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https://doi.org/10.11588/diglit.5197#0132
124 COMMENTAIRE ARCHEOLOGIQUE.
par le style clos reliefs (fin du ve siècle) ' ; 3° le temple ionique à échelle
réduite, dont les colonnes encadrent des figures qui semblent détachées
des stèles du Céramique d'Athènes (milieu du ive siècle)2; l\ enfin la
famille des quatre tombeaux qu'un décor somptueux, demi-oriental, la
prédominance de motifs historiques, la polychromie variée et éclatante
assignent au dernier quart du ive siècle, au temps des Lysippe, des Apelles
et de leurs élèves3.
Cette brève classification trace le pian de l'essai qu'on va lire. Je
commencerai par étudier, en écartant toute considération tirée dos circons-
tances de la trouvaille, ces différents groupes de sarcophages, comme on
étudierait des pièces de musée, aux étiquettes brouillées et de provenance
inconnue. Pour chaque monument, après avoir décrit l'architecture,
expliqué les sujets des reliefs, analysé les caractères du style, je m'efforcerai
à l'aide des œuvres analogues précédemment connues, de déterminer sa
ptace dans l'histoire et la géographie de l'art. Cela fait, je replacerai nos
sarcophages, par la pensée, dans les souterrains où ils ont été découverts.
Je rechercherai, d'après la disposition des lieux et l'emplacement des
tombes, l'ancienne té relative des deux hypogées, des caveaux, des sépul-
tures, en distinguant avec soin les sarcophages exécutés spécialement
pour la nécropole phénicienne et ceux qu'y ont introduits après coup le
commerce et la rapine. Je terminerai en exposant les conclusions ou les
hypothèses qui se dégagent de cette analyse relativement à l'époque, au
rang et à la personnalité des hôtes successifs de cette double nécropole.
1. N° 9. 3. Nos 4, 5, 6, 7 (Alexandre).
2. N° 1 (Pleureuses).
par le style clos reliefs (fin du ve siècle) ' ; 3° le temple ionique à échelle
réduite, dont les colonnes encadrent des figures qui semblent détachées
des stèles du Céramique d'Athènes (milieu du ive siècle)2; l\ enfin la
famille des quatre tombeaux qu'un décor somptueux, demi-oriental, la
prédominance de motifs historiques, la polychromie variée et éclatante
assignent au dernier quart du ive siècle, au temps des Lysippe, des Apelles
et de leurs élèves3.
Cette brève classification trace le pian de l'essai qu'on va lire. Je
commencerai par étudier, en écartant toute considération tirée dos circons-
tances de la trouvaille, ces différents groupes de sarcophages, comme on
étudierait des pièces de musée, aux étiquettes brouillées et de provenance
inconnue. Pour chaque monument, après avoir décrit l'architecture,
expliqué les sujets des reliefs, analysé les caractères du style, je m'efforcerai
à l'aide des œuvres analogues précédemment connues, de déterminer sa
ptace dans l'histoire et la géographie de l'art. Cela fait, je replacerai nos
sarcophages, par la pensée, dans les souterrains où ils ont été découverts.
Je rechercherai, d'après la disposition des lieux et l'emplacement des
tombes, l'ancienne té relative des deux hypogées, des caveaux, des sépul-
tures, en distinguant avec soin les sarcophages exécutés spécialement
pour la nécropole phénicienne et ceux qu'y ont introduits après coup le
commerce et la rapine. Je terminerai en exposant les conclusions ou les
hypothèses qui se dégagent de cette analyse relativement à l'époque, au
rang et à la personnalité des hôtes successifs de cette double nécropole.
1. N° 9. 3. Nos 4, 5, 6, 7 (Alexandre).
2. N° 1 (Pleureuses).