50 LES VILLAS MINOENNES DE TYLISSOS
donnaient l'aplomb des deux parements. Nous ignorons, les ruines n'étant
pas assez hautes, comment se terminait la boiserie à sa partie supérieure
Le revêtement du mur dissimulait l'armature ; aujourd'hui les poutres,
brûlées par l'incendie, ont disparu et il ne subsiste à leur place qu'un tube
vertical quand le revêtement a tenu et,
là où l'enduit est tombé, une simple
rainure (2).
Angles. — On sait le soin que les
constructeurs apportent à la confection
des angles de murs : de leur solidité
dépend en grande partie la solidité de
tout l'édifice. Dans les maisons que
nous étudions, les angles des murs ex-
térieurs sont construits avec les mêmes
matériaux que le reste du mur. Des
pierres équarries de fortes dimensions
constituaient des angles solides.
On procédait à l'intérieur d'une tout
autre manière (fig. 12); quand il s'agis-
sait de construire l'angle d'un mur, on
posait tout d'abord à la base une pierre
quadrangulaire travaillée avec soin
(fig. 12, à gauche). Dans le lit supérieur
.. „ „ . ,, . de cette pierre, on perçait trois m or-
tic 11. — Coupe d un mur intérieur r r *
avec son armature de bois. taises, plus souvent deux ou quatre.
Dans ces mortaises étaient chevillées
des poutres verticales qui servaient au réglage. L'intervalle était rempli d'un
blocage (cf. Maison C, 3, p. 35) (fig. 12, à droite). Aux antes, on procédait de
même : sur une pierre cubique, percée de deux ou trois mortaises, on dispo-
sait les poutres, que devaient relier par endroits des traverses horizontales.
Les vides étaient remplis d'un blocage et le tout caché sous le revêtement.
i
(') Toutefois on peut supposer que le dis- Crète; mais on dispose les poutres horizonta-
positif était le même que dans le bas. ' lement et non plus verticalement.
(*) L'emploi du bois est encore courant en
donnaient l'aplomb des deux parements. Nous ignorons, les ruines n'étant
pas assez hautes, comment se terminait la boiserie à sa partie supérieure
Le revêtement du mur dissimulait l'armature ; aujourd'hui les poutres,
brûlées par l'incendie, ont disparu et il ne subsiste à leur place qu'un tube
vertical quand le revêtement a tenu et,
là où l'enduit est tombé, une simple
rainure (2).
Angles. — On sait le soin que les
constructeurs apportent à la confection
des angles de murs : de leur solidité
dépend en grande partie la solidité de
tout l'édifice. Dans les maisons que
nous étudions, les angles des murs ex-
térieurs sont construits avec les mêmes
matériaux que le reste du mur. Des
pierres équarries de fortes dimensions
constituaient des angles solides.
On procédait à l'intérieur d'une tout
autre manière (fig. 12); quand il s'agis-
sait de construire l'angle d'un mur, on
posait tout d'abord à la base une pierre
quadrangulaire travaillée avec soin
(fig. 12, à gauche). Dans le lit supérieur
.. „ „ . ,, . de cette pierre, on perçait trois m or-
tic 11. — Coupe d un mur intérieur r r *
avec son armature de bois. taises, plus souvent deux ou quatre.
Dans ces mortaises étaient chevillées
des poutres verticales qui servaient au réglage. L'intervalle était rempli d'un
blocage (cf. Maison C, 3, p. 35) (fig. 12, à droite). Aux antes, on procédait de
même : sur une pierre cubique, percée de deux ou trois mortaises, on dispo-
sait les poutres, que devaient relier par endroits des traverses horizontales.
Les vides étaient remplis d'un blocage et le tout caché sous le revêtement.
i
(') Toutefois on peut supposer que le dis- Crète; mais on dispose les poutres horizonta-
positif était le même que dans le bas. ' lement et non plus verticalement.
(*) L'emploi du bois est encore courant en