LA GALERIE DE M. RODOLPHE KANN
SOI
qu’il a peint ce curieux portrait de trois membres de la famille du
marquis Franzoni, juxtaposés sur une même toile et caractérisés
tous trois de la manière la plus significative : ce seigneur lui-même,
avec son visage pâle et ses traits fatigués ; sa mère, une vieille aux
traits austères et un peu revêches, et son épouse, une virago rubi-
PORTRAIT DE VIEILLARD, PAR P.-P. RUBENS
(Collection Rodolphe Kami.)
conde et robuste. Entre ces deux femmes, le pauvre marquis fait
assez triste figure. La paternité de van Dyck a été mise en doute, à
raison de l’intensité un peu brutale des colorations, de la dureté des
contours et de l’opacité des ombres noirâtres. Mais d’autres œuvres
du maître à cette époque, à Gênes età Venise notamment, confirment
cette attribution. Et, d’ailleurs, qui donc, à ce moment, aurait pu, à
Gènes, montrer cette sûreté et cette décision dans l’expression sai-
SOI
qu’il a peint ce curieux portrait de trois membres de la famille du
marquis Franzoni, juxtaposés sur une même toile et caractérisés
tous trois de la manière la plus significative : ce seigneur lui-même,
avec son visage pâle et ses traits fatigués ; sa mère, une vieille aux
traits austères et un peu revêches, et son épouse, une virago rubi-
PORTRAIT DE VIEILLARD, PAR P.-P. RUBENS
(Collection Rodolphe Kami.)
conde et robuste. Entre ces deux femmes, le pauvre marquis fait
assez triste figure. La paternité de van Dyck a été mise en doute, à
raison de l’intensité un peu brutale des colorations, de la dureté des
contours et de l’opacité des ombres noirâtres. Mais d’autres œuvres
du maître à cette époque, à Gênes età Venise notamment, confirment
cette attribution. Et, d’ailleurs, qui donc, à ce moment, aurait pu, à
Gènes, montrer cette sûreté et cette décision dans l’expression sai-