de fines boucles étagées,
ceinte d’un mince bandeau avec ornement frontal (bouton de lotus?). Lui faisant
vis-à-vis, et séparé d’elle par l’espèce de bouquet monté qui occupe le centre de la scène,
un homme, vêtu de la shenti, s’avance, chargé d’une gazelle. Les deux pattes du côté
droit de l’animal, réunies par un lien, sont passées au cou du porteur, qui tient de la
main gauche la patte d’avant restée libre. Un singe (?) est suspendu à son avant-bras
coupés courts,
sont simulés par de petits ronds. Une amulette est fixée à son cou au moyen d’un
cordon.
Elle est coiffée de la perruque brève ronde, à plusieurs rangs
par une corde. Du bras droit allongé, il porte une situle. Ses cheveux,
Le sujet n’a pas de signification religieuse. Il est simplement ornemental, au même
titre que les porteurs d’offrandes représentés sur les panneaux d’ivoire de la collection
Mac Grégor, qui faisaient partie d’un coffret.
L’agencement des figures suggère à première vue un vague rapprochement
avec un thème décoratif maintes fois exploité dans les pays mésopotamiens : l’arbre
'image d’un roi ou d’un
yypte à l’époque où notre
fut fait. On le trouve gravé à la pointe sur une coquille de tridacna découverte à
Naucratis (Fl. Petrie, Naucrdtis, t. Ier, pl. XX, fig. 16 a). Le mouvement du bras droit
de la femme, la silhouette de celle-ci, enveloppée dans le manteau ample qui, par sa
ligne rigide, rappelle celui dont les figures assyriennes sont revêtues dans la représen-
tation précitée, contribuent certainement pour beaucoup à produire l’impression que
le bas-relief éveille. Quoi qu’il en soit de l’intention qui a guidé l’artiste, l’ornement
de vie assyrien encadré à droite et à gauche par 1
adoration. Ce symbole n’était pas inconnu en É,
génie en
moulage
placé entre les deux personnages ne trouve son équivalent
sur aucun autre monument
égyptien. Ce n’est pas un emblème religieux traité sous une forme décorative, ce
n’est pas non plus une interprétation des gerbes florales dont peintres et sculpteurs ont
tiré de si gracieux effets. La conception en est certainement étrangère. C’est en effet
un motif décoratif d’inspiration achéménide, dont l’élément essentiel a été emprunté
à l’Egypte, ainsi que cela s’est fréquemment produit. Il se retrouve, répété côte à côte
et composant le fond du décor, sur le beau fragment de frise crénelée en briques
émaillées polychromes provenant du palais d’Artaxerxès, à Suse, conservé au musée du
Louvre.
également manifeste dans le
La tendance hellénico-asiatique de cette sculpture est é,
costume de la femme. C’est celui que portent la joueuse de tambour du bas-relief de
Djanofir (voir G. Maspero, Le Musée égyptien, t. II, pl. XL) et plusieurs figures fémi-
nines du tombeau du grand-prêtre de Thot d’Hermopolis, Petosiris, décrit par
M. G. Lefebvre (Annales du Service des antiquités, t. XX, p. 106 et pass.).
Le visage des deux personnages n’est pas du type purement égyptien. Le profil est
un peu camus et rappelle celui des nègres par sa forme ramassée. Quelques éraflures
malencontreuses en rompent la ligne. La chevelure de l’homme, pourtant, et celle de
αό
ceinte d’un mince bandeau avec ornement frontal (bouton de lotus?). Lui faisant
vis-à-vis, et séparé d’elle par l’espèce de bouquet monté qui occupe le centre de la scène,
un homme, vêtu de la shenti, s’avance, chargé d’une gazelle. Les deux pattes du côté
droit de l’animal, réunies par un lien, sont passées au cou du porteur, qui tient de la
main gauche la patte d’avant restée libre. Un singe (?) est suspendu à son avant-bras
coupés courts,
sont simulés par de petits ronds. Une amulette est fixée à son cou au moyen d’un
cordon.
Elle est coiffée de la perruque brève ronde, à plusieurs rangs
par une corde. Du bras droit allongé, il porte une situle. Ses cheveux,
Le sujet n’a pas de signification religieuse. Il est simplement ornemental, au même
titre que les porteurs d’offrandes représentés sur les panneaux d’ivoire de la collection
Mac Grégor, qui faisaient partie d’un coffret.
L’agencement des figures suggère à première vue un vague rapprochement
avec un thème décoratif maintes fois exploité dans les pays mésopotamiens : l’arbre
'image d’un roi ou d’un
yypte à l’époque où notre
fut fait. On le trouve gravé à la pointe sur une coquille de tridacna découverte à
Naucratis (Fl. Petrie, Naucrdtis, t. Ier, pl. XX, fig. 16 a). Le mouvement du bras droit
de la femme, la silhouette de celle-ci, enveloppée dans le manteau ample qui, par sa
ligne rigide, rappelle celui dont les figures assyriennes sont revêtues dans la représen-
tation précitée, contribuent certainement pour beaucoup à produire l’impression que
le bas-relief éveille. Quoi qu’il en soit de l’intention qui a guidé l’artiste, l’ornement
de vie assyrien encadré à droite et à gauche par 1
adoration. Ce symbole n’était pas inconnu en É,
génie en
moulage
placé entre les deux personnages ne trouve son équivalent
sur aucun autre monument
égyptien. Ce n’est pas un emblème religieux traité sous une forme décorative, ce
n’est pas non plus une interprétation des gerbes florales dont peintres et sculpteurs ont
tiré de si gracieux effets. La conception en est certainement étrangère. C’est en effet
un motif décoratif d’inspiration achéménide, dont l’élément essentiel a été emprunté
à l’Egypte, ainsi que cela s’est fréquemment produit. Il se retrouve, répété côte à côte
et composant le fond du décor, sur le beau fragment de frise crénelée en briques
émaillées polychromes provenant du palais d’Artaxerxès, à Suse, conservé au musée du
Louvre.
également manifeste dans le
La tendance hellénico-asiatique de cette sculpture est é,
costume de la femme. C’est celui que portent la joueuse de tambour du bas-relief de
Djanofir (voir G. Maspero, Le Musée égyptien, t. II, pl. XL) et plusieurs figures fémi-
nines du tombeau du grand-prêtre de Thot d’Hermopolis, Petosiris, décrit par
M. G. Lefebvre (Annales du Service des antiquités, t. XX, p. 106 et pass.).
Le visage des deux personnages n’est pas du type purement égyptien. Le profil est
un peu camus et rappelle celui des nègres par sa forme ramassée. Quelques éraflures
malencontreuses en rompent la ligne. La chevelure de l’homme, pourtant, et celle de
αό