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https://doi.org/10.11588/diglit.4729#0109
INSCRIPTIONS
COPIÉES EN NUBIE ET EN EGYPTE
PAR F. C. G AU,
ET COMMENTÉES PAR B. G. NIEBUHR.
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AVANT-PROPOS.
Kn commentant cette collection d'inscriptions antiques, je ne prétends pas donner plus d'importance à mon travail
que n'en ont les inscriptions mêmes que je me suis chargé de restaurer et d'expliquer. Toutefois je prie les savants
qui les voient pour la première fois, de ne point les juger sur le premier aperçu, et de ne pas les dédaigner
comme indignes de leur attention. Pour remplir toute ma tâche, et rendre justice aux soins exemplaires et à
l'hahileté admirahle de l'artiste, j'ai cherché de mon mieux à rétablir les vraies leçons et à faire ressortir les
renseignements utiles que ces monuments nous procurent.
Je ne connais pas d'entreprise plus pénible, et je puis ajouter, moins agréable; surtout ayant expliqué auparavant
les inscriptions vraiment intéressantes. Je n'ignore pas qu'un travail semblable n'est pas toujours apprécié d'après
la peine qu'il a coûté ; mais tout en reconnaissant le peu d'importance de ces inscriptions, je dirai que j'ai regardé
comme un devoir envers le voyageur qui les a rapportées , de n'épargner aucune peine pour en rétablir le texte
avec la plus grande exactitude possible, et d'indiquer tout ce qu'elles paraissaient offrir de remarquable sous quelque
rapport.
J'ai cru devoir reproduire ici sans changements la dissertation dans laquelle j'ai donné d'abord connaissance des
inscriptions les plus importantes, et qui, ayant été imprimée à Rome, a été peu répandue au dehors. L'une des
corrections que j'aurai à y faire sera indiquée dans l'introduction aux inscriptions de Calapsché ; j'avertis ici d'un
autre point qu'il faudra rectifier; c'est que les inscriptions chrétiennes appartiennent, non pas à la Nubie, mais
à Philae.
COPIÉES EN NUBIE ET EN EGYPTE
PAR F. C. G AU,
ET COMMENTÉES PAR B. G. NIEBUHR.
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AVANT-PROPOS.
Kn commentant cette collection d'inscriptions antiques, je ne prétends pas donner plus d'importance à mon travail
que n'en ont les inscriptions mêmes que je me suis chargé de restaurer et d'expliquer. Toutefois je prie les savants
qui les voient pour la première fois, de ne point les juger sur le premier aperçu, et de ne pas les dédaigner
comme indignes de leur attention. Pour remplir toute ma tâche, et rendre justice aux soins exemplaires et à
l'hahileté admirahle de l'artiste, j'ai cherché de mon mieux à rétablir les vraies leçons et à faire ressortir les
renseignements utiles que ces monuments nous procurent.
Je ne connais pas d'entreprise plus pénible, et je puis ajouter, moins agréable; surtout ayant expliqué auparavant
les inscriptions vraiment intéressantes. Je n'ignore pas qu'un travail semblable n'est pas toujours apprécié d'après
la peine qu'il a coûté ; mais tout en reconnaissant le peu d'importance de ces inscriptions, je dirai que j'ai regardé
comme un devoir envers le voyageur qui les a rapportées , de n'épargner aucune peine pour en rétablir le texte
avec la plus grande exactitude possible, et d'indiquer tout ce qu'elles paraissaient offrir de remarquable sous quelque
rapport.
J'ai cru devoir reproduire ici sans changements la dissertation dans laquelle j'ai donné d'abord connaissance des
inscriptions les plus importantes, et qui, ayant été imprimée à Rome, a été peu répandue au dehors. L'une des
corrections que j'aurai à y faire sera indiquée dans l'introduction aux inscriptions de Calapsché ; j'avertis ici d'un
autre point qu'il faudra rectifier; c'est que les inscriptions chrétiennes appartiennent, non pas à la Nubie, mais
à Philae.