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II. et RESTAI.

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le quatre heurcse
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ciété.

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r au havre,

; au Havre 1111
t retour) deFÉ
terdam, no 11.

DIMANCHE l^AOUT 1847. " SEIZIEME ANNÉE. ~~N8 213.

Bureau de la rédaction et de l'administration, à Paris, %k "lM(mm^^^Ê\ llll ^liant cha^e )cur un ™m tam m ]]k^

„„: DU CROISSANT, 16 (HOTFX COLBERT). ^fij-^W^^^^^^^^^^Hl E/ffi ■ L ?" CR*VDRKS ' ET SU" B0,S-

1WI11S. DÉPARTEIU EN£.

^ D.o.s...................... -0 £ ^^P^Ai^W ;^^a^« / |l||y »" an....................... «0

Un an........................ °° £ l^^^«jfe.:^^P^m^ Un numéro................... - 80 c.

On numéro................... * <> c>. |PEBHBiil£' :m^WSHHBHHHHBrSr^^^^^:r" Les abonnemens datent des i" et 16 de chaque mois.

les nboimomens fiaient des 1er et lo de chaque mois.

■ —©888®—

nn s.aD0„nc : À Lyon, chez Mme Phiiippe-Baudier, fÉËÊÊÎÊIÊËKÊË MIM&Î'W 1\ 'tëlHffi , ?n,rCïoit Cn fa!,cmeilt dcs abonnemens les raan-

0n s . .....,..:„.,„. ^„»„v IL T»,in,,.h. MHBi lÊÊÊŒNM^n^m. W&@Êtl >hW ;l vue sur le Trésor et sur la Poste, cl les effets

PARIS. DICPARTEMENS.

Trois mois................... 18 fr. 18 fr.

„ rue St-Donnniquc; à Bordeaux, che* M- Delpccb, WmmS&mM M ÊMkM^Û^i W^WËÊkMII , Y n T >*™<»>"™™™

là Marseille, elfe., M. Michèlet-Peyron cl chez ^^SKÊBK' " 4 fi^ïiTM' ^^PbM, ™ lc* Tf "S ? f° ^ ' j°ul cc qm

• moin, libr.î à Rouen, chez M- Watré, 31, rue W^^^jÈtâ: '^^llSi^B Conccrn« la,1™n,*îrîU,on du ^ do" otre adressé

Valais; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca- %sJT^^W|^^«^^MBK^-W^^P> (frane0) au ?,recl,cu,''1 ™c du C™f"<- 16 (anelcn

jm. sireet; dans les bureaux des Messageries roya- Colbcrt). - Les lettres non affranchies seronf

du Vieux-Palais ; à Londres, chez W. Thomas, 21, Ca-

. si

Icsei minérales, et chez, tous les libraires." ^®*^^^a^^fe=u==^--rigoureusement refusées

LE CHARIVARI.

E COPAHU put

)duit la natu
20, au Ie',
. (Appnbéi

i-atifs au gavou,
rg Montmartre,»

LE JOURNAL DES DÉBATS,

JOURNAL DES MODES MINISTÉRIELLES-

Grâce au
nombre tou-
jours croissant
des boutiques
d'habillé mens
et à la lutte de
bon marché qui
s'est établie
dans ce genre
d'industrie ,
rien de plus fa-
cile que de se
procurer une
garde-robe
aussi splendide
que variée en
petits habits étriqués de toutes nuances, y compris le
jaune serin, en pantalons larges, en gilets de groom,
etc. C'est fort laid, si vous voulez, mais c'est très dis-
tingué et surtout très économique. Le genre chic est
mis à la portée des bourses les plus malingres, et on
peut dire qu'aujourd'hui tous les Français sont égaux,
sinon devant la loi, du moins devant la palme de

;enir tes uju"~-
i jamais les or»
ntpasdesapm»

[BES.

ouvernemeni).

ilENIg

!emrUiesUhïaf«i:i . parfait gentilhomme

Quant à la toilette gouvernementale de notre belle
patrie, c'est tout différent. Ici il n'y a ni facilité ni
™rrrëmpi*1 multiplicité de choix, et encore moins de bon mar-
3S etiesengore* ché_ n Q>existe pag de magEuins de la Belle-Jardi-
nière pour les défroques ministérielles.

Je me trompe cependant ; ils existent relativement
à certains articles. Ainsi, par exemple, on peut se
donner encore assez aisément des Mackau, des La-

Xcave ou des Jayr, des Lannes, des Trézel qui, comme
valeur et comme qualité, représentent les vêtemens
^ fantaisie à 42 fr. 50 pièce.

Mais quant à l'habillement de fond, le peuple
français doit se vêtir immuablement et à perpétuité
du frac Guizot et du paletotDuchâtel. Hein! comme
cest brillant et lustré ! que voilà un peuple dans de
«eaux draps ! et comme, ainsi accoutré, on peut se
se présenter avec distinction dans la société euro-
péenne !

C'est le Journal des Débats, transformé en jour-
line! ttal des modes officielles, qui nous signifie ce gracieux
mfraïà i^frt ullimatum de costume, et cela à la suite d'unjraison-
nement complètement neuf dont la parabole suivante
donnera une idée. Un monsieur aborde un quidam

: en général,

l'âge le P'"-"w

France etl«"»
[uesetcnM'

du~Crb'sSl

d'un air fort en colère et l'apostrophe ainsi : « Savez-
vous que vous êtes un drôle, un cornichon, un pal-
toquet, un pas grand chose? C'est pourquoi je désire
cultiver à tout jamais votre connaissance, ce me sera
beaucoup d'honneur et de faveur. »

De même, dans son récent et mémorable article
d'allure oppositionnelle dans lequel le Journal des
Débats débutait par tancer vertement le ministère
comme s'étant montré nul, ihhabile, imprévoyant,
comme n'ayant rien fait de bon, comme ayant gâché,
empiré la situation, il a conclu en déclarant qu'il
fallait conserver précieusement et indéfiniment les
deux chefs du cabinet d'octobre, c'est-à-dire les
auteurs et fauteurs principaux des jolies choses par
lui tant houspillées.

Ainsi nous sommes réduits, en fait de parure gou-
vernementale, à endosser insecula seculorumle frac
Guizot et le paletot Duchâtel. Et savez-vous pour-
quoi? c'est qu'il n'y a pas « dans la chambre, la ma-
» jorité, le pays, beaucoup d'hommes de rechange
» de la force, du caractère et du talent de ces deux
» ministres. » Que si l'univers nous dit : « Mais vous
me semblez toujours bien disg.acieusement et bien
malproprement fagottés, » il nous faudra répondre :
« Univers, c'est ce qu'il y a de mieux chez nous ;
impossible de trouver rien de plus frais, de plus lui-
sant, de plus fashionable. » N'y aura-t-il pas bien là
de quoi recommander notre garde-robe à l'admira-
tion générale? Je doute que d'autres nations s'avisent
de nous demander l'adresse de notre tailleur.

Va donc pour le frac Guizot et le paletot Duchâtel,
puisque nous n'en avons pas de rechange ! On ne
nous permet pas même de les envoyer chez le dé-
graisseur, dont le besoin pourtant se ferait vivement
sentir. Mais il y aura du moins l'avantage qu'avec
ces vêtemens-là nous ne craindrons pas les taches.

des honoraires particuliers, vulgairement appelés pots-
de-vin? Cela vaut la peine d'être éclairci, »

Il y aurait lieu peut-être à enquête. Mais soyez
sûrs que la lumière ne se fera pas, même en matière
de feu d'artifice,

'a Réforme publie une observation fort juste :
« M. Aubin écrit que le feu d'artifice tiré
|le 29 ne coûtera que 40,000 fr.
» Or ce feu, au dire de tous les amateurs, était le
plus brillant, le plus long, le plus riche qui ait été
tiré depuis 47 ans.

«Comment se fait-il qu'au budgetde 1845, définiti-
vement arrêté dans le cours de cette session, page 84
(budget de l'intérieur), imprin^^^l^b^é cette
année, le même feu d'artificeAti|iÉ/^^yl018

fr-69c? SfcS^rS

» Aux 40,000 fr. payés à W.^4il.M^u^îtr^ jôint pas hésité à prendre le sujet de Charlotte Corday

LES CHARLOTTE CORDAY-

Je rencontrai hier M-
Clairville.

Il était sur son char de
vaudevilliste (un cabriolet
de régie) j son cocher af-
fligé imitait son silence ,
sur son siège rangé ; le
cheval baissait la tête et ba-
layait le boulevart avec sa
crinière.
Du plus loin qu'il m'a-
<?/2* perçut, il fit arrêter le ca-

briolet, et, venant à moi : « Hélas ! mon ami, me
dit-il, vous voyez un homme bien malheureux. J'ai
eu la fatale idée do mettre Charlotte Corday à la scè-
ne, avec cette dextérité de main qui me caractérise,
qni a rendu mon nom européen. Et voilà que de
toutes parts surgissent des dramaturges qui m'accu-
sent d'avoir défloré leur sujet. Ils me harcèlent et me
poursuivent. — Consolez-vous : c'est le public seul
qui sera attrapé. »

Quelques pas plus loin, je rencontrai M. Constant
Berryer.

« Comprenez-vous, me dit-il, l'audace de M. Clair-
ville ? Faire un vaudeville sur Charlotte Corday !
Voilà du toupet, quand personne n'ignore que de-
puis dix ans je confectionne une tragédie sur ce su-
jet, avec songe, récit, etc., etc., etc. Ma parole d'hon-
neur, il n'y a plus moyen de faire des tragédies,
puisque les quatre ou cinq sujets de tragédie moderne
qui existent, nous sont enlevés par les vaudevillis-
tes. Je cours déposer ma plainte au parquet du pro-
cureur du roi. Si ce magistrat me rit au nez, je sus-
citerai un monstre marin contre M. Clairville... Adieu,
cher, je suis pressé. »

Je continuai mon chemin. A peine je sortais des
portes de Trézène, que je vis venir à moi M. Pon-
sard.

« Eh bien ! me cria-t-il de loin, vous savez la
nouvelle ? Il y a un certain Constant Berryer qui n'a
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Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Vernier, Charles
Traviès de Villers, Charles Joseph
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Août (No. 213-243), S. 833
 
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