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https://doi.org/10.11588/diglit.7479#0090
CHAPITRE III
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR L'ARCHITECTURE
A LA IIe ÉPOQUE
Avant d'entreprendre la description des vestiges des deux autres époques,
il convient de jeter un coup d'œil sur les ruines analysées et de mettre en
valeur les traits essentiels des méthodes de construction à la IIe époque.
Fondations, murs et sols sont de même facture pour les trois maisons ; iden-
tiques aussi les procédés d'éclairage et de couverture; même économie enfin :
chacune d'elles forme un complexe de salles communiquant par des corri-
dors ; chacune possède un rez-de-chaussée et un étage auquel on accède par
deux ou trois escaliers, distribués en divers points. Si B diffère un peu dans son
aspect, A et C pourraient être aisément confondues.
1. — Fondations.
Elles reposent immédiatement sur un sol en pente de calcaire tendre, com-
munément appelé kouskoura dans le pays. Le terrain a été préparé à l'empla-
cement de chaque construction ; on l'a nivelé en deux plans étagés, de 1 à
2 mètres l'un au-dessus de l'autre, selon la configuration naturelle du sol.
Ces fondations sont faites d'un blocage de moellons mêlés à beaucoup de
terre. Le plus souvent, la construction en pierres taillées commence aussitôt
après les fondations.
2. — Murs.
Les murs extérieurs, ainsi que ceux qui bordent les cours intérieures hy-
pèthres ou « puits de lumière », exposés à la pluie et aux autres intempéries,
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR L'ARCHITECTURE
A LA IIe ÉPOQUE
Avant d'entreprendre la description des vestiges des deux autres époques,
il convient de jeter un coup d'œil sur les ruines analysées et de mettre en
valeur les traits essentiels des méthodes de construction à la IIe époque.
Fondations, murs et sols sont de même facture pour les trois maisons ; iden-
tiques aussi les procédés d'éclairage et de couverture; même économie enfin :
chacune d'elles forme un complexe de salles communiquant par des corri-
dors ; chacune possède un rez-de-chaussée et un étage auquel on accède par
deux ou trois escaliers, distribués en divers points. Si B diffère un peu dans son
aspect, A et C pourraient être aisément confondues.
1. — Fondations.
Elles reposent immédiatement sur un sol en pente de calcaire tendre, com-
munément appelé kouskoura dans le pays. Le terrain a été préparé à l'empla-
cement de chaque construction ; on l'a nivelé en deux plans étagés, de 1 à
2 mètres l'un au-dessus de l'autre, selon la configuration naturelle du sol.
Ces fondations sont faites d'un blocage de moellons mêlés à beaucoup de
terre. Le plus souvent, la construction en pierres taillées commence aussitôt
après les fondations.
2. — Murs.
Les murs extérieurs, ainsi que ceux qui bordent les cours intérieures hy-
pèthres ou « puits de lumière », exposés à la pluie et aux autres intempéries,