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LES MAXIMES DU SCRIBE A NI.

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et 12). La plupart des particules égyptiennes se comportent comme des verbes et reçoivent les
désinences de participes ou d'adjectifs verbaux , les marques de genre et celles du pluriel ; les plus
ordinaires de ces désinences sont^>Q, \\, fj(), L'usage en est facultatif, car

on trouve des variantes directes de -f-

<2

etc. Quoique -

puisse

dans certains cas rendre plus exactement l'idée ceux gui sont dans que

où l'addition de ^, de Q^ et de f , après - n'exprime rien de plus que -

seul, il est des cas

seul. De même,

quoique -

soit employé de préférence à devant les pronoms ou dans les phrases elliptiques,

on peut prouver l'équivalence de

et de -

"m.01 de , ce qui revient à

"m- Pu's ce"e ^e

démontrer que ^ = (j^, ; l'emploi distinct qui en est fait par les scribes semble ne tenir qu'à des
conventions graphiques, dont il est bon toutefois de tenir grand compte. Nous nous étendrons plus
amplement ailleurs sur ce sujet important. Ici, nous citerons seulement quelques exemples de ces
désinences accidentelles :

« Je connais ce sycomore de Mafek i=pi -jj-^ duquel sort le Soleil*. »

^)^^ JL(a "^^^^^i 'Jesu^s avec les roîS'> ou plutôt : en conformité avec les rois.

<=-°^ '□ ^ r^jn^ "f"!, P» conformément au règlement royal'.

Dans ^.^^ ^^/T' ' nous avons une double addition @ et °^>, et de plus un séparatif,

qui pourrait peut-être représenter la marque plurielle ; de même que "H"^^ ^ j Peut signifier ceux

gui sont dedans, "j}"^^ j > ceux 9™ sont derrière , etc., ^^^^^ ^ exprimerait

l'idée : ceux gui sont dehors, et notre première phrase se lirait : Garde-loi de la femme d'entre celles
gui sont du dehors. C'est évidemment le genre de femmes que l'Écriture appelle rrn HW, la
femme étrangère.

Notre interprétation est pleinement confirmée par les groupes suivants de notre texte :

w

la-, qui signifient : Et non connue elle dans sa ville. Cette tra-
duction est évidente par elle-même ; on sait que la marque passive ou \c quoique souvent
écrite, est aussi fréquemment supprimée*. Par exemple dans cette phrase du Rituel qui décrit

l'amulette tat, mis au cou du défunt :

ru

0

Un tat d'or, fabriqué d'un corps de sycomore, placé au cou du défunt 5,

on peut écrire les deux participes sous les formes ç Pour ce qui concerne

spécialement ji^, employé comme participe à la place de . on peut produire des textes

J

nombreux : C'est un véritable mystère , est-il dit du Chapitre 148 du Rituel,
non est connu un autre (aussi mystérieux) nulle part8.

exprime plus ordinairement le pronom de la troisième personne du masculin singulier,
mais il remplace souvent aussi le pronom de la troisième personne du féminin singulier, ordinaire-

1 Todib., 149. 7. Le nom du sycomore, uzé-T,
est du féminin en égyptien. 11 en est de même du
copte uoree.

2 Pap. judiciaire de Turin, col. 3, lig. 4.
* Pap. de Boulaq, n° 10 , lig. 11.

* Pour les passifs ayant la terminaison a
ci-devant, p. 28, 29 , 34, 62, 63 et 64.
s Todt., Ch. 155, 2.

6 Ibid. , Ch. 156 , 2.

7 Comparez Todtb., ch. 49, 2 et 3 ; ch. H , 3.

8 Todtb., ch. 148, 6.

voyez
 
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