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Gazette universelle de littérature — 1776

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[Num. 1-10]
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https://doi.org/10.11588/diglit.44756#0072
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mite , la generosite ,
pas moins reconnoissables chez lui , que la
lioirceur, la malignit6, la balTesse & la
perfidie. Ce Tont ces cara&eres distinfts &
soutenus qui attachent a la representation
de ses pieccs. L’ouvrage de M. Richard Ton ,
insistc sür cer avantage parriculier a Sha-
kespcare , du moins ä ce degre; il met
les Lcfteurs sür la voie de le chercher & de
le reconnoitre dans les ouvrages du Polite
Anglois.
Poesie.
Vinoculai’iene , &c. l'inoculation, poeme,
par M. Francois Zacchiroli. Avec cette Epi-
graphe :
Una manus vobis vulnus opem que seret.
OVID.
A Napies 1775. in-Z*.
L’inoculation a ete chantee en France
avec succes; eile vient de l’etre egalement
en Italie ; & les Poetes des deux nations
en celebrant ses heureux effets, ont eu ä
di re frequemment les m«*nes choses , & ne
£e sont cependant rien pretes ; Tun 3c I’au-
tre sont originaux. La maladie cruelle con-
tre laquelle eile offte un remede ß interes-
sant & si esficace , paroit etre nee en Ara-
bie, ou nous l’avons ete chercher pour la
repandre dans l’Europe, d'ou nous l’avons
fait connoitre a l’Amerique qui nous a don-
ne en retour , l’or qui nett peut-etre pas
moins funeste , & ce mal horrible & de-
goutant qui infefte les sources de la vie.
C’est par ce tableau terrible & bien fait
que M. Zacchiroli debute ; il regarde les
suites des exccs des compagnons de Chris-
rophe Colomb , comme une juste punition
de leur avarice , Sc de la barbaric qu’ils
exercerent contre les Americains. C’est une
digression , Sc il y en a de frequentes dans
ce poeme ; elles y etoient necessaires ; l’Au-
teur ne pouvoit pas en parlant des rava-
ges de la pctite veröle , s’empecher de rap-
porter des faits , qui amenoient naturelle-
ment les details du seul remede que nous
avons re$u de l’Orienc, Sc dont il ya lieu
de regretter que Pusage n’ait pas ete rc-
pacdu plutot, & geaeralemcnt adoptc. Les

sans doute, de
les vers suivants»
Deh ! perche mal il Jalutar veneno
Amica mano ful real tuo braccio
Col sangue awgufto non consufe , 0 eccelso
Re , ehe i piaceri amafti e la virtude ,
Re , ehe per dieci luftri in fu la Senna
Pin Padre , ehe Scvrano , alto regnando ,
Unica sostr ognor Deliqia e Amore
Del Popol tuoper dieci luftri interi-s
Raro esempio, e sors’unico ! . .
La langue Iralienne est st repandue que
l’on ne sera pas fache de trouver ici une au«
tre citation. Nous choisirons la deseription
des Serrails Orientaux. Ces morceaux sern-
bient faits pour la langue douce 3c abon«
dante dans laquelle ils sont ecrits ; ils per-
droient ä etre traduits ; la prose ne rend ja-
rnais la peelte 5 Sc on preferera de lire ces
vers dans l’original, pluröt que dans une
version, ou nous avouons que nous ne fe«
rions que les gäter.
. . . Serraglio ! O nome ,
Che tutti sveglia al MuJJulmano in pettQ
I piu teneri moti l In fu T ingrejso
Del vasto Albergo insidiofa e ignuda.
D‘ impuri veqftornata e di laseivia
Stalsi la Kolutta. Scritto e al di suori
Per man di crudeltade e gelosta
A cisre di suror. O Tu , Straniero,
Che de’ costumi nostri ignaro ancora ,
Quella da lunge or miri eletta Mole ,
Non t’ accollar , ma china il guardo e pasiau
Chisnque col pie di profanare ardilcc
Del chiuso loco la victata Soglia
E’ reo di morte. Ivi rinchiuse ftanno
A mille , a mille le Belta piu rare ,
Ch’ Europa ed Asta un giorno in steno accolse,
Ivi le Armene da I' eburnee carni ;
Ivi le sorti muscolose Rupfe ,
Ne’cui eerulei rai tutta trafpare
A la dolce^a unito oneftamente
Il valor primo de gli antichi Sciti,
E ch’ oggi poi ful Tanai gelato
E‘ st rtforto altero. Ivi le belle
Veföoftjsime Greche prosilate ,
Figlie di quelle ancor piu belle Ibsadri ,
Che Apelle e Fidia su le tele e i marmi
Quindi ritretjser per sormar la Dea ,
La Dea de La belta. La Terra, intera
Sembra , ehe a gara ad asserir concorra.
11 vergogrioso orribile tributo
A i Serragli ottomanni. In cerchio accolte e
E di candido vel bendate gli occhi
Stan le timide Schiave taciturne .
Attendendo ! arrivo sofpirato
Di Lui, ehe solo e delselice Albergo
L’Arbitro ed il Signor. Stridono intatitt
Sovra i dorati cardini le porte t

( 7© )
la eandeur, ne sont Francois seront bien aises ,
trouver a cette occasion
 
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