DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Leprieur, Paul: Le centenaire de la lithographie, 2
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24681#0159
LE CENTENAIRE DE
(deuxième
LA LITHOGRAPHIE
ARTICLE1.)
Comme il arrive en pareil cas, les vieux, ceux qui avaient répu-
tation déjà faite sous l'ancien régime ou sous l’Empire, n’allèrent
en général que discrètement vers l'invention nouvelle. A citer
comme début est une petite Tête de femme, d’après Greuze, d’un
peintre peu connu, Jean-Antoine Laurent (né en 1763), datée du
18 décembre 1815, et qu’une note manuscrite nous donne pour le
(< premier essay imprimé devant M. le duc Decazes, par M. de Las-
teyrie, à son retour de Munich ». On en est encore à Demarteau.
Autrement adroit et libre déjà est le portrait que fit Girodct, le
4. août 1816, de son ami Coupin de la Couperie. Viennent ensuite
Guérin et Régnault, chargés par l’Institut d’examiner le procédé
bugelmann, et crayonnant vers la même époque, 1 un quatre petites
allégories pâlottes, l’autre deux grandes tètes d’étude. Chose
curieuse : Gros, dont la jeune école allait se recommander comme
d un précurseur et d’un chef, et dont les élèves tiennent dans
1 histoire de la lithographie si belle place, ne paraît intéressé que
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3° pér., t. XV, p. 45.
(deuxième
LA LITHOGRAPHIE
ARTICLE1.)
Comme il arrive en pareil cas, les vieux, ceux qui avaient répu-
tation déjà faite sous l'ancien régime ou sous l’Empire, n’allèrent
en général que discrètement vers l'invention nouvelle. A citer
comme début est une petite Tête de femme, d’après Greuze, d’un
peintre peu connu, Jean-Antoine Laurent (né en 1763), datée du
18 décembre 1815, et qu’une note manuscrite nous donne pour le
(< premier essay imprimé devant M. le duc Decazes, par M. de Las-
teyrie, à son retour de Munich ». On en est encore à Demarteau.
Autrement adroit et libre déjà est le portrait que fit Girodct, le
4. août 1816, de son ami Coupin de la Couperie. Viennent ensuite
Guérin et Régnault, chargés par l’Institut d’examiner le procédé
bugelmann, et crayonnant vers la même époque, 1 un quatre petites
allégories pâlottes, l’autre deux grandes tètes d’étude. Chose
curieuse : Gros, dont la jeune école allait se recommander comme
d un précurseur et d’un chef, et dont les élèves tiennent dans
1 histoire de la lithographie si belle place, ne paraît intéressé que
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3° pér., t. XV, p. 45.