Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
— 23 —

fr. — Delacroix (Eugène). Le Soir d'une ba-
taille. 5,800 fr. — Uelaroche (Paul). La der-
nière prière de Marie Sluart. 8,000 fr. —
Dupré (.Iules). Paysage au chêne. 4,000 fr.

— Knaus. Tête de jeune fille. 2,000 fr. —
Meissonier. Une lecture chez Diderot. 35,100
fr. — Le même. Promenade à Saint-Germain.
21,000 lr. — Meissonier et Français. Le parc
de Saint-Cloud. 11,000 fr. — Rousseau
(Théodore). Le château et la vallée de Brog-
lie. 9,700 fr. — Corot. Orphée. 3,900 fr. —
Le même. Nymphe endormie. 4,200 fr. —
Fromentin. Diane au bain. 2 900 fr. — Le
même. Les Centaures. 3,200 fr. (Ces quatre
derniers tableaux formaient la décoration d'un
salon). — Chaplin. Vainqueurs. 2,100 fr. —
Le même. Vaincus. 2,520 fr. — Le même.
Première impression. 2,500 fr. — Le même.
Première queslion. 2,650 fr. — Le même.
Rêve d'amour. 2,850 fr. (Ces cinq tableaux
formaient également la décoration d'un salon).

tableaux anciens.

Coello (Sanchez). Portrait d'un jeune gen-
tilhomme. 3,100 fr. — Deshays (J.-B.) L'In-
discret. 5,900 fr. — Dolci (Carlo). Saint Phi-
lippe Neri. 4,100 fr. — Gérard Dou. Le
signal. 1,700 fr. — Dietricy. Berger, bergère
et berger; pendants. Les'deux, 700 fr. —
Fragonard. La Fuite à dessein. 5,000 fr. —
Lancret. Le Turc amoureux. Portrait de Le-
kain. 650 fr. — Milet (Jean-Francisque). Vue
prise dans le voisinage d'une ville égyptienne.
650 fr. — Moro (Antoine). Portrait de femme.
6,000 fr. — Van Ostade (Adrien). Intérieur
villageois. 2,500 fr. — Pater. Le Repos dans
la campagne. 2,900 fr. — Prud'hon. Les
Enfants aux lapins. 2,000 fr. — Ruisdael
(Jacques). Vue du château de Bentheim. 21,100
fr. — Le même. Paysage. 25,200 fr. — Le
même. Marine. 8,150 IV. Le même. Paysage
hollandais; effet d'hiver. 6,900 fr. — Teniers
(David). Scène familière. 7,600 fr. — Traut-
man. Tête de Vieillard. 370 fr. — Van de
Velde. Marine; côtes de la Hollande. 9,300
fr. — Véronèse. Portrait de sa fille. 63,100 fr.

— Watteau (Antoine). Récréation champêtre.
13,200 fr. — Wouwerman (Philippe). Scène
de voyage. 25,600 fr. — Hobbema. Paysage
hollandais. 5,000 fr. — Van der Neer. Pay-
sage ; effet du soir. 5,000 fr.

QUELQUES PRIX DE LA VENTE RAMBOUX.

La vente de la deuxième partie de la col-
lection Ramboux a eu lieu le 27 Décembre
dernier et jours suivants sous l'intelligente
direction de M. J. M. Heberle (Lempertz) à
Cologne, qui a eu le bon esprit de publier,
commesoiivenirde cette vente, une notice in-
diquant les prix obtenus. Nous extrayons de
cette liste quelques indications qui intéresse-
ront nos lecteurs.

Fr. Quaresimus, ord. min. hislorica thèolog.
et moral, terrae sanctae elucidatio. 11 tomi c.
chart. geogr. antverp. 1659. 2 pgbdc. gr. fol.,
118 francs. — Codex Mp.mbkasacens Soec. XIV,
300 fr. (manuscrit remarquable avec nom-
breuses miniatures) — Codex Saec XV ma-
nuscrit, école de Sienne. 105 fr. _ Livre de

prières avec 54 miniatures de Lucas Cranach
150 francs. — Spéculum humanae salyatioms!

Manuscrit du XVe siècle, 240 fr. — Collec-
tion de dessins, peintures, etc., formant les
souvenirs devoyages et exécutés par Ramboux.
Ces dessins sont des reproductions, calques
etc. d'anciens maîtres. 425 fr. — Cartons ayant
servi pour le dôme de Cologne, 360 fr. —
St. Jérôme d'AI. Durer, 150 fr. — La mélan-
colie, d'Albert Durer. 75 fr. — L'Erasme
d'Albert Durer, 115 fr. — Uapocalypse de St.
Jean, grav. sur bois de Durer, 120 fr. — La
vie de la Vierge, du même, 115 fr. — Le petit
St. Jérôme du même 115 fr. — Maximilien,
du même, 110 fr. — Le triomphe, par Marc
Antoine, 95 fr. — Un des ouvrages de Ram-
boux, imprimé sur toile fine, a été adjugé
au prix de 300 fr.

La collection de gravures s'est particulière-
ment bien vendue; il faut dire aussi que c'é-
tait une des belles que nous eussions vues
depuis longtemps, surtout pour les vieux maî-
tres.

CHRONIQUE GÉNÉRALE.

— La Société de YUnion des artistes, de Liège, donne
des soirées musicales et des conférences qui obtiennent
beaucoup de succès. Voici, à ce propos, un extrait que
nous empruntons au Joiirnal de Liège :

« La partie littéraire était confiée à M. E. Dognéc,
avocat. Mais avant que celui-ci montât à la tribune,
M. le vice-président Bonnefoi a adressé au public quel-
ques mois parfaitement pensés sur le rôle que l'art doit
conserver dans la sociélé.

« Essentiellement civilisateur, a dit M. Bonnefoi, l'art
» domine toutes les questions sociales. En propager le
» goût, en étendre la culture, c'est donc faire ebose utile
» à la société.

» Ce sont ces grandes pensées qui président à l'œuvre
de YUnion des artistes; ce sont elles qui constituent son
but dans son entier développement, ce sont elles qui
récompenseront par le succès les tentatives répétées
d'une généreuse initiative.

» Lesujctcboisipar M. Dognéc était des plus attrayants
pour ceux surtout à qui il a été donné de visiter l'Expo-
sition universelle. II parlait sur YHistoirc du Travail à
l'Exposition du Champ de Mars.

» Il a commencé par développer les idées qui ont pré-
sidé à l'organisation de cette magnifique galerie de la
grande exhibition, idées dont la nature et la portée se
partageaient à la fois la queslion matérielle et la question
artistique de chaque peuple.

» Considérant dans son essence la consécration d'une
galerie spéciale à l'histoire du travail, on est forcé de
convenir que non-seulement la curiosité publique y a
trouvé son compte, mais une justice tardive s'est faite
par la glorification de noms oubliés auxquels les magni-
fiques échantillons du Champs-de-Mors auront rendu
l'éclat et le mérite qui leur sont dus.

» L'organisation de la galerie de l'histoire du travail a
été une rude lâche. Ce n'est pas que les pays lointains,
tels que le Mexique, la Chine, le Japon, l'Assyrie, la
Perse, l'Inde, la Turquie, le Maroc, l'Egypte, etc., eus-
sent envoyé un contingent considérable. Celte dernière
seule semblait avoir mieux compris que les autres la
porlée de l'exposition qu'on réclamait d'elle, et, dans
les jardins, elle avait fait élever un ensemble de con-
structions comprenant, entre autres, un temple à l'imi-
tation de celui de Philée, avec annexes, dans lesquelles
les trois grandes époques de l'art architectural égyptien
étaient parfaitement caractérisées.

)) Celte partie était une merveille de goût et d'arran-
gement.

» L'Angleterre avait envoyé une foule d'objets précieux
qui se faisaient remarquer bien plus par la valeur intrin-
sèque de la matière que par le goût artistique de l'œuvre.

« Le Danemark et la Russie présentaient des spéci-
mens des plus curieux d'armes anciennes. Chose étrange,
on y voyait figurer fusil et pistolet, revolvers portant la
date de 1597 et 1670.

» Une série de magnifiques cristaux de roche, de bi-
joux hongrois, d'armes antiques, représentait l'Autri-
che. Le superbe trésor de Pétrossa, l'ostensoir de Belem,
l'épée du Cid, le harnais de Mohamed, étaient autant de
merveilles envoyées par les Principautés danubiennes,
le Portugal et l'Espagne.

» L'Italie avait fourni une collection très-complète de
vases et de bijoux étrusques, de vases italo-grecs, de la
renaissance sous les Médicis, et enfin une couronne d'or
do défunt, très-curieuse.

» La Hollande avait envoyé ses belles faïences de Dclft,
une collection remarquable de coupes de toutes dimen-
sions, de cornes et de hanaps qui appartenaient aux an-
ciennes corporations.

)) Quant à la Belgique, force est d'avouer que l'indif-
férence la plus regrettable l'avait privée d'une représen-
tation sérieuse dans celte galerie, tandis que. le compar-
timent des machines et celui des beaux-arts, surtout,
avaient donné à notre pays le premier rang parmi les
nations.

)> Manquions-nous donc d'éléments? Hélas! non; nous
n'avons pas cetle excuse : les belles dinanderies, les an-
ciens cuirs repoussés, notre belle industrie armurière,
tout cela pouvait fournir un très-beau contingent d'objets
capables de rehausser aux yeux du public l'éclat des an-
ciennes splendeurs de nos corporations de métiers.

» Enfin venait l'Exposition française, dont l'arrange-
ment était le résultat de combinaisons harmonieuses et
habiles, qui faisaient que le spectateur rencontrait à la
fois la représentation morale et matérielle d'une époque
donnée.

» En les décrivant, l'orateur est entré dans de très-
curieux détails.

» Disons en terminant que M. Dognéc a la parole claire,
élégante, parfois enthousiaste; qu'il a su, à plusieurs
reprises, provoquer les applaudissemens de l'auditoireet
qu'il a constamment captivé l'attention. »

C. R.

— M. Porlaels vient de terminer une œuvre d'une
certaine importance, destinée à l'Angleterre. S'inspirant
d'un passage de Jérémie, où le prophète compare Jéru-
salem à une femme abandonnée au bord du chemin et in-
sultée par les passants, l'artiste a représenté au vif une
scène de ce genre. Il a saisi avec intelligence les types
et les expressions des différents acteurs de la scène et a
produit uneœuvre à la fois touchante et animée. Nous ne
doutons nullement que celte toile n'obtienne un grand
succès à l'exposition d'Edimbourg, où elle doit figurer.

— Nous avons vu dans l'atelier de M. Stroobant une
remarquable vue de Cracovie, destinée au Salon de Paris.
Le sujet est choisi avec intelligence et rendu avec infi-
niment de bonheur par l'artiste, dont tout le monde
connaît l'habileté à tirer parti des lignes pittoresques des
monuments.

— M. Swerts vient de terminer un magnifique por-
trait en pied de feu Msr l'archevêque de Malines,
Engelbert Sterckx.

— Vient de paraître chez Muquardt un ouvrage très-
important de M. Léon Lebon (do la direct, de l'instr.
publ.) : L'Instruction du Peuple. Histoire de l'Enseigne-
ment populaire en Belgique. 1 gros vol. 8». Pour les pre-
miers souscripteurs fr. S-SO ; en province 5 -75.

— La maison Muquardt, place Royale, vient de met-
tre en vente un magnifique Atlas géographique complet de
 
Annotationen