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De Dietsche warande: tijdschrift voor kunst en Zedegeschiedenis — 3.Ser. 3.1890

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https://doi.org/10.11588/diglit.24588#0672

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BOEKENKENNIS.

Boccacio zocht zijne verovering van vrouwenharten zeer laag,
ofschoon hij blufte met den adel van zijne neigingen.

Tn de volkstaal schildert hij ons zeer losbandige zeden. Zijne
schriften in 't latijn daarentegen zijn van beter allooi, doch ook
minder natuurlijk. Boccacio kleedt zich keurig en ernstig, om zich
aan de geleerde wereld te vertoonen, gelijk men voor eenen plechtigen
feestdag een statiekleed aandoet.

Alles wel verstaan bewondert Cochin slechts het talent van
zijnen schrijver, en hij heeft gelijk. De studie over Boccacio en
II Coriegiano van Boldossare Castiglione getuigt van eenen geleerden
en scherpzinnigen opmerker. De schildering der landschappen en
der toenmalige zeden — Le Val d'Arno, La pcésie populaire —
is die van eenen kunstenaar, van-eenen dichter.

L. de Monge.

Ten slotte voegen wij hier eenige regelen uit het Polybiblion
(bi. 335) aan toe, om de verdienste van den heer Cochin nader
in het licht te stellen.

Na den inhoud des werks besproken te hebben gaat de
recensent Th. P. aldus voort :

La langue de M. Cochin est si bonne, si pure, que, d'après
nson exemple, on pourrait se croire autorisé a user d'une manière
de dire, qui devient trop fréquente. « Ses premières ambassades
lui avaient créé des relations en Romagne. II y rep art en i35o»
(p. 112). Puisque j'en suis aux minuties, je ferai remarquer a
Tauteur une distraction qui lui a fait écrire San Spirito au Iieu
de Santo Spirito (p. 171).

De Boccace, M. Cochin passé a un autre éminent écrivain,
Castiglione. II nous donne sur lui une conférence, oü les apercus
ingénieux, les observations spirituelles ne manquent pas; on la lit
avec tant de plaisir qu'on la voudrait plus longue. II y a quelques
années, M. Tréverret a traité le même sujet avec moins de grace
rmais plus de développements (L'Italie au xvr3 siècle, première
.série, ch. xi, p. . 299).

Le volume se termine par de charmantes pages, oü M. Cochin
peint — le verbe peindre est bien ici a sa place — les ravissants
environs de Florence, le val d'Arno. Ma pensée s'est reportée tout
entière vers ces douces contrées si bien décrites. A ceux qui les
ont parcourues, les pages de M. Cochin inspireront un sentiment
de regret ; a ceux qui ne les connaissent pas, un ardent désir
d'aller y chercher les paysages éclatants et parfumés.

Ges lignes étaient écrites quand nous avons lu dans le Giornale
.storico della letteratura italiana (fase. 44, p. 79), un intéressant
article de M. Macri Leone, sur la politique de Boccace. II est
inspiré par la pensée qui a guidé M. Cochin, et nous croyons
devoir 1'ndiquer comme confirmant, dans une certaine mesure, la
justesse des appréciations de ce dernier.
 
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