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https://doi.org/10.11588/diglit.7479#0148
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LES VILLAS MINOENNES DE TYLISSOS
Tasses. — Toujours aussi fréquentes ; la forme a toutefois légèrement
varié
Coupelles. — Encore très abondantes, jusqu'à l'époque mycénienne. On
hésite sur leur emploi : selon l'opinion la plus répandue, ce sont des brûle-
parfums. Hogarth, à Knossos, en 1899, en a trouvé 200 environ, renversées
autour d'un pilier carré (2). Fréquentes sont celles qui contiennent encore des
morceaux de charbon ou des cendres. Il faut alors songer ici aux nombreux
bas-reliefs égyptiens où l'on voit le pharaon s'avancer en suppliant vers le
dieu et tenant dans chaque main une petite coupelle d'où semble s'échapper
une flamme : c'est certainement un encensoir ; la forme toute simple en est
identique à celle des coupelles minoennes, qui devaient par conséquent servir
au même usage.
Œnochoés. — Très fréquentes, forme parfois plus renflée<3). Un bourrelet
en relief marque la naissance du col ; l'origine de ce motif se discerne aisé-
ment : jadis, au M. M., les cols étaient faits séparément, puis soudés à la
panse à l'aide d'un renfort intérieur. Maintenant l'artiste rapporte extérieure-
ment cette terre de soutien et lui donne la forme d'un bourrelet de façon à
obtenir à la fois un renfort et un ornement.
Marmites et hydries. — Elles conservent généralement leurs anciennes
formes.
Prochoés et skyphoi. — A part de rares exceptions, ces vases ne pré-
sentent plus le déversoir en canal. La forme s'est amollie <4>; le col est dis-
tinct de la panse (5). On ne rencontre plus de vases en forme d'urne funéraire.
Jarres. — Nous en avons trouvé de nombreuses, encore en place le long
des murs des magasins (pl. XXII; XXIII, 1). L'une d'elles a sur l'épaule
une inscription en écriture linéaire (XXIII, 1). Presque toutes ont les décors en
relief ordinaires (clous, décors cordés). Quelques-unes présentent des coulures
de peinture noire ou brune*6'.
Une autre, de moyenne grandeur, porte un décor peint fait de bandes
noires et de spirales sur fond ocre(7). Une autre enfin, plus petite, s'orne, à
(M Ibid., p. 30, fig. 13.
W B. S. A., VI, 1899-1900, p. 75, pl. VI,
n°! 1 et 2.
(3) Tylissos, ép. min., p. 31, fig. 14.
(4) Ibid., p. 20, fig. 7 ; p. 24, fig. 10.
(5> Ibid., p. 26, fig. 11.
(6) ibid., p. 14, fig. 3 by et 4.
(7) Ibid., p. 16, fig. 5.
LES VILLAS MINOENNES DE TYLISSOS
Tasses. — Toujours aussi fréquentes ; la forme a toutefois légèrement
varié
Coupelles. — Encore très abondantes, jusqu'à l'époque mycénienne. On
hésite sur leur emploi : selon l'opinion la plus répandue, ce sont des brûle-
parfums. Hogarth, à Knossos, en 1899, en a trouvé 200 environ, renversées
autour d'un pilier carré (2). Fréquentes sont celles qui contiennent encore des
morceaux de charbon ou des cendres. Il faut alors songer ici aux nombreux
bas-reliefs égyptiens où l'on voit le pharaon s'avancer en suppliant vers le
dieu et tenant dans chaque main une petite coupelle d'où semble s'échapper
une flamme : c'est certainement un encensoir ; la forme toute simple en est
identique à celle des coupelles minoennes, qui devaient par conséquent servir
au même usage.
Œnochoés. — Très fréquentes, forme parfois plus renflée<3). Un bourrelet
en relief marque la naissance du col ; l'origine de ce motif se discerne aisé-
ment : jadis, au M. M., les cols étaient faits séparément, puis soudés à la
panse à l'aide d'un renfort intérieur. Maintenant l'artiste rapporte extérieure-
ment cette terre de soutien et lui donne la forme d'un bourrelet de façon à
obtenir à la fois un renfort et un ornement.
Marmites et hydries. — Elles conservent généralement leurs anciennes
formes.
Prochoés et skyphoi. — A part de rares exceptions, ces vases ne pré-
sentent plus le déversoir en canal. La forme s'est amollie <4>; le col est dis-
tinct de la panse (5). On ne rencontre plus de vases en forme d'urne funéraire.
Jarres. — Nous en avons trouvé de nombreuses, encore en place le long
des murs des magasins (pl. XXII; XXIII, 1). L'une d'elles a sur l'épaule
une inscription en écriture linéaire (XXIII, 1). Presque toutes ont les décors en
relief ordinaires (clous, décors cordés). Quelques-unes présentent des coulures
de peinture noire ou brune*6'.
Une autre, de moyenne grandeur, porte un décor peint fait de bandes
noires et de spirales sur fond ocre(7). Une autre enfin, plus petite, s'orne, à
(M Ibid., p. 30, fig. 13.
W B. S. A., VI, 1899-1900, p. 75, pl. VI,
n°! 1 et 2.
(3) Tylissos, ép. min., p. 31, fig. 14.
(4) Ibid., p. 20, fig. 7 ; p. 24, fig. 10.
(5> Ibid., p. 26, fig. 11.
(6) ibid., p. 14, fig. 3 by et 4.
(7) Ibid., p. 16, fig. 5.