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Dacier, Émile; Vuaflart, Albert
Jean de Jullienne et les graveurs de Watteau au XVIII. siècle (Band 2): Historique — Paris, 1922

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.41976#0155
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CHAPITRE V.

LES ESTAMPES GRAVEES D’APRES WATTEAU AU XVIIIe SIECLE, EN DEHORS DU «RECUEIL JULLIENNE •».
LES CONTREFAÇONS, COPIES, ARRANGEMENTS ET REDUCTIONS.

I
ESTAMPES N’AYANT JAMAIS FAIT PARTIE DE «L’ŒUVRE GRAVÉ».

Tant que nous avons eu à étudier l’Œuvre gravé & ies pièces qui ont pu être ajoutées à ce
recueil, nous n’avons fait aucune distinction entre les estampes gravées d’après des peintures
& les estampes reproduisant des dessins, suivant en cela l’exemple de Jullienne qui avait
admis ies unes & ies autres dans son ouvrage. Au contraire, pour ce qu’il nous reste à dire
des gravures d’après Watteau exécutées dans le cours du xvnY siècle, mais n’ayant jamais
appartenu à la publication de Jullienne, nous nous bornerons à celles qui reproduisent des
peintures, les autres sortant du cadre de ce travail & devant trouver plus logiquement leur
place dans une étude consacrée aux Figures de différents caraéieres & à leurs dérivés.
Donc, il est un dernier groupe d’estampes gravées d’après des peintures de "Watteau : ce
sont celles qui n’ont jamais été comprises dans l’ouvrage de Jullienne, bien que plusieurs
d’entre elles soient contemporaines de l’Œuvre gravé & dues à des artistes ayant collaboré à
ce recueil. Toutes ces pièces, dont certaines ont été gravées du vivant même de "Watteau,
alors que les dernières sont voisines de la fin du siècle, sont décrites au catalogue & repro-
duites dans l’album sous les nos 288-3 16 bis, selon l’ordre alphabétique des graveurs.
La première en date est à coup sûr un David attentif aux inspirations divines [3 14], signalé par
Mariette & gravé d’après une bien curieuse peinture, pour le livre des Psaumes de la Bible de
Dom Calmet, paru en 1713; signée J. B. Scotin Je jeune, elle est aussi loin que possible, pour
 
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