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lo CHAPITRE II.

Il faut observer en outre que les propylées d'Athènes n'étaient pas construits sur un sol
nivelé à cet effet ; le rocher sur lequel ils s'élevaient offrant ici beaucoup plus d'inégalités
qu'à Eleusis, on jugea nécessaire d'adopter différents niveaux pour ce bâtiment. La partie
la plus élevée se trouvait près du mur transversal percé de cinq portes, qui sépare le portique
extérieur du portique intérieur : à cet endroit, il fallait monter cinq marches pour passer
dans l'acropole.

Sous ce rapport, les propylées d'Eleusis avaient dans leur symétrie un grand avantage
sur le monument avec lequel ils rivalisaient; mais ce qu'ils gagnaient en effet général
était bien contrebalancé par le manque de ce haut degré de fini, si remarquable dans les
constructions athéniennes. Toutefois il n'est pas vraisemblable que l'absence du poli puisse
être le résultat d'un manque de savoir ; elle ne peut pas non plus être attribuée à un motif
d'économie, puisque les goujons et les crampons, dont les anciens faisaient un si grand
usage, et qui étaient en fer dans les propylées d'Athènes, sont en bronze dans ceux d'Eleusis.
Partout où il a été possible de comparer, dans l'ensemble ou dans les détails, les parties
correspondantes encore conservées dans les deux monuments, il s'est trouvé un accord très-
remarquable non-seulement dans leurs proportions, mais aussi dans leurs dimensions respec-
tives. Quant à la différence dans leur grandeur réelle, elle n'est autre que celle qui résulte de
l'exécution d'un même projet dans deux endroits où il existe une légère différence dans les
mesures locales, et en supposant que le pied d'Eleusis était plus grand que celui d'Athènes
de 5-^. Cette analogie, que l'on peut présumer avoir existé dans toutes les parties du mo-
nument, a été d'un grand secours pour les restaurations, que l'on a pu compléter au moyen
d'un examen comparatif des deux édifices.

La hauteur des colonnes est presque la seule dimension qui n'ait pu être constatée à
Eleusis, non par le manque des différents morceaux dont elles avaient été originairement
composées, mais par la difficulté d'y atteindre, à cause des blocs de l'entablement et du
plafond sous lesquels elles étaient ensevelies.

Il a été moins difficile de retrouver parmi les masses renversées chacune des parties qui
composaient le plafond. Cette restauration, qui n'a pu avoir lieu dans les ruines des propylées
d'Athènes, est d'une très-grande importance, d'autant plus que l'admiration exprimée par
Pausanias , à la vue de la couverture de l'édifice, constate le haut degré de science et de
talent qui a dû présider à cette construction(1): sous ce rapport, notre attente n'a pas été
trompée.

Au nombre des nouveautés que présentent, pour la première fois, les détails des inté-
ressants monuments d'Eleusis, les admirateurs de l'architecture grecque trouvent la méthode
de couvrir les édifices au moyen de dalles en marbre imitant la forme des tuiles. Cette ingé-
nieuse combinaison fut si hautement appréciée chez les Grecs, que l'inventeur fut honoré
d'une statue, et l'invention rappelée par une inscription que Pausanias nous a conservée (2).
Bises de Naxos, qui fut cet inventeur, était contemporain de Solon et fleurissait cinq cent
soixante ans avant l'ère chrétienne.

Le mérite de cette invention consistait dans les moyens adoptés pour prévenir l'infiltration
des eaux, surtout entre les joints des tuiles contiguës, ce que l'on obtint par l'emploi de tuiles
de recouvrement, ou tuiles couvre-joints plus étroites, appelées harmi{s}. Celles-ci, posées

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( « Les propylées ont leur faîte en marbre blanc, et c'est
l'ouvrage le plus admirable qu'on ait exécuté jusqu'à
présent, tant pour le volume des blocs que pour la
beauté du travail. » )

(2) Liv. V, ch. x.

(3) Dans l'inscription d'Athènes, ces tuiles sont nom-
mées àpi^oi.

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