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Osman Hamdi Bey; Reinach, Theodor
Une nécropole royale à Sidon: fouilles: Texte — Paris, 1892

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https://doi.org/10.11588/diglit.5197#0187
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CHAPITRE III

LE SARCOPHAGE DU SATRAPE.

I.

A Gypre et en Phénicie, dans les hypogées de même époque que
ceux où l'on trouve les sarcophages anthropoïdes en marbre blanc,
parfois même mêlés parmi des sarcophages de ce genre, se rencontrent
d'autres grands cercueils en pierre, composés d'une simple caisse à parois
rectangulaires et d'un couvercle bas en dos d'âne, entièrement uni, qui
s'adapte exactement à la cuve. Depuis Renan, on a coutume de donner à
cette classe de sarcophages le nom de thécas1. Leur floraison, contem-
poraine de celle des gaines anthropoïdes, ne paraît pas remonter plus
haut que les derniers temps de l'époque saïte ou le commencement de
la domination perse. Plus anciennement, les Phéniciens se bornaient à
ensevelir leurs morts, enveloppés de bandelettes, dans des cavernes na-
turelles ou dans des fours artificiels creusés au flanc des rochers. Ce fut
au contact de l'Egypte, devenu plus intime pendant la XXVIe dynastie,
que le souci de la conservation des cadavres commença à se développer
chez les Phéniciens. En Egypte, la sécheresse du climat, l'habileté des
embaumeurs permettaient en général de se contenter d'un cercueil en

1. Renan, Mission, p. 423 suiv. Cf. ibid., p. 448. avoir un couvercle arrondi et non, comme le dit
La theca de Byblos (Renan, pi. XXIX, cercueil M. Perrot, en « dos d'âne ».
inférieur = Perrot-Chipiez, fig. 119) me paraît
 
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