DOI Heft:
Octobre
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LE CHARIVARI
qu’aux journaux hostiles à la dynastie, en faisant lacé-
rer les professions de foi des candidats dévoués à l’em- |
pire, et autres manœuvres connues.
Bref, ceux-là seuls qui se présentaient comme enne- |
mis de la Constitution étaient officiellement protégés S
par le pouvoir.
Après quoi on passa au vote.
Et malgré les ombres du sommeil, je vis très-claire- |
ment que le résultat était au rebours des espéran- I
ces du ministère. Les partisans du régime impérial ob- j
tenaient une majorité de plus de cent quinze sièges ! ;
— Vous voyez bien, disait l’empereur avec quelque j
raison, que je suis aimé de mes peuples, et que mon \
règne sera durable. j
Je m’éveillai, et la lecture d’un journal du matin, j
daté d’octobre 1877 m’apprit que mon cauchemar ne \
consistait que dans la substitution de la Monarchie à i
la République. !
D’ailleurs, l’expérience qui a été tentée dimanche j
dernier est également concluante, quoique dirigée !
dans le sens inverse.
On pourrait encore, par une autre allégorie, figurer le \
vote du 14 octobre. j
Il faudrait représenter les deux partis en présence i
par deux lutteurs dont l’un (R) aurait les bras cassés à i
l’avance, les pieds entravés et la bouche bâillpppëe, j
tandis que son adversaire (Mj jouirait de la liberté de
tous ses mouvements.
Cependant M serait terrassé, et B n’aupait attrapé
qu’une légère écorniflure, en dépit de l’inégalité des
armes.
C’est innocemment, je veux bien le croire, que Jes ré-
dacteurs des dépêches orientales en sont venus au cy-
nisme.
Un de ces messieurs télégraphiait l’autre matin :
« Le temps s’étant amélioré, on croit que les opéra- j
tions recommenceront bientôt du côté du Danube. »
.
Ne croyez-vous pas entendre de ces phrases joyeuses, j
comme il s’en débite à la campagne dans cette saison ? j
«[Ah ! ah ! le vent ajourné, nous pourrons tirer un lapin j
après le déjeuner. » Ou bien : « Voilà que la pluie cesse; j
il fera beau demain matin à la chasse aux canards ! » ;
La chasse à l’homme dépend donc aussi des varia- <
tions barométriques ? ;
Personnages : Jules, mari de Pauline ; — Pauline, i
femme de Jules ; — Oscar, amant de Pauline.
Les trois premiers actes de la comédie se déroulent
sans incidents notables. La paix la plus profonde règne
dans ce ménage compliqué. L’amant se fait même re-
marquer par son amitié pour le mari.
Au quatrième acte, Jules meurt.
Au cinquième acte, Oscar épouse Pauline.
— Eh bien ! lui dit un des invités à la de la noce à j
la porte de la mairie, te voilà heureux, j’imagine ?
— Heu! heu!... j
— Gomment, « heu! heu!,.. » que te manque-t-il, je i
te prie ? i
— Il me manque, il me manque,., ce pauvre Jules !
Albert de Lasalle.
-♦--
ALMANACHS DE 1878
en vente
Chez PLON, éditeur, 10, rue Garancière,
Et chez tous les libraires de Paris et de la Province :
L’ALMANACH DU CHARIVARI (19° année), illus-
tré par Cham, Draner, Lafosse et Mars.
L’ALMANACH POUR RIRE (29° année), entière-
ment illustré par Cham,
L’ALMANACH COMIQUE (37° année).
L’ALMANACH DES PARISIENNES (9° année), j
entièrement illustré par Grévin.
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Prix de chaque Almanach, 50 centimes.
Le gérant : Altarochb.
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domaine de Ronceray.aBordeaux, ou 7, r.Marivaux, Paris.
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traction et pose de dents sans douteur, 45, rue Lafayette.
Par son nouveau traitement, le docteur Pkchenet, de
Paris, rue des Halles, 5, obtient la guérison certaine, très-
prompte et peu coûteuse des maladies contagieuses.
Abonnements sans frais à tous les journaux français
et étrangers. — MM. H. Arthaud et G0, 48, faubourg
Saint-Martin, Paris, fournissent gratuitement aux éta-
blissements publics, cercles, cafés, hôtels, les cartons
nécessaires à recouvrir les journaux illustrés et revues
français et étrangers.—Envois des conditions sur de-
mande affranchie.
Dimanche dernier, grande affluence au Jardin d’Ac-
climatation. Les dames surtout étaient nombreuses et
paraissaient avoir été attirées par les Oiseaux de Para-
dis. On aime toujours à voir vivants les animaux dont
°.n,uti^se ornements ou les produits. G’est une sa-
tisfaction que le Jardin d’Acclimatation donne à ses vi-
siteurs.
Skating-Concert de la Chaussée-d’Antin, 15, rue
Blanche, et 13, rue de Clichy, ouvert tous les jours, de
9 heures du malin à minuit. — Fêtes de nuit. — Or-
chestre Javelot.
IDlysee-Montmartre. — Soirées musicales et dan-
santes, les mardis, jeudis, samedis et dimanches. Or-
chestre dirigi par M. Dufour.— Les dimanches et fêtes,
de 2 à 6 heuies (après-midi), Bal.
Paris. — Imprimerie J. Voisvenel, 24, rue Ghauchat.
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10e a88née.
LE MONITEUR
DE LA BANQUE ET DE LA BOURSE
paraît tous 1rs jOtmanclics
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EN GRAND FORMAI DE 16 PAGES
Résumé de chaque Rtumcro :
Bulletin politique.—Bulletin financier.
Bilans des etablissem1» de crédit. _
fp. Recettes des cli. de fer. Correspon- M fp_
dance étrangère. Nomenclature K A
par descouponséchus.desappelsde par
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clous. Plinthe mobile. Vve de Dave,26, quai Louvre.
MM. A. CHAIX et G0, imprimeurs-éditeurs
des chemins de fer, rue Bergère, 20, à Paris,
viennent de publier une nouvelle édition de
l’Indicateur des expéditions sur les chemins
de fer, avec carte coloriée des réseaux.
Ce recueil, véritable ABC des tarifs, con-
tient les taxes simplifiées de grande et pe-
tite vitesse (lro série) de Paris à près de 3,000
localités françaises et aux principales villes
étrangères. Disposé en forme de dictionnaire
alphabétique, il permet de taxer les envois
sans difficultés ni recherches.
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(Savoie), dirigée par Mue BAUDIN , inventeur. S’y
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cela à la minute, sans aucune préparation,
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