DE LA GRÈCE PROPRE. 33
bien loin d'être toutes comprises. Si l'on excepte le mot MEAEAOZA,
M. Benndorf n'a rien ajouté de certain aux lectures qu'avait données
M. de Witte K
tant plus que le Z n'est pas certain et que la quatrième lettre comportait un trait
penché. — 1 Une première liste des expositions' funèbres connues par des monuments
grecs a été donnée par M. Conze quand il a publié les vases du cap Kolias-, Annales,
t. XXXVI,p. 183. M. de Witte, en 1867, a étudié plusieurs de ces représentations.
Comptes rendus de l'Acad. des inscript., nouv. série, t. III, p. 165. Depuis cette époque
M. Benndorf a publié une liste plus complète encore des expositions, ispodécsis.—
Figures noires. — 1,3. Plaque et fragments de plaque, à figures noires. Benndorf,
pl. II. — 3, 4, 5. Trois grandes amphores découvertes par Gropius et Fauvel près du
cap Kolias, aujourd'hui au musée de Berlin. Peintures noires. De Witte, article cité
plus haut. Bulletin, 182g, p. 126. Monuments inédits, t. III, pl. LX, Annales, t. XV,
i843, p. 276 et suivantes. Gerhard. Neuer. Denkm. des Muséums, III, n. 1847-/49-
— 6. Amphore du cap Kolias, découverte en i863. Monum. inéd., pass. cité. An-
nales, t. XXXVI, p. i83. 1— 7. Vase de la collection de E. Braun, Benndorf, p. 6.
— 8. Hydrie trouvée à Cervetri ; collection Campana, aujourd'hui au Louvre De.
Witte, Etude sur les vases peints, p. /16. Achille mort pleuré par les Néréides , Conze,
Annales, i864-, p. 188. — 9. Amphore, musée du Vatican, Caylus, Recueil d'An-
tiq., I, 32. Passeri, Picturœ Etruscorum, III, 298. — 10. Lécythus athénien. Stac-
kelberg, ouvr. cité, pl. XXXVIII. Panofka. Griechen und Griechinnen, p. 12, n. 16.
— Figures rouges. 11. Grande amphore du cap Kolias, aujourd'hui au Varvakeion.
Monum- inéd., VIII, pl. V, f. 2°-2d. — 12. Vase célèbre d'Ârchémoros au musée de
Naples. Overbeck Heroengallerie, pl. IV, S.Gerhard: Akad. Abhandlungen, I, p. 1/4,
pl. I. — i3-i6. Lécythus athéniens. M. Benndorf en signale quatre. Papasliotis, Ar-
chœol. Anzeig., 18/16,.p. 1/10. Pervanoglou, id. i86/(,p. 298. Heydemann, pl. XII,
fig. 12. Celte scène est aujourd'hui très-fréquente sur les lécythus athéniens à fond
blanc et à peintures de couleurs variées. La collection Rhossopoulos en possède de
beaux spécimens. M. Benndorf indique encore une représentation funéraire trou-
vée près de Pestum et publiée par M. Minervini; Bulle t. napolitano, III, 9, p. i32,
et surtout un fragment de stèle conservé au Varvakeion, et que j'ai décrit en 1869 :
Bas-relief funèbre du cabinet de M. Brunei de Presle, p. 7. Ce dernier monument, dont
je compte publier prochainement le dessin, est précieux; il représente une déposi-
tion au tombeau. Il doit être rapproché des deux vases inédits conservés au Varva-
keion,et qui reproduisent la même scène [lécythus athéniens). Seulement, sur les vases,
les personnages qui tiennent le cadavre sont des génies ailés. Il faut ajouter à cette
liste une tombe du Theseum. Annales, XXXIII, p. 32 1. Bas-relieffunèbre du cabinet
de M. de Presle, p. 8. Il est surprenant que M. Benndorf ne fasse pas mention des
vases athéniens d'ancien style sur lesquels on voit souvent la tspôdeats. Les archéo-
logues, il y a cinquante ans, admettaient comme un axiome que les Grecs avaient
évité avec soin les représentations de la mort. Cette idée explique toute la doctrine
exposée par Friedlasnder dans son traité, remarquable cependant, De operibus ana-
glyphis in monumeniis se/>ulcralibus grœcis, 18/46. On voit qu'il ne faut pas se lmter
de prononcer d'une façon générale sur ce que les Grecs ont aimé ou ont évité. Dans
tous les temps, en Attique, les artistes ont reproduit des scènes funèbres. Les ar-
chéologues ont longtemps cru le contraire ": c'est ce qui donne quelque intérêt
à la note qui précède. Ne lisons-nous pas sur une stèle funéraire cette inscrip-
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bien loin d'être toutes comprises. Si l'on excepte le mot MEAEAOZA,
M. Benndorf n'a rien ajouté de certain aux lectures qu'avait données
M. de Witte K
tant plus que le Z n'est pas certain et que la quatrième lettre comportait un trait
penché. — 1 Une première liste des expositions' funèbres connues par des monuments
grecs a été donnée par M. Conze quand il a publié les vases du cap Kolias-, Annales,
t. XXXVI,p. 183. M. de Witte, en 1867, a étudié plusieurs de ces représentations.
Comptes rendus de l'Acad. des inscript., nouv. série, t. III, p. 165. Depuis cette époque
M. Benndorf a publié une liste plus complète encore des expositions, ispodécsis.—
Figures noires. — 1,3. Plaque et fragments de plaque, à figures noires. Benndorf,
pl. II. — 3, 4, 5. Trois grandes amphores découvertes par Gropius et Fauvel près du
cap Kolias, aujourd'hui au musée de Berlin. Peintures noires. De Witte, article cité
plus haut. Bulletin, 182g, p. 126. Monuments inédits, t. III, pl. LX, Annales, t. XV,
i843, p. 276 et suivantes. Gerhard. Neuer. Denkm. des Muséums, III, n. 1847-/49-
— 6. Amphore du cap Kolias, découverte en i863. Monum. inéd., pass. cité. An-
nales, t. XXXVI, p. i83. 1— 7. Vase de la collection de E. Braun, Benndorf, p. 6.
— 8. Hydrie trouvée à Cervetri ; collection Campana, aujourd'hui au Louvre De.
Witte, Etude sur les vases peints, p. /16. Achille mort pleuré par les Néréides , Conze,
Annales, i864-, p. 188. — 9. Amphore, musée du Vatican, Caylus, Recueil d'An-
tiq., I, 32. Passeri, Picturœ Etruscorum, III, 298. — 10. Lécythus athénien. Stac-
kelberg, ouvr. cité, pl. XXXVIII. Panofka. Griechen und Griechinnen, p. 12, n. 16.
— Figures rouges. 11. Grande amphore du cap Kolias, aujourd'hui au Varvakeion.
Monum- inéd., VIII, pl. V, f. 2°-2d. — 12. Vase célèbre d'Ârchémoros au musée de
Naples. Overbeck Heroengallerie, pl. IV, S.Gerhard: Akad. Abhandlungen, I, p. 1/4,
pl. I. — i3-i6. Lécythus athéniens. M. Benndorf en signale quatre. Papasliotis, Ar-
chœol. Anzeig., 18/16,.p. 1/10. Pervanoglou, id. i86/(,p. 298. Heydemann, pl. XII,
fig. 12. Celte scène est aujourd'hui très-fréquente sur les lécythus athéniens à fond
blanc et à peintures de couleurs variées. La collection Rhossopoulos en possède de
beaux spécimens. M. Benndorf indique encore une représentation funéraire trou-
vée près de Pestum et publiée par M. Minervini; Bulle t. napolitano, III, 9, p. i32,
et surtout un fragment de stèle conservé au Varvakeion, et que j'ai décrit en 1869 :
Bas-relief funèbre du cabinet de M. Brunei de Presle, p. 7. Ce dernier monument, dont
je compte publier prochainement le dessin, est précieux; il représente une déposi-
tion au tombeau. Il doit être rapproché des deux vases inédits conservés au Varva-
keion,et qui reproduisent la même scène [lécythus athéniens). Seulement, sur les vases,
les personnages qui tiennent le cadavre sont des génies ailés. Il faut ajouter à cette
liste une tombe du Theseum. Annales, XXXIII, p. 32 1. Bas-relieffunèbre du cabinet
de M. de Presle, p. 8. Il est surprenant que M. Benndorf ne fasse pas mention des
vases athéniens d'ancien style sur lesquels on voit souvent la tspôdeats. Les archéo-
logues, il y a cinquante ans, admettaient comme un axiome que les Grecs avaient
évité avec soin les représentations de la mort. Cette idée explique toute la doctrine
exposée par Friedlasnder dans son traité, remarquable cependant, De operibus ana-
glyphis in monumeniis se/>ulcralibus grœcis, 18/46. On voit qu'il ne faut pas se lmter
de prononcer d'une façon générale sur ce que les Grecs ont aimé ou ont évité. Dans
tous les temps, en Attique, les artistes ont reproduit des scènes funèbres. Les ar-
chéologues ont longtemps cru le contraire ": c'est ce qui donne quelque intérêt
à la note qui précède. Ne lisons-nous pas sur une stèle funéraire cette inscrip-
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