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Le charivari — 14.1845

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Novembre (No. 305-334)
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ILE CHARIVARI.

Second-Théàtre^ITrançais.

OUVERTURE.

La foule se pressait hier dès six heures dans les
corridors et sous le pérystile de l'Odéon. L'annonce
d'un prologue en vers attribué à M. Théophile Gau-
tier avait stimulé la curiosité des plus insoucians.
La salle était pleine avant le lever du rideau; elle
respirait un air de fête ainsi que le foyer et la gale-
rie de tableaux dont nous parlerons prochainement.

M. Théophile Gautier n'a pas trompé l'attente du
public. Son prologue est une charmante conversation
où l'esprit et le bon goût abondent. M. Bocage, qui
l'a récité avec une spirituelle bonhommie, a été fré-
quemment interrompu par de vifs applaudisscmens.
Puis, sa troupe est venue se grouper autour de lui,
troupe nombreuse et brillante de jeunesse, au milieu
de laquelle s'épanouissaient dés visages gracieux et
sourians.

L'accueil fait à ce prologue et à cet exhibition était
de bon augure. La représentation du Saint-Genest
de Rotrou a tenu les promesses du début. Cette tra-
gédie, cousine germaine et presque sœur de Pohjeucle
de Corneille, est une œuvre très remarquable par la
vigueur du style et parla grandeur des pensées. Ce
beau langage est quelquefois si net et si pur qu'il
semble refléter les progrès d'une autre époque que
que celle où l'auteur écrivait. S'il était permis de
croire aux revenans, nous penserions que Rotrou est
sorti de la tombe pour retoucher son œuvre.

Cette tragédie, qui se joue devant la cour de l'em-
pereur Dioclétien, a beaucoup d'analogie, dans la
forme, avec les anciens mystères. Les premières scè-
nes du second acte sont pétillantes de finesse et d'es- j

prit : Molière lui-même ne les aurait pas désavouées.
Chaque fin d'acte est marquée par quelque bonne
naïveté qui accuse l'enfance de l'art. Tantôt c'est
l'empereur qui, pressentant Auguste et Louis XIV,
éprouve le besoin d'aller féliciter les acteurs dans la
coulisse; tantôt ce sont les courtisans qui, fascinés
par les charmes des actrices font irruption dans leurs
loges et tentent de renouveler l'enlèvement des Sàbi-
nés; puis, quand saint Genest, s'identiûant avec le
personnage qu'il représente, s'écrie : « Je suis chré-
tien ! » le préfet de police de l'époque vient faire su-
bir à toute la troupe un délicieux interrogatoire. Ce-
ci n'est plus de la naïveté, c'est plutôt une bonne,
une excellente scène de comédie.

M. Bocage a fait valoir avec un rare talent le beau
rôle de saint Genest. 11 a été convenablement secon-
dé par MM. Randoux et Darcourt et par Mlle Naptal,
la jolie transfuge de la Comédie-Française.

La soirée, jusqu'à ce moment, avait été bonne, et
les plus exigeans la trouvaient bien remplie. C'était
assez pour une première épreuve. Le public, fatigué
par plusieurs heures d'attention soutenue, s'est mon-
tré assez mal disposé à l'égard d'une comédie en un
acte, Un bourgeois de Borne, dont l'intrigue est as-
sez faible, mais dont les longueurs sont rachetées
par quelques jolis mots. Cet opuscule est le début
au théâtre de M. Octave Feuillet qui n'aura pas de
grands efforts à faire pour réussir plus complète-
ment une autre fois.

La beauté des décors et le luxe de la mise en scène
prouvent que l'intelligent directeur de l'Odéon est
disposé à ne négliger aucun détail. C'est un moyen
sûr de se concilier la sympathie générale à laquelle
il a tant d'autres droits.

M. Moline de Saint-Yon, homme de [etlr
placé en tête du ministère de la guerre. par 'e'
on confiera bientôt sans doute le portefeuille deT'1
truction publique à un colonel de cuirassier? ^

— Entre le château de Windsor et le paiaj
Tuileries il y a plus que jamais entente cordiI
sous le rapport de la fécondité des accouchemens

— A Païenne le czar Nicolas, l'exterm

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la Pologne, occupe ses loisirs à herboriser. Oùdia

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dateur I
_'. i

ble la candeur champêtre va-t-elle se nicher !

— On serait tenté de croire en ce moment qUe
peuple français est colossalement riche, attendu
jette l'argent par les chemins.

— Après avoir longuement raisonné juleps et on
guent, l'assemblée des médecins vient de se séparer'
Elle sera prochainement remplacée par d'autres as'
semblées dites parlementaires où il ne sera également
question que de drogues.

— On a constaté dans le congrès médical leren.
chérissement extraordinaire des sangsues. Ce fj
nous étonne, car jamais les sangsues n'ont' été plas „,™.....

communes dans les régions gouvernementales etcei- »»UU"ILLI:
les de la Bourse. (M „ L'entrée

r, a , t /■> '. , iWwL Saint-Yon,

— Fendant que les médecins étaient réunis c'eûtij^HI tre de la g
été le cas de leur demander une consultation pour f||l§fruits- Le
cette pauvre France qui nous semble bien bas. ml\lff avec lui dai
-—■—'--—- _1frM I Ie vaudevil

Le Gérant : LEOPOLD PAKNIËR. MÈÈ I goé à M. I

Tousez. La pièce i
M. Moline S;
à m deux actes,
a le hasard qui en a ré<
i.cedieu du ministère de
lia valu tant d'aubaine
de l'entente ce
en compensati
itqueM. Lacave-La[
nopees et festins ; oi
•drix aux choux et de
fiai essentiellement parle)
" Vatout a composé

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tés à lire cette curieuse notice, elle leur
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