HANON
Stone 350a [“beetle, fly (as worthless object)”];
TL 4,876).
• queneton m. [D’après le FEW 16,144a de
haneton sous l’influence de afr. quenne “canard”,
bien que ce dernier ne soit attesté qu’une fois en
afr., v. -> quanart. Tilander, ZrP 46,267, propose
un rattachement à chien en se basant sur chien de
terre, norm. quien de terre “larve du hanneton”,
FEW 2,194a. Pour la forme cf. henneton “petit
chien”, FEW 2,192a et la var. henneton ci-dessus.
La question étymologique est à réévaluer.]
(queneton ca. 1295 ChaceOislM II 13,6; Ren-
Contr'R 2446, kenneton ChaceOislM I 11,16)
♦ “hanneton” (ca. 1295; 1322, ChaceOislM I 11,16;
II 13,6 [Et ainsi entendent (les poulets) singuleire-
mant chascuns a lor chace et chascent et pran-
nentles quenetons, les escharbos]', RenContr'R 244b
[Pharaons ot de ce (des mots de Moïse) despit,
A tout se il desobeï, Mes trop laidement an joy,
Car l’andemain, quant il levèrent Sus trestouz leur
aubres trouvèrent Les quenetons qui touz manjoient
Trestouz lesfruiz qui il avaient], TL 4,876,15; FEW
16,143b). -Dôrr.
HANGARm
[De l’abfrq. *HAIMGART “clôture autour de la
maison” (composé de *haim “petit village” et de
*gart “clôture”), qui est appuyé par aha. heimgart
(10es.) “lieu de réunion”, mha. haimgarto “jardin
enclôturé” (12es.), Kôbler 529a. Comme toponyme
le mot est attesté pour la première fois en 1135,
GamSiedl 13; Gam2 515b.
Rem.: La datation ‘1337’, donnée par Gdf, FEW
et TLF, est à corriger. Le cartulaire cité par Gdf
a été écrit en 1349 [ms. 14es.]. Faute de contexte,
il faut appliquer la définition moderne pour les
att. afr. et mfr. — FEW 16,120a.] ♦ “construction
formée d’une couverture soutenue par des supports
et destinée à abriter qch.” (dep. 1349 [ms. 14es.],
doc. Corbie [Li hangars Gdf]; [doc. 1425 Gdf],
TL 4,876 [renvoi à Gdf]; GdfC 9,745a; FEW
16,120a). — Dôrr.
agn. HANGEMAN m.
[Emprunt du mangl. HANGMAN “bourreau”, attesté
dep. mil,14es., dans des noms propres dep. 1253,
MED 4.470a; OED H 75b.]
♦ “celui qui exerce le métier de bourreau” (14es.,
chronique angl. [Et furent chivauchaunz entur luy sis
turmenturs a la furme de le deble atiretz, et le un
mena saen freyn et le hangeman sa chevestre Gdf],
Gdf 4,413a; FEW 16,140b). - Stâdtler.
[*HANKER v.a. “suspendre” Gdf 4,413a, a été
tiré d’un ‘doc. 1133’ Tailliar p.4 qui est en réalité
un faux du 17es., cf. Jean-Pierre Chambon RLiR
45,128ss.; Drüppel 35ss. L’entrée de Gdf a été reprise
5 par le FEW 16,140b sous mnéerl. HANGEN à côté
de l’arg. anguer “pendre (qn)” 1598, de façon que
Wartburg a pu supposer un emprunt à différentes
reprises («ist entlehnt... offenbar zu verschiedenen
malen» ib. 141a). Elle a été reprise aussi sous
io ail. HENKEN ib. 16,196b. A supprimer, tout comme
l’entrée dans TL 4,876.] — Stâdtler.
[agn. HANOCYNE m. (?)
15 [Etymologie incertaine. Existe-t-il un rapport avec
-► HANON “sorte de mollusque comestible, prob. la
bucarde”?]
♦ “sorte de mollusque comestible, la bucarde?”
(1419, LAlbR 275 [Ensement, defendue est qe
20 nully soit si hardy d’entrer es niefs ne en ba-
teux qe amesnent scaleoisters, moules, welkes, et
hanocynes, naître vitaille, qaunt il serrount ariveez,
pur regratier, sur mesme la chose], Stone 350a).]
— Dôrr.
HANON m
[Selon le FEW 16,144a emploi fig. de l’abfrq.
*HANO “coq”, lequel est appuyé par aha. hano,
30 Kôbler 513b (ail. mod. Hahri), avec suffixe dimin.
-on. La première att. mit. du mot date de 862
(RecHist 8,581): In pago Pontiu solitum censum
de platesiis, hanonibus, ac anguillis Somnensibus.
Le FEW explique le transfert sémantique de *hano
35 “coq” à hanon “sorte de coquille, prob. la bucarde”
par la forme de la coquille: les valves se fermeraient
en une lèvre qui ressemblerait à la crête d’un coq.
Pour un cas semblable, cf. mfr. coq “calappe (crabe)”
et “sorte de coquille fossile”, FEW 22,858b.
40 Rem.: L’agn. *coc hanon est considéré par le
FEW 16,144a comme une formation pléonastique.
La leçon kochamon, BibbO avant 541,8 ms. 14es.,
semble être une erreur du scribe. Kochavon, tiré du
glossaire de ManLangM, est entré dans Gdf 4,684b
45 et par là dans le FEW 21,257b avec la déf. “sorte
de poisson bon à manger”. La lecture kochavon est
à juste titre corrigée par ManLangG 68 (v. aussi le
glossaire) en koc hanon. La déf. de Gdf et du FEW
est à corriger, il s’agit prob. de la bucarde et sûrement
50 pas d’un poisson. — FEW 16,144a; Tollenaere, ZfSL
63,448-454. — Cf. aussi -> HANETON qui dérive
également de l’abfrq. *HANO et -> HANEKOKE.]
(hanon 1268 GirySOmer 525,314; CarCharL
419; 424; 441; doc. 1281 GirySOmer 539,480;
137
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Stone 350a [“beetle, fly (as worthless object)”];
TL 4,876).
• queneton m. [D’après le FEW 16,144a de
haneton sous l’influence de afr. quenne “canard”,
bien que ce dernier ne soit attesté qu’une fois en
afr., v. -> quanart. Tilander, ZrP 46,267, propose
un rattachement à chien en se basant sur chien de
terre, norm. quien de terre “larve du hanneton”,
FEW 2,194a. Pour la forme cf. henneton “petit
chien”, FEW 2,192a et la var. henneton ci-dessus.
La question étymologique est à réévaluer.]
(queneton ca. 1295 ChaceOislM II 13,6; Ren-
Contr'R 2446, kenneton ChaceOislM I 11,16)
♦ “hanneton” (ca. 1295; 1322, ChaceOislM I 11,16;
II 13,6 [Et ainsi entendent (les poulets) singuleire-
mant chascuns a lor chace et chascent et pran-
nentles quenetons, les escharbos]', RenContr'R 244b
[Pharaons ot de ce (des mots de Moïse) despit,
A tout se il desobeï, Mes trop laidement an joy,
Car l’andemain, quant il levèrent Sus trestouz leur
aubres trouvèrent Les quenetons qui touz manjoient
Trestouz lesfruiz qui il avaient], TL 4,876,15; FEW
16,143b). -Dôrr.
HANGARm
[De l’abfrq. *HAIMGART “clôture autour de la
maison” (composé de *haim “petit village” et de
*gart “clôture”), qui est appuyé par aha. heimgart
(10es.) “lieu de réunion”, mha. haimgarto “jardin
enclôturé” (12es.), Kôbler 529a. Comme toponyme
le mot est attesté pour la première fois en 1135,
GamSiedl 13; Gam2 515b.
Rem.: La datation ‘1337’, donnée par Gdf, FEW
et TLF, est à corriger. Le cartulaire cité par Gdf
a été écrit en 1349 [ms. 14es.]. Faute de contexte,
il faut appliquer la définition moderne pour les
att. afr. et mfr. — FEW 16,120a.] ♦ “construction
formée d’une couverture soutenue par des supports
et destinée à abriter qch.” (dep. 1349 [ms. 14es.],
doc. Corbie [Li hangars Gdf]; [doc. 1425 Gdf],
TL 4,876 [renvoi à Gdf]; GdfC 9,745a; FEW
16,120a). — Dôrr.
agn. HANGEMAN m.
[Emprunt du mangl. HANGMAN “bourreau”, attesté
dep. mil,14es., dans des noms propres dep. 1253,
MED 4.470a; OED H 75b.]
♦ “celui qui exerce le métier de bourreau” (14es.,
chronique angl. [Et furent chivauchaunz entur luy sis
turmenturs a la furme de le deble atiretz, et le un
mena saen freyn et le hangeman sa chevestre Gdf],
Gdf 4,413a; FEW 16,140b). - Stâdtler.
[*HANKER v.a. “suspendre” Gdf 4,413a, a été
tiré d’un ‘doc. 1133’ Tailliar p.4 qui est en réalité
un faux du 17es., cf. Jean-Pierre Chambon RLiR
45,128ss.; Drüppel 35ss. L’entrée de Gdf a été reprise
5 par le FEW 16,140b sous mnéerl. HANGEN à côté
de l’arg. anguer “pendre (qn)” 1598, de façon que
Wartburg a pu supposer un emprunt à différentes
reprises («ist entlehnt... offenbar zu verschiedenen
malen» ib. 141a). Elle a été reprise aussi sous
io ail. HENKEN ib. 16,196b. A supprimer, tout comme
l’entrée dans TL 4,876.] — Stâdtler.
[agn. HANOCYNE m. (?)
15 [Etymologie incertaine. Existe-t-il un rapport avec
-► HANON “sorte de mollusque comestible, prob. la
bucarde”?]
♦ “sorte de mollusque comestible, la bucarde?”
(1419, LAlbR 275 [Ensement, defendue est qe
20 nully soit si hardy d’entrer es niefs ne en ba-
teux qe amesnent scaleoisters, moules, welkes, et
hanocynes, naître vitaille, qaunt il serrount ariveez,
pur regratier, sur mesme la chose], Stone 350a).]
— Dôrr.
HANON m
[Selon le FEW 16,144a emploi fig. de l’abfrq.
*HANO “coq”, lequel est appuyé par aha. hano,
30 Kôbler 513b (ail. mod. Hahri), avec suffixe dimin.
-on. La première att. mit. du mot date de 862
(RecHist 8,581): In pago Pontiu solitum censum
de platesiis, hanonibus, ac anguillis Somnensibus.
Le FEW explique le transfert sémantique de *hano
35 “coq” à hanon “sorte de coquille, prob. la bucarde”
par la forme de la coquille: les valves se fermeraient
en une lèvre qui ressemblerait à la crête d’un coq.
Pour un cas semblable, cf. mfr. coq “calappe (crabe)”
et “sorte de coquille fossile”, FEW 22,858b.
40 Rem.: L’agn. *coc hanon est considéré par le
FEW 16,144a comme une formation pléonastique.
La leçon kochamon, BibbO avant 541,8 ms. 14es.,
semble être une erreur du scribe. Kochavon, tiré du
glossaire de ManLangM, est entré dans Gdf 4,684b
45 et par là dans le FEW 21,257b avec la déf. “sorte
de poisson bon à manger”. La lecture kochavon est
à juste titre corrigée par ManLangG 68 (v. aussi le
glossaire) en koc hanon. La déf. de Gdf et du FEW
est à corriger, il s’agit prob. de la bucarde et sûrement
50 pas d’un poisson. — FEW 16,144a; Tollenaere, ZfSL
63,448-454. — Cf. aussi -> HANETON qui dérive
également de l’abfrq. *HANO et -> HANEKOKE.]
(hanon 1268 GirySOmer 525,314; CarCharL
419; 424; 441; doc. 1281 GirySOmer 539,480;
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