DOI issue:
Nr. 1
DOI article:Marx, Roger: La décoration et les industries d'art, 3: les arts à l'Exposition universelle de 1900
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24807#0071
LA DÉCORATION ET LES INDUSTRIES D’ART
63
par une fleur lumineuse en cristal dépoli, violette ou orchidée.
Certains déjà avaient donné à l’ampoule une forme modelée :
M. Dampt l’appelle à faire partie intégrante de la composition ; dans
son art, comme dans la nature, la fleur est si bien l’aboutissement
rationnel de la tige, que l’ouvrage atteint à l’absolue unité et que
ces lustres peuvent dès maintenant être tenus pour classiques, —
LES VIOLETTES, LUSTRE COMPOSÉ PAR M. DAMPT
(Exposé par la maison Beau.)
encore que le Musée des Arts décoratifs ait omis de les acquérir,
sans excuse plausible.
Gonon n’est plus ; l’impeccable Liard dédaigne l’occasion de
se produire et se dérobe à l’éloge ; en somme, la fonte au sable
est sans progrès, et les investigations de Rossi n’ont pas encore
retrouvé tous les procédés de l’ancienne fonte à cire perdue. En
revanche, Carriès, Bartlett ont appris à ne plus méconnaître le pres-
tige des belles patines ; avec sa divination d'artiste infaillible,
Mmc Sarah Bernhardt en a trouvé de mordorées, pour les bronzes
dont la mer de Belle-Isle lui fournit chaque été les modèles.
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par une fleur lumineuse en cristal dépoli, violette ou orchidée.
Certains déjà avaient donné à l’ampoule une forme modelée :
M. Dampt l’appelle à faire partie intégrante de la composition ; dans
son art, comme dans la nature, la fleur est si bien l’aboutissement
rationnel de la tige, que l’ouvrage atteint à l’absolue unité et que
ces lustres peuvent dès maintenant être tenus pour classiques, —
LES VIOLETTES, LUSTRE COMPOSÉ PAR M. DAMPT
(Exposé par la maison Beau.)
encore que le Musée des Arts décoratifs ait omis de les acquérir,
sans excuse plausible.
Gonon n’est plus ; l’impeccable Liard dédaigne l’occasion de
se produire et se dérobe à l’éloge ; en somme, la fonte au sable
est sans progrès, et les investigations de Rossi n’ont pas encore
retrouvé tous les procédés de l’ancienne fonte à cire perdue. En
revanche, Carriès, Bartlett ont appris à ne plus méconnaître le pres-
tige des belles patines ; avec sa divination d'artiste infaillible,
Mmc Sarah Bernhardt en a trouvé de mordorées, pour les bronzes
dont la mer de Belle-Isle lui fournit chaque été les modèles.