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https://doi.org/10.11588/diglit.5197#0004
INTRODUCTION
Au commencement de l'année 1887, le nommé Mehmed Chéri f
Effendi, propriétaire d'un terrain connu sous le nom de Ayaa, et situé
aux environs de Saïda, l'ancienne Sidon, entreprit, en vertu d'un permis
délivré par l'autorité locale, certains travaux dans sa propriété, à l'effet
d'extraire des pierres à bâtir.
Le 2 mars 1887, Mehmed Chérif Effendi, se conformant à la loi
sur les antiquités, vint avertir le caïmakam de Saïda, Sadik Bey, qu'il
avait découvert un puits au fond duquel il pouvait y avoir des tom-
beaux '. Le caïmakam se rendit le lendemain sur le lieu de la découverte
pour constater l'exactitude de cette information ; là il aperçut à fleur de
terre, sur la paroi orientale du puits, un trou par lequel apparaissait
l'intérieur d'un caveau contenant deux sarcophages, dont l'un était orné
de sculptures. Il s'empressa de porter ce fait à la connaissance du gou-
verneur général de la Syrie, Nachid Pacha, ainsi que du mutessarif de
Beyrouth, Nassouhi Bey, et confia le puits à la garde d'Essad Effendi,
officier de la gendarmerie de Saïda.
1. À Saïda, tout le monde a fouillé dans les jardins; par conséquent personne n'ignore com-
ment un tel puits est configuré ni ce qu'il peut contenir.
Au commencement de l'année 1887, le nommé Mehmed Chéri f
Effendi, propriétaire d'un terrain connu sous le nom de Ayaa, et situé
aux environs de Saïda, l'ancienne Sidon, entreprit, en vertu d'un permis
délivré par l'autorité locale, certains travaux dans sa propriété, à l'effet
d'extraire des pierres à bâtir.
Le 2 mars 1887, Mehmed Chérif Effendi, se conformant à la loi
sur les antiquités, vint avertir le caïmakam de Saïda, Sadik Bey, qu'il
avait découvert un puits au fond duquel il pouvait y avoir des tom-
beaux '. Le caïmakam se rendit le lendemain sur le lieu de la découverte
pour constater l'exactitude de cette information ; là il aperçut à fleur de
terre, sur la paroi orientale du puits, un trou par lequel apparaissait
l'intérieur d'un caveau contenant deux sarcophages, dont l'un était orné
de sculptures. Il s'empressa de porter ce fait à la connaissance du gou-
verneur général de la Syrie, Nachid Pacha, ainsi que du mutessarif de
Beyrouth, Nassouhi Bey, et confia le puits à la garde d'Essad Effendi,
officier de la gendarmerie de Saïda.
1. À Saïda, tout le monde a fouillé dans les jardins; par conséquent personne n'ignore com-
ment un tel puits est configuré ni ce qu'il peut contenir.