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Polska Akademia Umieje̜tności <Krakau> / Komisja Historii Sztuki [Editor]; Polska Akademia Nauk <Warschau> / Oddział <Krakau> / Komisja Teorii i Historii Sztuki [Editor]
Folia Historiae Artium — 19.1983

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Samek, Jan: Problematyka siedemnastowiecznej monstrancji z kościoła Dominikanów w Lublinie
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https://doi.org/10.11588/diglit.20537#0115
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dzącą z trzeciej ćwierci w. XVIII, nie opracowa-
ną dotąd bliżej, monstrancję w kościele Mariackim
w Krakowie 60 a także wspomnianą już monstran-
cję z Muzeum Narodowego w Warszawie81. Na
każdym z wymienionych obiektów znajduje się
od kilkunastu do kilkudziesięciu klejnotów, któ-
re można by uznać — naturalnie po przeprowa-
dzeniu odpowiednich badań porównawczych —
za przykłady polskiej biżuterii. Monstrancja lubel-

Tekst, s. 149. Dokładna dokumentacja fotograficzna u-
mieszczonych na monstrancji klejnotów znajduje się w
Pracowni Inwentaryzacji Zabytków m. Krakowa PAN w
Krakowie i Ośrodku Dokumentacji Zabytków Minister-
stwa Kultury i Sztuki w Warszawie.

59 Monstrancja ta była przedmiotem pracy magister-
skiej na Katolickim Uniwersytecie Lubelskim, którą

ska zajmuje pośród tego rodzaju obiektów szcze-
gólnie ważną pozycję.

Kończąc niniejsze rozważania nad ostensorium
u dominikanów w Lublinie stwierdzić należy, że
zarówno ze względu na jego wysoką wartość arty-
styczną, interesującą kompozycję glorii, jak i zdo-
biącą obiekt biżuterię uznać można to dzieło za
jeden z najcenniejszych zabytków złotnictwa w.
XVII w Polsce.

przygotowała B. M a t r e j e k. Por. też: Katalog Za-
bytków Sztuki w Polsce: Miasto Przemyśl. Oprać. T.
Chrzanowski, M. Kornecki, J. S a -m e k (mpis
w Instytucie Sztuki PAN).

60 Katalog Zabytków Sztuki w Polsce, IV, cz. II, s. 36.

61 Por. Kopydłowski, Złotnictwo...

LA PROBLEMATIQUE D'UN OSTENSOIK DU XVH° SIECLE DE L'EGLISE DES DOMINICAINS DE LUBLIN

A 1'epoąue de la contre-reforme des eglises no-
uvełles et anciennes recoins-truites a nouveau etaient ri-
chement eąuipees en objets liturgiąues. Au moins qu-
eląues dizaines de mille de pieces d'orfevrerie se sonft
consarvees de cette periode, dont il n'y a que tres peu
qui possedent des manographies.

Parmi les moins coonues oeuvres du XVIIC siecle,
maiis qui se diistiniguent par leurs qualites, il y a aussi
un ostensoir du trefsor des dominioains de Lublin, qui
a ete a peine mentionne jusqu'a nos jouns. Fait en ar-
gent, entieremant dore, il rnesure: 122 cm de haut, 48,5
cm 1'etendue des biras, les dimensions du pied 29,2X<31
cm. Son pied ąuadrifolie, dont le contour est enrichi
de saillies, remonte aux ostensoirs gothiques. Sa tige
est enriehie de bras lateiraux sur lesquels sont places
les figurines des anges qui semblent mettre en mou-
vement le soleil rayo.nnant. Gd se compose de rayons
pointus et ondules tour a tour, comme c'etait 1'usage
au XVIIe siecle. Le motif de croix isocele nettemant
formę par un ornement auriculaire se trouve sur le
soleil. La decoration se compose d'une sorte de rosettes
sur le pied et la tige, et de bijoux dont le soleil est
richement serti; panmi les ?bljoux on ramarque surtout
un joyau a 1'Enfant Jesus.

L'o!stensoir dominicain pose beaucoup de problemes
tant par sa composition que sa decoration. La periode
de son execution est determinee par ses motifs orne-
mentaux qui suggerent le second quart du XVII0 siecle.
II est pluls difficile de tfiixer le lieu de son origine. A
partir de la comparaison avec d'autres objets il peut
etre pris pour un produit polonais, execute probablement
a Luiblin ou dans la premierę moitie du XVIIe siecle tra-
vaillaient de nombreux maitres renommes (dont p. ex.
Melchior Mężyk).

Au point de vue de composition 1'ostensoir domini-
cain appartient au type d'ostensoir a la custode dans
le .soleil rayonnant; ce type ne s'est repandu en Pologne
que dans la seconde moitie du XVII° siecle. U peut
aussi etre classe dans le groupe d'ostensoirs a bras la-
teraux tres frequents a l'epoque baroque, qu'on retro-
uve en Pologne dans differents milieux, surtout au nord
du pays. La formę de croix dont on s'est servi dans la
partie superieure est un autre probleme. Les osten-

soirs „a croix", comnus encore au Moyen Age (p. ex. les
ostensoirs de Lof sur Moselle de 1427, de Paris de i343,
de 1'eglise S:t-Paul de Londres de 1402, ou de la col-
legiale de Kruszwica du premier quart du XVI0 siecle),
etaient aussi executes <a l'epoque baroque (p. ex. les
ostensoirs de Białynin pres de Skierniewice d'environ
1640, de Stopnica vers le milieu du XVII0 siecle ou de
Płock des anwees 1640—1650). La istructure tres develop-
peie de i'o,stensoir dominiicaln le situe a la premierę pla-
ce parmi d'autres ostensoirs de ce genre, con;serves en
Pologne.

Grace a sa composition il appartient aussi aux objets
dans lesquels la formę de croix joue le role essentiel.
Nous le voyonis dans les arts mineurs, avant tout dans
les reliqiuiares, !sporadiquement dans la compositioin des
autels (p. ex. le iretable en formę de croix a 1'eglise de
Dębno sur la Warta), de meme que dans 1'architecture
(p. ex. 1'eglise de la Sainte-Croix de Wełna de 1727 et
celle de Buk de 1760).

Les bijoux richement sertis qui decorent l'ostensoir
constituent un autre probleme. U faut signaler que la jo-
aillerie polonaise nietait jusqu'a nos jours que tres peu
etudiee, et que les traiViaux synthetiques a son sujet man-
quent. Les objets d'art de ce genre se sont surtout
conserves en grand nombre sur la robe de diamants
et celle de rubis du tableau representant Notre-Dame
de Częstochowa (il y a entre autres un joyau a l'En-
fant Jesus identique a celui de 1'ostensoi.r dominicains)
et dans les collections des musees importants. Comme
on le voit a l'exemple de 1'ostensoir de Lublin les bi-
joux utilises pour la seconde fois a la decoration des xe-
llquaires, des ostensoirs et des robes qui ornaient les
tableaux, jouissant d'un culte special, presentent des
materiaux interessants pour les recherches sur la jo-
aillerie. Ainsi des biojux anciens enrichissent les osten-
soirs du XVII0 siecle chez les toenedietAnes de Prze-
myśl, a 1'eglise Notre-Dame de Cracovie, chez les piari-
stes et les soeurs de la Presentation de la Vierge de
Cracovie, ainsi que les reliquaires chez les dominicains
et chez les clarisses de Cracovie, et enfin les robes chez
les premontrees de Oracov.ie. Ces objets proprement ana-
lyses pourraient sans doute montrer de nouveaux as-
pects de l'orfevrerie de Pologne.

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