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https://doi.org/10.11588/diglit.4729#0111
INSCRIPTIONS.
AVERTISSEMENT.
I^orsque je formai le projet d'un Voyage en Egypte et en Nubie, mon intention était de
m'occuper exclusivement des objets relatifs à mes études. Étranger aux langues anciennes, je
n'avais d'autre but que d'étudier les monuments de l'Egypte sous le rapport de l'art : et peut-
être aurais-je négligé de recueillir sur ces monumens tous les vestiges d'inscriptions antiques
que le temps y a conservés, si je n'avais cru, en les transcrivant, être agréable à M. Niebuhr,
qui, pendant mon séjour à Rome, m'honora de son estime et de son amitié. C'est dans les
mains de ce savant que je remis, à mon retour, toutes les inscriptions que j'avais recueillies :
il a bien voulu se charger de les expliquer.
M. Cotta, qui s'est imposé les plus grands sacrifices pour la publication des Antiquités de
la Nubie, m'a transmis le manuscrit de M. Niebuhr, et c'est sur sa demande que je le livre à
l'impression.
Le savant commentaire de M. Niebuhr n'embrasse pas la totalité des inscriptions que j'ai
copiées ; il faut que ses occupations ne lui aient pas permis de les expliquer toutes : aussi je
n'ai rien trouvé, dans ses manuscrits, sur la suite des inscriptions de Dekkeh, de Tehfa et
d'Esneh. Il s'est contenté de dire, au sujet de ces dernières, que le texte en est trop corrompu.
Pour éviter de laisser l'ouvrage incomplet, j'ai eu recours à la complaisance de M. Letronne,
membre de l'Institut de France, qui a fait une étude particulière des inscriptions grecques et
latines, et qui déjà, dans ses Recherches sur l'Histoire de l'Egypte pendant la domination des
Grecs et des Romains, avait cité ma collection, et rapporté quelques-uns des monumens qui
la composent. Ce savant a bien voulu se charger d'expliquer tous ceux dont M. Niebuhr ne
s'était point occupé, et il m'a permis d'extraire de son livre les explications de ceux dont je lui
avais donné communication, et de réimprimer le curieux mémoire qu'il a composé sur la table
horaire trouvée à Taphis. J'ai donc partagé le commentaire qui accompagne mes inscriptions
en deux parties, contenant l'une le travail de M. Niebuhr, l'autre celui de M. Letronne.
Je fais observer ici que j'ai marqué d'un point toutes les lettres incertaines ou peu lisibles des
inscriptions que je rapporte.
Paris, Septembre 18^3.
AVERTISSEMENT.
I^orsque je formai le projet d'un Voyage en Egypte et en Nubie, mon intention était de
m'occuper exclusivement des objets relatifs à mes études. Étranger aux langues anciennes, je
n'avais d'autre but que d'étudier les monuments de l'Egypte sous le rapport de l'art : et peut-
être aurais-je négligé de recueillir sur ces monumens tous les vestiges d'inscriptions antiques
que le temps y a conservés, si je n'avais cru, en les transcrivant, être agréable à M. Niebuhr,
qui, pendant mon séjour à Rome, m'honora de son estime et de son amitié. C'est dans les
mains de ce savant que je remis, à mon retour, toutes les inscriptions que j'avais recueillies :
il a bien voulu se charger de les expliquer.
M. Cotta, qui s'est imposé les plus grands sacrifices pour la publication des Antiquités de
la Nubie, m'a transmis le manuscrit de M. Niebuhr, et c'est sur sa demande que je le livre à
l'impression.
Le savant commentaire de M. Niebuhr n'embrasse pas la totalité des inscriptions que j'ai
copiées ; il faut que ses occupations ne lui aient pas permis de les expliquer toutes : aussi je
n'ai rien trouvé, dans ses manuscrits, sur la suite des inscriptions de Dekkeh, de Tehfa et
d'Esneh. Il s'est contenté de dire, au sujet de ces dernières, que le texte en est trop corrompu.
Pour éviter de laisser l'ouvrage incomplet, j'ai eu recours à la complaisance de M. Letronne,
membre de l'Institut de France, qui a fait une étude particulière des inscriptions grecques et
latines, et qui déjà, dans ses Recherches sur l'Histoire de l'Egypte pendant la domination des
Grecs et des Romains, avait cité ma collection, et rapporté quelques-uns des monumens qui
la composent. Ce savant a bien voulu se charger d'expliquer tous ceux dont M. Niebuhr ne
s'était point occupé, et il m'a permis d'extraire de son livre les explications de ceux dont je lui
avais donné communication, et de réimprimer le curieux mémoire qu'il a composé sur la table
horaire trouvée à Taphis. J'ai donc partagé le commentaire qui accompagne mes inscriptions
en deux parties, contenant l'une le travail de M. Niebuhr, l'autre celui de M. Letronne.
Je fais observer ici que j'ai marqué d'un point toutes les lettres incertaines ou peu lisibles des
inscriptions que je rapporte.
Paris, Septembre 18^3.