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https://doi.org/10.11588/diglit.5197#0031
CHAPITRE III
L'EXTRACTION DES SARCOPHAGES
Le 16 mai, à quatre heures de l'après-midi, tout était prêt pour procé-
der à l'extraction des sarcophages. La tranchée et le tunnel étaient parfai-
tement nivelés ; les traverses, dont on avait arrondi la partie supérieure,
se trouvaient en place ; les patins sur lesquels on devait placer les sarco-
phages pour les conduire au grand jour étaient construits solidement.
Tout en haut de la tranchée et sur son axe on avait enfoncé de grands
pieux, auxquels était attachée une chaîne destinée à recevoir les palans.
Gomme il était déjà tard, nous nous contentâmes pour ce jour-là
de faire sortir le sarcophage anthropoïde n° 11, que nous avions précé-
demment tiré de son caveau et laissé jusqu'alors dans le vestibule.
J'ajoute que, pour avoir plus d'espace et de liberté, nous avions déjà
fait enlever l'escalier provisoire construit dans le vestibule, et devenu
inutile depuis l'ouverture du tunnel.
Mettre le couvercle du sarcophage n° 11 sur un petit chariot dont
les patins étaient graissés d'avance, l'attacher au bout d'un palan et le
traîner ainsi le long du tunnel et de la tranchée jusque dans le Bostan-
el-Magara, ce fut l'affaire d'un tour de main. La cuve du sarcophage
suivit bientôt son couvercle par le même chemin et les mêmes moyens,
primitifs peut-être, mais fort pratiques et tout à fait à la hauteur des
ressources dont nous pouvions disposer.
La journée close par ce premier essai, nous rentrâmes chez nous
entièrement rassurés sur la réussite de l'entreprise.
L'EXTRACTION DES SARCOPHAGES
Le 16 mai, à quatre heures de l'après-midi, tout était prêt pour procé-
der à l'extraction des sarcophages. La tranchée et le tunnel étaient parfai-
tement nivelés ; les traverses, dont on avait arrondi la partie supérieure,
se trouvaient en place ; les patins sur lesquels on devait placer les sarco-
phages pour les conduire au grand jour étaient construits solidement.
Tout en haut de la tranchée et sur son axe on avait enfoncé de grands
pieux, auxquels était attachée une chaîne destinée à recevoir les palans.
Gomme il était déjà tard, nous nous contentâmes pour ce jour-là
de faire sortir le sarcophage anthropoïde n° 11, que nous avions précé-
demment tiré de son caveau et laissé jusqu'alors dans le vestibule.
J'ajoute que, pour avoir plus d'espace et de liberté, nous avions déjà
fait enlever l'escalier provisoire construit dans le vestibule, et devenu
inutile depuis l'ouverture du tunnel.
Mettre le couvercle du sarcophage n° 11 sur un petit chariot dont
les patins étaient graissés d'avance, l'attacher au bout d'un palan et le
traîner ainsi le long du tunnel et de la tranchée jusque dans le Bostan-
el-Magara, ce fut l'affaire d'un tour de main. La cuve du sarcophage
suivit bientôt son couvercle par le même chemin et les mêmes moyens,
primitifs peut-être, mais fort pratiques et tout à fait à la hauteur des
ressources dont nous pouvions disposer.
La journée close par ce premier essai, nous rentrâmes chez nous
entièrement rassurés sur la réussite de l'entreprise.