du comité. Mais, hélas ! ï^i$pts et J^i^milés sont
changeans ; Spartacus \i<^$êtt%Hmimwab\emen\.
refusé à une seconde lecture. ^Ge. vp>oce3"e nous pa-
raît d'un sans-façon vraiment blâmable, surtout à
l'égard d'un jeune homme qu'il peut décourager à
jamais.

La réception à corrections semble inpliquer pour
l'avenir l'engagement d'une réception plus ou moins
différée, mais certaine. Quand un auteur, sur la foi
de cette quasi-promesse, a sacrifié son temps, ses
veilles, et compromis peut-être ses moyens d'exis-
tence, on peut lui donner de nouveaux conseils, ré-
clamer de nouvelles corrections ; mais il n'est ni
juste, ni convenable de le repousser. Que le comité
soit plus sévère à la première lecture, qu'il condam-
ne sans appel les œuvres dont il ne sera qu'à demi
satisfait, il usera rigoureusement de son droit, et
personne ne pourra lui en faire un reproche, mais
il en abuse quand il écarte des deux mains les auteurs
auxquels il en a tendu une en signe d'alliance.

Nous ne connaissons ni M. Magen ni son œuvre ,
mais notre équité se sent blessée du coup qui le frap-
pe. Toutefois, qu'il se rassure : nous pourrions ci-
ter plus d'un de ces ouvrages impitoyablement con-
damnés à mort par la cour prévôtale de la rue Ri-
chelieu, qui ne s'en porte pas plus mal. MM. les so-
ciétaires savent qu'il faut que tout le monde vive, et
en bons confrères ils font la part de M. Bocage dont
le théâtre est l'asile naturel de toutes les infortunes
glorieuses, de toutes les grandeurs méconnues. Que
deviendrait l'Odéon si le triage s'opérait si habile-
ment à la Comédie-Française qu'on ne laissât échap-
per que le rebut des produits dramatiques ? Heureu-
sement, nul n'est infaillible, et le comité l'est moins
que personne. Au reste, ses erreurs méritent l'indul-
gence puisqu'elles profitent toujours à quelqu'un.
Mais faites-donc comprendre cela aux auteurs injus-
tement éconduits 1

Puisque nous en sommes à l'Odéon, disons que
l'ouverture de ce théâtre est annoncée définivement
pour samedi. Le public espérait que le Diogene de
M. Félix Pyat en ferait les honneurs, mais il n'en
sera pas ainsi. La représentation de cette œuvre ca-
pitale est ajournée au 15 décembre. L'affiche annonce
une tragédie de Rotrou.

On assure que la nouvelle troupe, recrutée avec le
plus grand soin, compte une foule déjeunes artistes
pleins de zèle et d'avenir, dont l'expérience de M.
Bocage achèvera promptement l'éducation drama-
tique.

Nous recevons une lettre signée d'un citoyen hono-
rable qui accuse vivement les procédés du commis-
saire de police ou de son représentant de service
avant-hier dimanche, au théâtre du vaudeville. Une
réclamation adressée au contrôle au sujet de places

promises et qui se trouvaient occupées, a amené
l'intervention du commissaire ; impatienté des hé
sitations de ce fonctionnaire, l'un des réclamans est
parti après avoir déchiré les billets, et l'agent de po
lice s'est oublié jusqu'au point de lui lancer le mot
impertinent qui a été relevé poliment[et avec modéra
tion par l'ami qui restait. Alors la colère du fonction
naire a redoublé, et dans son emportement, nonseu
lement il s'est opposé à ce que le contrôle donnât
d'autres places, mais il a même menacé le réclamant
de l'envoyer à la préfecture, appelant à grands cris
un gendarme {sic), et il en serait résulté un conflit
fâcheux, si le citoyen plus calme n'avait eu la pru
dence de se retirer.

Tel est le résumé de la lettre, et nous le pu
blions d'autant plus volontiers que nous avons été
nous-même témoins par hasard de la fin de cette
scène. Rien dans les paroles et dans la tenue
des personnes qui réclamaient ne nous a paru de
nature à motiver l'emportement et l'inconvenante
sortie du magistrat de police,qui contrastaient singu
liè.-ement avec la politesse et l'esprit de convenance
du contrôleur. Les théâtres doivent prendre toutes
les mesures qui peuvent prévenir de pareilles récla-
mations ; mais les commissaires de police doivent
aussi les écouter avec modération et impartialité
C'est déjà bien assez de perdre et son argent et le
spectacle qu'on s'était promis sans qu'il faille encore
y joindre le désagrément d'une dispute avec l'au-
torité.

M. Moline de Saini-Yon a écrit des livres et des
pièces. Choisir un lettré pour remplacer M. Soult !
le Juste-Milieu donne-t-il donc à présent dans les ex-
trêmes.

— Les actes d'administration du nouveau minis-
tre vaudront-ils ses actes de vaudeville ?

— On dit que M. Soult se réserve de diriger son
successeur. Ah 1 mon Dieu ! pourvu qu'il ne se
charge pas de composer ses discours !

—En ce moment, les journaux anglais s'indignent
de ce que leurs ministres ne font rien. Chez nous on
y est depuis longtemps habitué.

—Le commissaire du Céleste-Empire, Ki-Yng, qui
a signé le traité de Macao, vient d'être nommé che-
valier de la Légion d'honneur. Il y a eu dans ce gen-
re des choix encore plus chinois que celui-là.

— Tandis que l'Angleterre importe son opium
en Chine, le Juste-Milieu y importe ses croix d'hon-
neur. L'entente cordiale s'est donc mise d'accord
pour victimer ces pauvres magots.

— A propos de la question des céréales le f
s'écrie : « Il faut que l'Angleterre vive. « Non». ^
tentes de repondre que nous n'en voyons pas ]a
cessité.

M"'

— On dirait que l'influence fatale de notre
me corrupteur s'étend généralement. Tout est
les pommes de terre comme les institutions.

* * M. Robert Houdin et son jeune fils m
1 honneur de donner, dimanche dernier une ?
sentation au château de Saint-Cloud. S A R I
dame la duchesse d'Orléans a daigné cnmni;t a
elle-même M. Robert Rondin et luiTreS ™i
fils une superbe épingle en diamans. 8(1

et de l'adi

1ssa*t>

16 (no

Le gérant, léopold pafwier>

Entre tous les traités qui ont paru jusqu'à ce Inm
tenue des livres, il faut distinguer et signaler celui Zïll
Talbotar et Choppron publient sous ce titre : Tenue ril i-
tenien/16 do"6'e,que toutle monde Peut pratiquer imm*

Dégager la comptabilité des théories qui h comnlir™,,,
gratuitement, la ramener à uneexpression simple la 3
claire, facile et .immédiatement accessible à tous tel «i1
problème que les auteurs se sont posé, et, nous devons le h'
ils l'ont résolu avec un rare bonheur; aussi leur livre m?!
procédé-pratique le plus simple se déduit d'une théorie']!I
neuse et savante, laisse-t-il loin derrière lui tous m vT
l'ont précédé. ^

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tàb^i" chez les Corr

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numéro d'avant-hier renferme des articles très piquans ■ B
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çaises ; Une nouvelle espèce de fusion; Les Chemins de Lyoi
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■ - amers vient d'apprendre

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fer, insérée dans le numéro du 9 courant, c'est par erifg^ çffan bien ia
qu'on a mis boulevard Poissonnière, 11 ; lisez 14. ^ ^ ^ ^ ^ ^

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