TABLE DES MATIÈRES.
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Pages.
édition. Plus de solidité. Tout tend à un but : l’effet. Comparaison des états. Le vertige
des Carceri.
CHAPITRE III. — LA ROME DE PIRANESI. —LA COMPOSITION ET L’EFFET. 192
L’imagination maîtresse d’erreur et l’imagination maîtresse de vérité. — I. Genèse des
planches de Piranesi. Les dessins. Pourquoi sont-ils sommaires? La notation de l’effet
et le clair de lune. La documentation du détail. Le calque. — II. L’installation du motif
et la mise en page. Comparaison avec les Vedute de Vasi. Piranesi présente les mo-
numents de Rome sous l’angle le plus frappant et de la manière qui les impose le
mieux. — III. Les personnages. La flore. — IV. La Rome de Piranesi est-elle conforme
à la réalité? Étude du Portique d’Octavie, du Temple d’Antonin et de Faustine et du
Pronaos du Panthéon. L’exactitude des mesures, des profils et des matières. — V. La
transfiguration obtenue par l’effet. Le soleil de Piranesi.
CHAPITRE IV. — l’eau-forte. 234
I. Piranesi a vu Rome en graveur et en aquafortiste. Il aurait été desservi par la pein-
ture. La violence, les risques et le mystère de l’eau-forte convenaient à son humeur et
à son génie. La gamme de l’eau-forte. Les coloristes du blanc et du noir. — II. Eau-
forte des peintres, eau-forte des graveurs. L’eau-forte art complet. Rembrandt. Fra-
gilité des noirs à la pointe-sèche. Évolution de l’eau-forte vers les effets du burin en
France au xvne siècle. L’eau-forte blonde du xvme siècle. — III. De l’eau-forte blonde
à l’eau-forte intense. L’économie de Canaletto. Tiepolo et l’enseignement des Véni-
tiens. Étude technique des deux éditions des Carceri. — IV. Les procédés de Piranesi :
les vernis, la conduite de la taille, les pointes, la morsure, les couvertures. Piranesi
expliqué par l’eau-forte.
CHAPITRE V. — le style piranesi. 265
I. Les planches décoratives antérieures aux Cheminées. L’élément vénitien : la faune et
la flore de Tiepolo, le dauphin de Murano. L’élément personnel : profusion et mouve-
ment; l’ampleur, la richesse et le sentiment des masses. Les frontispices. — IL Les
Cheminées. La base théorique du renouvellement des styles. Justification du choix des
sources : l’art égyptien, l’art étrusque, l’art romain. Piranesi entend rester libre et
refuse de s’asservir à une formule. Il veut faire moderne et vivant. — III. Choix des
éléments : tous présentent un caractère de grandeur et d’autorité. L’art romain à
Rome est triomphal et funèbre. La documentation égyptienne de Piranesi. Goût italien
pour les formes organiques. La couleur et le relief. Rareté des lignes droites ; fréquence
des systèmes de courbes. Juxtaposition des motifs. Sens italien des recherches de
Piranesi.
CHAPITRE VI. — l’influence. — conclusion. 285
I. Publicité faite aux grandeurs de Rome par Piranesi. Son action personnelle. La diffu-
sion de son œuvre. La place qu’elle tient dans les grandes collections du xvme siècle.
Ses planches copiées, réduites et partout propagées. — L’influence sur les peintres au
xviii0 siècle : Mauro Tesi; les accessoires des Davidiens. — IL L’influence sur les archi-
tectes et sur les décorateurs. Les Anglais, Robert Adam, Georges Dance. Les mégalo-
manes en France à la fin du xviii6 siècle. — Le style Piranesi et l’évolution des styles en
Occident. Les deux courants d’imitation de l’antique : maigreur et sobriété, — les déco-
rateurs linéaires; couleur et profusion, — les décorateurs coloristes. Le style Louis XVI
et le style Adam. L’école de Piranesi en Italie. La genèse et les caractères du style
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Pages.
édition. Plus de solidité. Tout tend à un but : l’effet. Comparaison des états. Le vertige
des Carceri.
CHAPITRE III. — LA ROME DE PIRANESI. —LA COMPOSITION ET L’EFFET. 192
L’imagination maîtresse d’erreur et l’imagination maîtresse de vérité. — I. Genèse des
planches de Piranesi. Les dessins. Pourquoi sont-ils sommaires? La notation de l’effet
et le clair de lune. La documentation du détail. Le calque. — II. L’installation du motif
et la mise en page. Comparaison avec les Vedute de Vasi. Piranesi présente les mo-
numents de Rome sous l’angle le plus frappant et de la manière qui les impose le
mieux. — III. Les personnages. La flore. — IV. La Rome de Piranesi est-elle conforme
à la réalité? Étude du Portique d’Octavie, du Temple d’Antonin et de Faustine et du
Pronaos du Panthéon. L’exactitude des mesures, des profils et des matières. — V. La
transfiguration obtenue par l’effet. Le soleil de Piranesi.
CHAPITRE IV. — l’eau-forte. 234
I. Piranesi a vu Rome en graveur et en aquafortiste. Il aurait été desservi par la pein-
ture. La violence, les risques et le mystère de l’eau-forte convenaient à son humeur et
à son génie. La gamme de l’eau-forte. Les coloristes du blanc et du noir. — II. Eau-
forte des peintres, eau-forte des graveurs. L’eau-forte art complet. Rembrandt. Fra-
gilité des noirs à la pointe-sèche. Évolution de l’eau-forte vers les effets du burin en
France au xvne siècle. L’eau-forte blonde du xvme siècle. — III. De l’eau-forte blonde
à l’eau-forte intense. L’économie de Canaletto. Tiepolo et l’enseignement des Véni-
tiens. Étude technique des deux éditions des Carceri. — IV. Les procédés de Piranesi :
les vernis, la conduite de la taille, les pointes, la morsure, les couvertures. Piranesi
expliqué par l’eau-forte.
CHAPITRE V. — le style piranesi. 265
I. Les planches décoratives antérieures aux Cheminées. L’élément vénitien : la faune et
la flore de Tiepolo, le dauphin de Murano. L’élément personnel : profusion et mouve-
ment; l’ampleur, la richesse et le sentiment des masses. Les frontispices. — IL Les
Cheminées. La base théorique du renouvellement des styles. Justification du choix des
sources : l’art égyptien, l’art étrusque, l’art romain. Piranesi entend rester libre et
refuse de s’asservir à une formule. Il veut faire moderne et vivant. — III. Choix des
éléments : tous présentent un caractère de grandeur et d’autorité. L’art romain à
Rome est triomphal et funèbre. La documentation égyptienne de Piranesi. Goût italien
pour les formes organiques. La couleur et le relief. Rareté des lignes droites ; fréquence
des systèmes de courbes. Juxtaposition des motifs. Sens italien des recherches de
Piranesi.
CHAPITRE VI. — l’influence. — conclusion. 285
I. Publicité faite aux grandeurs de Rome par Piranesi. Son action personnelle. La diffu-
sion de son œuvre. La place qu’elle tient dans les grandes collections du xvme siècle.
Ses planches copiées, réduites et partout propagées. — L’influence sur les peintres au
xviii0 siècle : Mauro Tesi; les accessoires des Davidiens. — IL L’influence sur les archi-
tectes et sur les décorateurs. Les Anglais, Robert Adam, Georges Dance. Les mégalo-
manes en France à la fin du xviii6 siècle. — Le style Piranesi et l’évolution des styles en
Occident. Les deux courants d’imitation de l’antique : maigreur et sobriété, — les déco-
rateurs linéaires; couleur et profusion, — les décorateurs coloristes. Le style Louis XVI
et le style Adam. L’école de Piranesi en Italie. La genèse et les caractères du style