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GAZETTE DES BEAUX-ART
l’empereur, Marie-Louise ; et, comme illustration de cette extraordinaire épopée,
les tableaux, dessins ou miniatures de Prud’hon, Isabey, Gérard, Μηι<= Vigée-
Lebrun, les géniales lithographies de Raffet, sans compter les objets hisloriques
du Musée d’artillerie et du Musée Carnavalet; — puis, c’est la Restauration des
Bourbons, Louis XVIII et sa cour, le mariage et l’assassinat du duc de Berry,
la cour de Charles X, racontés surtout par la plume de Mmi! d’Agoult et le
NAPOLÉON III ET SON ÉTAT-MAJOB, PAR MEISSONIER
(Musée du Luxembourg.)
crayon souvent satirique de Daumier, Decamps, Carle Vernet, Devéria, Charlet;
— les réceptions brillantes du duc d’Orléans, plus tard Louis-Philippe, au Palais-
Royal, puis celles des Tuileries sous la monarchie de Juillet, la mort du duc
d’Orléans, l’abdication du roi, etc., retracées par Victor Hugo, Chateaubriand, le
comte de Montalivet, en des pages que les tableaux de Devéria, de Court, de
Bellangé, d’IIorace Vernet, les dessins du prince de Joinville, les multiples sou-
venirs de Chantilly, rendent encore plus vivantes ; — puis, le second Empire,
Napoléon III et l’impératrice Eugénie, Compiègne, les soirées des Tuileries, série
de brillants tableaux qui semblent parfois, comme telle œuvre de Winterhalter,
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l’empereur, Marie-Louise ; et, comme illustration de cette extraordinaire épopée,
les tableaux, dessins ou miniatures de Prud’hon, Isabey, Gérard, Μηι<= Vigée-
Lebrun, les géniales lithographies de Raffet, sans compter les objets hisloriques
du Musée d’artillerie et du Musée Carnavalet; — puis, c’est la Restauration des
Bourbons, Louis XVIII et sa cour, le mariage et l’assassinat du duc de Berry,
la cour de Charles X, racontés surtout par la plume de Mmi! d’Agoult et le
NAPOLÉON III ET SON ÉTAT-MAJOB, PAR MEISSONIER
(Musée du Luxembourg.)
crayon souvent satirique de Daumier, Decamps, Carle Vernet, Devéria, Charlet;
— les réceptions brillantes du duc d’Orléans, plus tard Louis-Philippe, au Palais-
Royal, puis celles des Tuileries sous la monarchie de Juillet, la mort du duc
d’Orléans, l’abdication du roi, etc., retracées par Victor Hugo, Chateaubriand, le
comte de Montalivet, en des pages que les tableaux de Devéria, de Court, de
Bellangé, d’IIorace Vernet, les dessins du prince de Joinville, les multiples sou-
venirs de Chantilly, rendent encore plus vivantes ; — puis, le second Empire,
Napoléon III et l’impératrice Eugénie, Compiègne, les soirées des Tuileries, série
de brillants tableaux qui semblent parfois, comme telle œuvre de Winterhalter,