LE SALON DE 1900
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pâte grenue se nuance de grâce blonde [La Lecture) ; pour la
Famille de M. Duvent, rival ici de M. Wéry ; pour la Procession de
Nolre-Dame-des-Flots de M. Hirschfeld, le Falot de M. Jean Pierre,
le Retour de la pèche de
M. Sorolla y Bastida,
tout secoué de soleil et
de vent, d’une facture
si large dans sa préci-
sion menue et éclatante ;
pour l’Enfance de
M. Sims, l’Intérieur
d'église de M. Pigeard,
les Expulsés de M. Ma-
rée, la Convalescente de
M. Troncy, l’Étude de
M. Hankey, la Brodeuse
parmi de jolies lumières
de MUe Fanty-Lescure ;
pour les envois de MM.
Lorieux, Leydet, de
M,le Flavie Renard ;
pour la Plage de Dinard
de M. Smith - Lévis ,
d’une sûreté de perspec-
tive singulière, peuplée
de chevaux et de grou-
pes dont la vigueur
vivante dans le dessin
qui les cerne n’est pas
sans rappeler les pro-
cédés et les qualités de
Manet lui-même. —
Ou bien c’est aux por-
traitistes qu’on deman-
PORTRAIT DE Mllc A. II., PAR Mllc BEAÜR Y-SAUREL
(Salon de 1900.)
dera l’enseignement historique par l’individuel.
M. Roybet offre le double exemple du carnaval de l’histoire, en
affublant d’un costume de guerrier l’aquafortiste Waltner, peu
familier sans doute à cette utilisation du métal, — et de la vérité
contemporaine, en éveillant sous ce déguisement, dans la turbulence
préméditée de la touche et la truculence d’une improvisation cui-
XXIV. — 3’ PÉRIODE.
S
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pâte grenue se nuance de grâce blonde [La Lecture) ; pour la
Famille de M. Duvent, rival ici de M. Wéry ; pour la Procession de
Nolre-Dame-des-Flots de M. Hirschfeld, le Falot de M. Jean Pierre,
le Retour de la pèche de
M. Sorolla y Bastida,
tout secoué de soleil et
de vent, d’une facture
si large dans sa préci-
sion menue et éclatante ;
pour l’Enfance de
M. Sims, l’Intérieur
d'église de M. Pigeard,
les Expulsés de M. Ma-
rée, la Convalescente de
M. Troncy, l’Étude de
M. Hankey, la Brodeuse
parmi de jolies lumières
de MUe Fanty-Lescure ;
pour les envois de MM.
Lorieux, Leydet, de
M,le Flavie Renard ;
pour la Plage de Dinard
de M. Smith - Lévis ,
d’une sûreté de perspec-
tive singulière, peuplée
de chevaux et de grou-
pes dont la vigueur
vivante dans le dessin
qui les cerne n’est pas
sans rappeler les pro-
cédés et les qualités de
Manet lui-même. —
Ou bien c’est aux por-
traitistes qu’on deman-
PORTRAIT DE Mllc A. II., PAR Mllc BEAÜR Y-SAUREL
(Salon de 1900.)
dera l’enseignement historique par l’individuel.
M. Roybet offre le double exemple du carnaval de l’histoire, en
affublant d’un costume de guerrier l’aquafortiste Waltner, peu
familier sans doute à cette utilisation du métal, — et de la vérité
contemporaine, en éveillant sous ce déguisement, dans la turbulence
préméditée de la touche et la truculence d’une improvisation cui-
XXIV. — 3’ PÉRIODE.
S