QUARANTE-SIXIÈME ANNÉE
ABONNEMENTS
PARIS
Trois mois. ^
Six mois.
ün an.. 72
Les abonnements partent des i" et 10 de chaque mois-
direction
Politique, Littéraire et Artistique
PIERRE VÉRON
Rédacteur en Chef.
bureaux
DB LA RÉDACTION BT DE L’ADMINISTRATION
Bue BossSni, 20.
Prix du Numéro : 25 centimes
SAMEDI 27 JANVIER 1877
ABONNEMENTS
DEPARTEMENTS
Trois mois...... 29 L>
Six mois...... ... 40“
Un an..... 80 —
L’abonnement d'un an donne droit à la prime gra;u
DIRECTION
Politique, Littéraire et Artistique .
PIERRE VÉRON
Rédacteur en Chef.
ANNONCES
ADOLPHE EWIG, fermier de la publicité
Bue l'ailbot^ 10*
BULLETIN POLITIQUE
La nomination de la commission du budget a em-
prunté, cette année, une importance particulière à
certaines manoeuvres dont les réactionnaires avaient
eu l’imprudence de se targuer d’avance.
Comme toujours, les intrigues des monarchistes
ont grandi la victoire des républicains.
Continuez, messieurs !
Les journaux réactionnaires mènent grand bruit
depuis quelques jours à propos de certains articles
publiés par la presse radicale.
Le Français, qui dispute volontiers à VUnivers
la palme de la dénonciation, conduit naturellement
la bande.
« On sait, dit-il, depuis l’aveu qui en a été fait par
quelques journaux ministériels, que la presse radi-
cale peut s’abandonner aux polémiques les plus
condamnables sans avoir rien à redouter de la jus-
tice. Le gouvernement aurait renoncé à poursuivra
cette presse, pour la priver du plaisir de la pour-
suite et du succès qu’elle chercherait dans les
procès. »
Mais le Français oublie de parler des excès que
commettent chaque jour les journaux soi-disant
conservaieurs. Ces excès-là ne respectent rien, ou-
tragent les représentants du pays, injurient les
hommes les plus respectables.
D’où vient que le Français, si chatouilleux quand
il s’agit de la presse radicale, trouve tout naturel
qu’on laisse l’impunité aux calomnies de ses amis ?
Le gouvernement se montre impartial dans la
pratique de la liberté de la presse.
Il estime que les violences des uns font contre-
poids aux violences des autres.
11 a raison; c’est ainsi seulement qu’on apprendra
à l’opinion publique à trouver la vérité entre les
deux extrêmes.
L'Univers est furieux.
On a annoncé que M. l’évêque de Gap était nom-
mé officier de la Légion d’honneur.
M. l’évêque de Gap est ce prélat qui publia un
mandement dans lequel le veuillotisme était si rude-
ment houspille.
La feuille de M. Veuillot n’a pas l’air de com-
prendre qu’on s’honore en lui disant ses vérités.
C’est pourtant ce que pense le pays.
Toujours à l’adresse des journaux qui espéraient
faire rater l’Exposition universelle.
M. Owen, délégué ici en qualité de secrétaire gé-
néral de la section anglaise, a eu une entrevue avec
M. Krantz, notre commissaire général auquel il a
pu annoncer que S. a. R. le prince de Galles, en
acceptant la présidence de la commission royale,
entendait prendre en main propre la haute direction
effective de la participation de son pays à l’Expo-
sition que prépare le gouvernement de la Répu-
blique.
Il a également apporté les assurances les plus sa-
tisfaisantes sur les dispositions où se trouvent, à
l’égard de l'Exposition français - - c~aiAeurs an-
glais. Un élan sans précédent se manifeste dans
toute l’étendue des trois royaumes et de leurs dé-
pendances d’outre-mer.
Beaucoup de producteurs importants, qui se sont
abstenus à toutes les Expositions antérieures, sont
décidés cette fois à ne reculer devant aucun sacri-
fice : la Grande-Bretagne avec ses possessions
d’Asie, d’Amérique, d’Afrique et d’Australie occu-
pera dignement la place d’honneur qui lui est ré-
servée dans le palais du Champ-de- Mars.
Pauvres réactionnaires, comme ils doivent souf-
frir!
Les résultats de la conférence sont constatés par
le Times.-
Personne ne parvenait à comprendre ce qui a pu
déterminer les cabinets européens a ne plus se faire
représenter en Turquie que par de simples chargés
d’affaires. Le journal de la Cité avoue qu’il ne voit
pas trop non plus l’utilité de cette mesure.
« Ce départ, dit-il, signifierait quelque chose,
si les puissances voulaient intimer par là qu’elles
se réserveraient le droit*d’intervenir d’une façon
active, et étaient en train de décider quelle conduite
elles tiendraient. Mais, ajoute le journal de la Cité,
il est absolument certain que les puissances, celles
d’Occident du moins, n’entreprendront en commun
aucune mesure de coercition, et l’on peut, par
conséquent, affirmer que rien ne sera changé ni
dans les cabinets européens ni dans les ambassades,
si ce n’est qu’Abdul-ITamid sera délivré, pour le
moment, des entraves embarrassantes avec les
représentants des puissances étrangères. »
En d’autres termes, voici la situation :
Suposez un gendre qui aurait une belle -mère gê-
nante, encombrante et taquinante, laquelle voudrait
surveiller tous ses mouvements, épier tous ses pas,
régler toute sa conduite.
Le gendre refuserait de subir cette tutelle.
Et alors la belle-mère, se drapant dans sa di-
gnité, s’écrierait, en croyant le punir :
— Ab! c’est ainsi !... Eh bien ! je m’en vais !...
Pauvre belle-maman Diplomatie !
Mais en t’en allant, tu as comblé les vœux les
plus chers du sultan ton gendre.
Pierre Véron.
UNE NOUVELLE CONFÉRENCE
(Les reporters parisiens, sous la présidence d’un
des leurs, le célèbre Fouille-Toujours, ont convoqué
le général Tcliernaïeff daDs le but d'obtenir de lui le
dernier mot de la question d'Orient.)
foüille-toujours. — Messieurs et chers confrè-
res, l’illustre général étant arrivé, je déclare la
séance ouverte. L’honoiable Cours-Après a la pa-
role.
cours-après. — Je désirerais adresser à l’héroï-
j que guerrier quelques questions uestinées à élucider
j l’imbroglio oriental.
le général. — Moi et mes réponses, nous sommes
aux ordres du congrès.
cours-après. — Est-il vrai, est-il avéré que du-
rant le cours de sa glorieuse campagne, le général
n’a jamais déjeuné autrement qu’avec des viandes
froides et du thé chaud?
le général. — Ce fait est d’une exactitude rigou-
reuse.
va-devant. — Si intéressent qu’il soit, je pense
que des renseignements sérieux sur la façon de se
vêtir du général plairaient davantage à nos abonnés.
C’est pourquoi je me permets.de lui demander si ses
bottes étaient à l’écuyère, comme n’a pas craint de
l’aifirmer le Moniteur de la Cordonnerie, ou simple-
ment à revers, ainsi que je i’ai écrit vingt fois dans
la Bottine 'politique et littéraire?
le général. — Je n’ai jamais porté que des
guêtres.
(Tous les reporters tirent leur carnet et prennent
note de la déclaration.)
passe-partout. — Des guêtres!... pour monter à
I cheval ?... Etrange !
le général. — Je comprends que cela vous
étonne ; mais quand je vous aurai dit que j'ai des
varices, cette bizarrerie cessera de vous paraître...
bizarre.
fouille-toujours.—En effet, la chose s’explique
naturellement. Mais ce détail de toilette, si singu-
lier qu’il soit, ne me semble pas jeter une lumière
assez vive sur l’avenir du slavisme pour que nous
puissions nous eu contenter. Aussi, ai-je l’honneur
de prier l'honorable général de vouloir bien élargir
la question en nous disant ses espérances pour
l’avenir, après nous avoir édifiés sur ses faits
d’armes du passé.
le général (avec orgueil). — Mes succès sont
comme le soleil, aveugle qui ne les voit pas !
tous. — Hurrah pour Tchernaïeff 1
le général (se montaut). — J’ai tenu la Turquie
dans ma main, et si je ne l’ai pas écrasée du coup,,
c’est à la jalousie du tzar qu’il faut s’en prendre.
Tenez, je n’avais que ça à faire... (Il étend le bras et
ferme la main mollement.) pour crever la petite
vessie ottomane. Le mauvais vouloir de l’autocrate
a paralysé le jeu de mes phalanges ; mais ce qui est
différé n’est pas perdu 1 Le prince Milan une fois
détrôné et remplacé par moi, je compte passer à de
plus curieux exercices.
j cours-après.—Avant de nous révéler ses projets
I grandioses, le général serait-il assez bon pour nous
| donner quelques menus de ses dîners en campagne,
j Mes abonnés sont très-friands de ces sortes d’in-
| discrétions.
va-devant. — Fadaises que cela ! Il serait qent
j fois plus intéressant de connaître au juste le nom-
bre des boutons de ses fameuses guêtres.
passe-partouî.— Et de savoir surtout s’ils étaient
en os, ou en corne, ou simplement eu étoffe.
fouille-toujours. — Voilà encore ia discussion
qui s’égare. Je supplie les membres de la conférence
de laisser i’iliustre général compléter à sa guise ses
révélations.
le général. — Je vais donc compléter... Nous en
i sommes restés à mon couronnement comme roi des
! Serbes. Vous comprendrez aisément que ce diadème
î de papier mâché serait tout à fait insuffisant pour
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BULLETIN POLITIQUE
La nomination de la commission du budget a em-
prunté, cette année, une importance particulière à
certaines manoeuvres dont les réactionnaires avaient
eu l’imprudence de se targuer d’avance.
Comme toujours, les intrigues des monarchistes
ont grandi la victoire des républicains.
Continuez, messieurs !
Les journaux réactionnaires mènent grand bruit
depuis quelques jours à propos de certains articles
publiés par la presse radicale.
Le Français, qui dispute volontiers à VUnivers
la palme de la dénonciation, conduit naturellement
la bande.
« On sait, dit-il, depuis l’aveu qui en a été fait par
quelques journaux ministériels, que la presse radi-
cale peut s’abandonner aux polémiques les plus
condamnables sans avoir rien à redouter de la jus-
tice. Le gouvernement aurait renoncé à poursuivra
cette presse, pour la priver du plaisir de la pour-
suite et du succès qu’elle chercherait dans les
procès. »
Mais le Français oublie de parler des excès que
commettent chaque jour les journaux soi-disant
conservaieurs. Ces excès-là ne respectent rien, ou-
tragent les représentants du pays, injurient les
hommes les plus respectables.
D’où vient que le Français, si chatouilleux quand
il s’agit de la presse radicale, trouve tout naturel
qu’on laisse l’impunité aux calomnies de ses amis ?
Le gouvernement se montre impartial dans la
pratique de la liberté de la presse.
Il estime que les violences des uns font contre-
poids aux violences des autres.
11 a raison; c’est ainsi seulement qu’on apprendra
à l’opinion publique à trouver la vérité entre les
deux extrêmes.
L'Univers est furieux.
On a annoncé que M. l’évêque de Gap était nom-
mé officier de la Légion d’honneur.
M. l’évêque de Gap est ce prélat qui publia un
mandement dans lequel le veuillotisme était si rude-
ment houspille.
La feuille de M. Veuillot n’a pas l’air de com-
prendre qu’on s’honore en lui disant ses vérités.
C’est pourtant ce que pense le pays.
Toujours à l’adresse des journaux qui espéraient
faire rater l’Exposition universelle.
M. Owen, délégué ici en qualité de secrétaire gé-
néral de la section anglaise, a eu une entrevue avec
M. Krantz, notre commissaire général auquel il a
pu annoncer que S. a. R. le prince de Galles, en
acceptant la présidence de la commission royale,
entendait prendre en main propre la haute direction
effective de la participation de son pays à l’Expo-
sition que prépare le gouvernement de la Répu-
blique.
Il a également apporté les assurances les plus sa-
tisfaisantes sur les dispositions où se trouvent, à
l’égard de l'Exposition français - - c~aiAeurs an-
glais. Un élan sans précédent se manifeste dans
toute l’étendue des trois royaumes et de leurs dé-
pendances d’outre-mer.
Beaucoup de producteurs importants, qui se sont
abstenus à toutes les Expositions antérieures, sont
décidés cette fois à ne reculer devant aucun sacri-
fice : la Grande-Bretagne avec ses possessions
d’Asie, d’Amérique, d’Afrique et d’Australie occu-
pera dignement la place d’honneur qui lui est ré-
servée dans le palais du Champ-de- Mars.
Pauvres réactionnaires, comme ils doivent souf-
frir!
Les résultats de la conférence sont constatés par
le Times.-
Personne ne parvenait à comprendre ce qui a pu
déterminer les cabinets européens a ne plus se faire
représenter en Turquie que par de simples chargés
d’affaires. Le journal de la Cité avoue qu’il ne voit
pas trop non plus l’utilité de cette mesure.
« Ce départ, dit-il, signifierait quelque chose,
si les puissances voulaient intimer par là qu’elles
se réserveraient le droit*d’intervenir d’une façon
active, et étaient en train de décider quelle conduite
elles tiendraient. Mais, ajoute le journal de la Cité,
il est absolument certain que les puissances, celles
d’Occident du moins, n’entreprendront en commun
aucune mesure de coercition, et l’on peut, par
conséquent, affirmer que rien ne sera changé ni
dans les cabinets européens ni dans les ambassades,
si ce n’est qu’Abdul-ITamid sera délivré, pour le
moment, des entraves embarrassantes avec les
représentants des puissances étrangères. »
En d’autres termes, voici la situation :
Suposez un gendre qui aurait une belle -mère gê-
nante, encombrante et taquinante, laquelle voudrait
surveiller tous ses mouvements, épier tous ses pas,
régler toute sa conduite.
Le gendre refuserait de subir cette tutelle.
Et alors la belle-mère, se drapant dans sa di-
gnité, s’écrierait, en croyant le punir :
— Ab! c’est ainsi !... Eh bien ! je m’en vais !...
Pauvre belle-maman Diplomatie !
Mais en t’en allant, tu as comblé les vœux les
plus chers du sultan ton gendre.
Pierre Véron.
UNE NOUVELLE CONFÉRENCE
(Les reporters parisiens, sous la présidence d’un
des leurs, le célèbre Fouille-Toujours, ont convoqué
le général Tcliernaïeff daDs le but d'obtenir de lui le
dernier mot de la question d'Orient.)
foüille-toujours. — Messieurs et chers confrè-
res, l’illustre général étant arrivé, je déclare la
séance ouverte. L’honoiable Cours-Après a la pa-
role.
cours-après. — Je désirerais adresser à l’héroï-
j que guerrier quelques questions uestinées à élucider
j l’imbroglio oriental.
le général. — Moi et mes réponses, nous sommes
aux ordres du congrès.
cours-après. — Est-il vrai, est-il avéré que du-
rant le cours de sa glorieuse campagne, le général
n’a jamais déjeuné autrement qu’avec des viandes
froides et du thé chaud?
le général. — Ce fait est d’une exactitude rigou-
reuse.
va-devant. — Si intéressent qu’il soit, je pense
que des renseignements sérieux sur la façon de se
vêtir du général plairaient davantage à nos abonnés.
C’est pourquoi je me permets.de lui demander si ses
bottes étaient à l’écuyère, comme n’a pas craint de
l’aifirmer le Moniteur de la Cordonnerie, ou simple-
ment à revers, ainsi que je i’ai écrit vingt fois dans
la Bottine 'politique et littéraire?
le général. — Je n’ai jamais porté que des
guêtres.
(Tous les reporters tirent leur carnet et prennent
note de la déclaration.)
passe-partout. — Des guêtres!... pour monter à
I cheval ?... Etrange !
le général. — Je comprends que cela vous
étonne ; mais quand je vous aurai dit que j'ai des
varices, cette bizarrerie cessera de vous paraître...
bizarre.
fouille-toujours.—En effet, la chose s’explique
naturellement. Mais ce détail de toilette, si singu-
lier qu’il soit, ne me semble pas jeter une lumière
assez vive sur l’avenir du slavisme pour que nous
puissions nous eu contenter. Aussi, ai-je l’honneur
de prier l'honorable général de vouloir bien élargir
la question en nous disant ses espérances pour
l’avenir, après nous avoir édifiés sur ses faits
d’armes du passé.
le général (avec orgueil). — Mes succès sont
comme le soleil, aveugle qui ne les voit pas !
tous. — Hurrah pour Tchernaïeff 1
le général (se montaut). — J’ai tenu la Turquie
dans ma main, et si je ne l’ai pas écrasée du coup,,
c’est à la jalousie du tzar qu’il faut s’en prendre.
Tenez, je n’avais que ça à faire... (Il étend le bras et
ferme la main mollement.) pour crever la petite
vessie ottomane. Le mauvais vouloir de l’autocrate
a paralysé le jeu de mes phalanges ; mais ce qui est
différé n’est pas perdu 1 Le prince Milan une fois
détrôné et remplacé par moi, je compte passer à de
plus curieux exercices.
j cours-après.—Avant de nous révéler ses projets
I grandioses, le général serait-il assez bon pour nous
| donner quelques menus de ses dîners en campagne,
j Mes abonnés sont très-friands de ces sortes d’in-
| discrétions.
va-devant. — Fadaises que cela ! Il serait qent
j fois plus intéressant de connaître au juste le nom-
bre des boutons de ses fameuses guêtres.
passe-partouî.— Et de savoir surtout s’ils étaient
en os, ou en corne, ou simplement eu étoffe.
fouille-toujours. — Voilà encore ia discussion
qui s’égare. Je supplie les membres de la conférence
de laisser i’iliustre général compléter à sa guise ses
révélations.
le général. — Je vais donc compléter... Nous en
i sommes restés à mon couronnement comme roi des
! Serbes. Vous comprendrez aisément que ce diadème
î de papier mâché serait tout à fait insuffisant pour