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Osman Hamdi Bey; Reinach, Theodor
Une nécropole royale à Sidon: fouilles: Texte — Paris, 1892

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https://doi.org/10.11588/diglit.5197#0037
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DESCRIPTION DU SARCOPHAGE N° 1 (PLEUREUSES). 29

de gouttières, espacées de 35 centimètres. Entre ces têtes de lion et au-
dessus de la doucine, sont intercalées les antéfixes, qui ne portent aucun
ornement sculpté ; je suppose qu'elles étaient peintes.

Le fronton est surmonté à son faîte d'un acrotère dont la planche V
donne un dessin à la grandeur originale ; aux extrémités des rampants
sont deux sphinx de om 18 de hauteur, d'un très grand caractère. Les
corniches rampantes du fronton étaient peintes ; un léger dépôt de
calcaire a en partie conservé cette peinture à l'angle sud-ouest du couvercle.
Les trois figures de femmes qui ornent le tympan ont aussi leur peinture
presque intacte.

Ce que ce couvercle offre de plus particulier, c'est une sorte de
parapet haut de 3o centimètres, qui fait tout le tour du couvercle derrière
les antéfixes. Il est tout orné de sculptures dont le sujet principal, deux
fois répété, est un convoi funèbre. Cette partie du couvercle a conservé
sa polychromie. Les couleurs rouge, jaune et rose ont seules résisté au
lavage continuel provenant des suintements du caveau humide où ce
monument est resté enfermé durant des siècles, tandis que la couleur
bleue a disparu presque partout. Ainsi, tous les chapiteaux des colonnes
étaient peints en bleu, de même que toutes les rangées d'oves : il ne
subsiste presque rien de ces pigments.

Ajoutons, enfin, que le dessus du couvercle, quoique masqué par
le parapet, n'en est pas moins exécuté avec autant de soin que le reste ;
on y voit les tuiles plates et les imbrices aboutissant aux antéfixes du
faîtage, le tout parfaitement façonné (planche IV).

Le sarcophage n° i, qui se trouvait à côté de celui dit des Pleureuses
dans le même caveau, était en marbre blanc, mais tout à fait simple.
Il avait été violé et ne contenait que quelques ossements pourris. Nous
avons décidé de le laisser sur place. Je le regrette maintenant, car
notre grande galerie, si riche en sarcophages, n'en possède pas un seul
de cette forme.
 
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